mars   


Ciné-seniors

Mademoiselle de Joncquières

d’Emmanuel Mouret
Fiction, France, 2018, 1h49, en français, 16/16

Madame de La Pommeraye, jeune veuve retirée du monde, cède à la cour du marquis des Arcis, libertin notoire. Après quelques années d’un bonheur sans faille, elle découvre que le marquis s’est lassé de leur union. Follement amoureuse et terriblement blessée, elle décide de se venger de lui avec la complicité de Mademoiselle de Joncquières et de sa mère...
Pour son neuvième film, le réalisateur de L’Art d’aimer Emmanuel Mouret adapte un récit conté dans Jacques le Fataliste de Diderot et signe son premier film en costumes.
«La modernité de cette histoire m’avait semblé saisissante, j’entends par là que ce qui est moderne est ce qui ne vieillit pas et traverse le temps. Les désirs, les sentiments, les élans, les conflits qui traversent les personnages et les questions que soulève le récit me semblent très contemporains. Les questions morales que se pose le 18e siècle sont toujours à l’œuvre de nos jours» (Emmanuel Mouret).

Avec
Cécile de France, Edouard Baer, Alice Isaaz

CINÉ-SENIORS
Un vendredi par mois, une séance spéciale organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.

INFOS PRATIQUES
Ouverture des portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif: 10.- (collation comprise)

films du mois

Alexia, Kevin & Romain

De Adrien Bordone
Documentaire, Suisse, 2019, 1h19, 8/12

Alexia, Kevin et Romain sont trois jeunes de 17 ans qui, comme tout adolescent, désirent gagner en autonomie. Mais ils souffrent de ce que l’on appelle une «déficience intellectuelle»: un attribut qui ne réfère à rien de précis, si ce n’est au fait qu’ils vivent un peu en dehors de la société, dans l’institution Perceval sur les rives du lac Léman. Ils y passent la majorité de leur temps entre les cours à l’école, la vie au foyer et des stages en atelier grâce auxquels ils mettent un premier pied dans le monde du travail. Car le moment qui les attend et auquel ils se préparent est celui, crucial, du passage à l’âge adulte. Que faire une fois la majorité atteinte et où vivre?
Alexia, Kevin & Romain est un film sur le paradoxe de l’autonomie, cette valeur phare dans notre société et à la fois si personnelle, qui passe par tant de petits combats gagnés contre soi-même et le monde. «Le plus important pour moi, au travers de ce voyage d’une année, était de cerner leur désir propre, leurs doutes, envies, angoisses, qualités et le courage dont font preuve Alexia, Kevin et Romain dans des situations inconnues. Le regard s’est voulu assez sensible et doux pour capter leurs émotions et permettre au spectateur de véritablement s’identifier à ces jeunes en quête de liberté» (Adrien Bordone).
Journées cinématographiques de Soleure 2019, Compétition

BIO réalisateur
Né en 1987, Adrien Bordone obtient un bachelor en cinéma à l’ECAL où il réalise plusieurs courts-métrages dont En vrai je suis un monstre en 2010, sélectionné dans plusieurs festivals.
Il termine en 2017 des études de philosophie au niveau Master à l’Université de Zurich, travaille actuellement à Bienne au sein d'À Travers Champs, et réalise ses propres projets. Son dernier documentaire Après l’hiver (52 minutes) a été sélectionné au Festival du Film de Zurich ainsi qu’aux Journées de Soleure et a gagné le Prix bernois du cinéma du meilleur documentaire 2015. Alexia, Kevin & Romain est son premier long-métrage.

En présence du cinéaste
Rencontre avec Adrien Bordone le mercredi 6 février à 20h

films du mois

Sibel

De Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti
Fiction, Turquie, France, Allemagne, Luxembourg, 2018, 1h35, v.o. s-t fr., 16/16

Sibel, 25 ans, vit avec son père et sa sœur dans un village isolé des montagnes de la Mer Noire. Sibel est muette mais communique grâce à la langue sifflée ancestrale de la région. Rejetée par les autres habitants, elle traque sans relâche un loup qui rôderait dans la forêt, objet de fantasmes et de craintes des femmes du village. C’est là que sa route croise un fugitif qui pose, pour la première fois, un regard neuf sur elle.
«Le magnifique portrait d’une jeune femme en quête de son identité et de sa liberté, entre Rosetta des frères Dardenne, et Mustang de Deniz Gamze Erguven. Avec la révélation d’une étonnante comédienne, Damla Sönmez» (Télérama).
Locarno 2018, Prix du Jury œcuménique et Prix FIPRESCI / Cinémed 2018, Prix du Public et Prix de la critique / Adana 2018, Prix du meilleur film, de la meilleure actrice, du meilleur acteur secondaire / Festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles 2018, Grand Prix du Jury, Prix Cineuropa, Prix du Jury Jeune

AVEC
Damla Sönmez, Emin Gürsoy, Meral Çetinkaya

BIO Réalisateurs
Couple franco-turc, Guillaume Giovanetti (né en 1978) et Çagla Zencirci (1976) coréalisent des films depuis 2004.
Après avoir signé plusieurs courts-métrages sélectionnés à Berlin, Locarno et Clermont-Ferrand, ils ont réalisé deux longs: Noor, tourné au Pakistan (2012, première au Cannes Acid) et Ningen (au Japon, 2013, première à Toronto). Sibel, en compétition à Locarno 2018, y a reçu le Prix du Jury œcuménique et le Prix FIPRESCI.


films du mois

Troppa Grazia

De Gianni Zanasi
Fiction, Italie, 2018, 1h40, v.o. s-t fr., 16/16

Lucia mène de front sa vie de mère célibataire et sa carrière au sein d'une société très masculine. Elle se bat pour trouver un juste équilibre entre sa fille adolescente, son ex-compagnon et son métier de géomètre. Alors qu’on lui confie le chantier d’un centre commercial, elle découvre que les responsables de cet ambitieux projet sont corrompus. Pour conserver son poste, elle décide de garder le silence. Mais une femme mystérieuse lui apparaît alors. Elle lui ordonne d'empêcher ce projet et de bâtir une église à la place. Lucia, qui ne croit pas aux miracles, va rapidement être mise à l’épreuve…
La nouvelle comédie décalée, mêlant les genres et prenant à contre-pied les spectateurs, du réalisateur de Ciao Stefano ou La felicità è un sistema complesso.
«J’aime Lucia parce qu’elle n'est pas encore très sûre de ce qui lui arrive et parce que, même si elle ne l'a pas encore réalisé, puisqu'elle est encore en train d’en faire l'expérience, elle s'est autorisée à vivre enfin sa vie pleinement, avec toutes les conséquences que cela entraîne. Nous voyons ici l'effort nécessaire pour, une fois de plus, faire de la place dans nos cœurs à la complexité des sentiments et au grand mystère de ces choses que nous ne pouvons pas voir» (Gianni Zanasi).
Quinzaine des Réalisateurs 2018 - Film de Clôture et Prix Label Europa Cinemas

AVEC
Alba Rohrwacher, Elio Germano, Giuseppe Battiston

bio réALISATEUR
Gianni Zanasi étudie la philosophie avant de s’inscrire dans une école d’écriture théâtrale et à un cours de cinéma dirigé par Nanni Moretti.
Il intègre ensuite le Centro Sperimentale di Cinematografia de Rome et obtient son diplôme en 1992. Il fait ses débuts en tant que réalisateur en 1995 avec le film Nella mischia, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. En 1999, il réalise Fuori di me et A domani, présentés au Festival International de Venise. En 2004, il réalise le documentaire La Vita è breve ma la giornata è lunghissima, avec Lucio Pellegrini, pour lequel il reçoit la mention spéciale du jury du Festival du Film de Venise. En 2007, il y présente Ciao Stefano, hors compétition, une comédie amère avec Valerio Mastandrea. Après avoir travaillé sur une série télévisuelle adaptée de Ciao Stefano, Gianni Zanasi fait son retour au cinéma en réalisant le film La felicità è un sistema complesso. Giuseppe Battiston et Valerio Mastandrea apparaissent à nouveau dans ce film, dont la bande originale est composée par Niccolò Contessa, sous le pseudonyme I Cani.


Le P'tit CityClub - Dès 4 ans accompagné

Mon tonton, ce tatoueur tatoué

De Karla Von Bengston
Animation, Danemark, 42’, en français, 6/6 ans

La petite Maj vit dans le salon de tatouage de son oncle Sonny, un tatoueur tatoué aux gros bras. Tous deux s’entendent parfaitement bien, mais considèrent qu’une petite fille doit grandir dans une vraie famille, avec une maman, un papa, un frère... Ils vont vivre ensemble une grande aventure qui va les aider à réaliser qu’une véritable famille, ce n’est pas toujours ce que l’on croit! Un film très juste qui bouscule les idées reçues sur ce qu’est ou doit être une famille, avec deux personnages atypiques et attachants.

LE P'TIT CITYCLUB
Chaque mois, des films d’animation, des perles venues du monde entier et des classiques du cinéma, choisis spécialement pour les enfants!
> Télécharger le programme de janvier à mai 2019

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections.
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.
À savoir, les enfants plus jeunes de deux ans de l'âge légal indiqué peuvent assister aux séances s'ils sont accompagnés d'un représentant légal.

films du mois

Pearl

D'Elsa Amiel
Fiction, Suisse, France, 2018, 1h24, v.o. s-t fr., 16/16

Eden Palace, compétition internationale de bodybuilding féminin à 48 heures de la finale. Léa Pearl s’apprête à concourir pour la première fois pour le prestigieux titre de Miss Heaven et consacrer ainsi quatre années de travail. Al, son mentor, lui-même ancienne star du bodybuilding, veille jalousement sur elle, espérant grâce à sa Pearl, revenir sur le devant de la scène. Mais à quelques heures de la finale, Léa voit revenir les ombres du passé. Ben, son ex-mari, débarque à l’Eden Palace et a eu la bonne idée de venir avec Joseph, leur enfant, qu’elle n’a pas vu depuis quatre ans…
«Par­-delà la réflexion politique, Pearl est un film atmosphérique et sensuel, où le grain de la peau en sueur, sous la fonte, est un morceau de territoire finement exploré, scruté, entre champ de ruines et dune irisée» (Le Monde).
«Féerique, étrange, elle exerce fascination et répulsion, Elsa Amiel, dont c'est le premier film, morcelle ce corps hypertrophié par de très gros plans fétichistes, transformant à vue cette héroïne en créature chimérique, devenue l'objet de fantasmes tourmentés» (Le Nouvel Observateur).
Venise 2018, Giornate degli autori / Busan 2018, Flash Forward / Prix du cinéma suisse, meilleure interprétation féminine / Soleure 2019, Sélection

Avec
Julia Föry, Peter Mullan, Arieh Worthalter, Vidal Arzoni

Bio réalisatrice
Née en 1979, Elsa Amiel grandit dans les théâtres, accompagnant dès son plus jeune âge son père mime autour du monde.
Après une formation aux arts de la scène, elle choisit le cinéma et débute sa carrière d'assistante avec Raoul Ruiz sur La comédie de l'innocence. Elle travaille ensuite comme première assistante auprès de Mathieu Amalric, Emmanuel Finkiel, Bertrand Bonello, Noémie Lvovsky, Julie Bertucelli et Riad Sattouf. Son premier court-métrage, réalisé́ en 2006, Faccia d’Angelo, est une plongée dans l’univers d’un boxeur oublié, entre le fantasme, le souvenir, la nostalgie et la mémoire. Son deuxième film, tourné en 2010, Ailleurs seulement, raconte la parenthèse que s’offre un couple, le temps de se retrouver puis de se perdre. Pearl est son premier long-métrage.

REncontre cinéma
En présence de la cinéaste le dimanche 10 mars à 18h


Événements du mois

Me duele la memoria: projections spéciales

Le Cinéma CityClub propose trois projections du documentaire Me duele la memoria de Iara Heredia et Bastien Genoux. Avec force et émotion, ce documentaire donne la parole aux exilé.e.s qui ont vécu le Chili d’Allende et quitté le pays après le coup d’État de 1973. Plus de quarante ans après, ce documentaire poétique et engagé rappelle que lorsque l’oubli est politique, la mémoire est résistance. Le jeudi 7 mars, l'équipe de réalisation et des témoins du documentaire seront présents à la première, à l'issue de laquelle les trois musiciennes qui ont signé la bande originale, Malena Sardi, Maria de la Paz et Lucie Mauch, joueront une création exclusive.

Me duele la memoria de Iara Heredia et Bastien Genoux
(Doc., Suisse, 2019, 1h14, v.o. s-t fr., 16/16) – Fuir, se cacher, sauver sa vie, résister ou s’exiler. Nos témoins, Liliana, Joao, Teresa, Hector, Oscar et Alberto voient leur vie basculer le 11 septembre 1973. Ce jour-là, les forces armées de Augusto Pinochet portent le coup fatal à la «voie chilienne vers le socialisme», amorcée sous Salvador Allende et portée par un formidable mouvement populaire. Dans des récits, émouvants, dignes et combatifs, ils partagent leur histoire, leur vécu, les difficultés de leur exil, le retour au pays pour certaines et certains. Si la mémoire est douloureuse mais nécessaire, l’héritage qu’ils nous transmettent est aussi un message d’espoir et de solidarité qui rappelle leur combat pour une société plus juste et égalitaire.

Soirée Spéciale: film, concert et pisco
Le jeudi 7 mars à 20h, le CityClub vous accueille pour une soirée unique: l’équipe de réalisation de Me duele la memoria introduira son film en présence de quelques protagonistes, et les trois musiciennes Malena Sardi (guitare), Maria de la Paz (voix) et Lucie Mauch (piano), en compagnie d’Alexis Hanhart (basse), nous livreront une courte création musicale inédite. Le tout à accompagner d’un verre de pisco et d’empanadas chiliennes!

INFOS PRATIQUES
Ouverture des portes : 30 minutes avant le début des projections
Tarifs : 15.- (plein) / 12.- (étudiants, avs, ai, ac, ri, carteculture) / 10.- (membres CityClub)

Projections gratuites

Les Dames: projections spéciales

Sélectionné au Festival Visions du Réel et au Festival de Locarno, Les Dames, le nouveau film des réalisatrices de La Petite chambre, dresse le portrait émouvant de sexagénaires et parvient à aborder de façon joyeuse le thème très sérieux de la solitude. Ce beau documentaire sera projeté lors de deux soirées spéciales et gratuites en mars: le vendredi 8 à 20h à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes en collaboration avec la Bibliothèque Médiathèque de Pully et en présence de deux protagonistes du film; et le jeudi 28 mars, à 18h30, en collaboration avec la section vaudoise de la RTSR – Radio Télévision suisse romande, association qui a pour but l’ancrage de la SSR et de la RTS dans la société civile de la région.

LES DAMES DE STÉPHANIE CHUAT ET VÉRONIQUE REYMOND
(Doc., Suisse, 2018, 1h21, en français, 6/14 ans) – Elles sont célibataires, veuves ou divorcées. Elles ont eu des enfants, des maris, un travail, elles ont une vie derrière elles mais surtout une vie à venir…
Les Dames ouvre la porte sur l’intimité de cinq sexagénaires qui mènent au jour le jour un discret combat contre la solitude, à un âge où les hommes ont déserté leur paysage affectif. L’une remplit ses journées d’activités, l’autre se remet de la perte de son mari, certaines se ressourcent dans la nature… Et l’amour? Les dames y croient toujours, bien sûr, il n’est jamais trop tard pour rêver.

LIENS
> Le site de la Bibliothèque Médiathèque de Pully
> Le site de la RTSR

INFOS PRATIQUES
Infos pratiques
Ouverture des portes : 30 minutes avant le début des projections
Entrée gratuite aux deux séances

Rencontre cinéma

Pearl, en présence d'Elsa Amiel

Sélectionné à Venise et aux Journées de Soleure, Pearl, le premier long-métrage d’Elsa Amiel, met en scène la championne de bodybuilding Julia Föry, nommée dans la catégorie meilleure interprétation féminine aux Prix du cinéma suisse. Un film fascinant et envoûtant, à l'affiche tout le mois de mars et que la cinéaste viendra présenter le dimanche 10 mars.

elsa amiel
Née en 1979, Elsa Amiel grandit dans les théâtres, accompagnant dès son plus jeune âge son père mime autour du monde. Après une formation aux arts de la scène, elle choisit le cinéma et débute sa carrière d'assistante avec Raoul Ruiz sur La comédie de l'innocence. Elle travaille ensuite comme première assistante auprès de Mathieu Amalric, Emmanuel Finkiel, Bertrand Bonello, Noémie Lvovsky, Julie Bertucelli et Riad Sattouf. Son premier court-métrage, réalisé en 2006, Faccia d’Angelo, est une plongée dans l’univers d’un boxeur oublié, entre le fantasme, le souvenir, la nostalgie et la mémoire. Son deuxième film, tourné en 2010, Ailleurs seulement, raconte la parenthèse que s’offre un couple, le temps de se retrouver puis de se perdre. Pearl est son premier long-métrage.

PROJECTIONS EN MARS
> Toutes les séances

INFOS PRATIQUES
Portes: 17h30
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres CityClub)


films du mois

La Flor

De Mariano Llinás
Fiction, Argentine, 2018, 13h53, v.o. s-t fr., 16/16
Partie 1: 3h35, Partie 2: 5h28, Partie 3: 4h56

Un hommage à l’histoire du cinéma en six épisodes, inspirés par différentes formes cinématographiques. Chaque épisode correspond à un genre. Le premier pourrait être considéré comme un film de série B, comme les Américains avaient l’habitude d’en faire les yeux fermés et qu’ils ne peuvent plus tourner aujourd’hui. Le second est un mélodrame musical avec une pointe de mystère. Le troisième est un film d’espionnage. Le quatrième est difficile à décrire. Le cinquième revisite un vieux film français. Et le sixième parle de femmes captives au 19e siècle. Le tout forme «La Flor», avec un seul point commun: leurs quatre comédiennes.
D’un épisode à l’autre, «La Flor» change radicalement d’univers, et chaque actrice passe d’un monde à l’autre, d’une fiction à une autre, d’un emploi à un autre, comme dans un bal masqué… Ce sont les actrices qui font avancer le récit, ce sont elles aussi qu’au fur et à mesure, le film révèle. Et toutes ces images finiront par dresser leurs quatre portraits.
«Une œuvre-monstre de près de quatorze heures, un schéma narratif déroutant, quatre actrices magnétiques et le plaisir rare d’investir un film comme on entre dans un roman… On est tombé amoureux de cet ovni cinématographique argentin signé Mariano Llinás et qui s’annonce comme un classique» (Télérama).
Locarno 2018, Compétition internationale / Buenos Aires International 2018, Prix des meilleures actrices / Festival Biarritz Amérique latine 2018, Prix du Jury

Avec
Elisa Carricajo, Valeria Correa, Pilar Gamboa, Laura Paredes

BIO Réalisateur
Réalisateur et scénariste argentin, Mariano Llinás est l’un des membres du groupe cinéma El Pampero Cine, aux côtés de Laura Citarella, Alejo Moguillansky et Agustín Mendilaharzu.
Il a signé son premier film, un documentaire, Balnearios, en 2002. Son long-métrage suivant, Historias extraordinarias (2008), a remporté le Premio Sur du Mejor guión original de l’Academia de las Artes y Ciencias Cinematográficas de la Argentina, tandis que La Flor a reçu le Hubert Bals Fonds Publieksprijs à Rotterdam.

PROJECTIONS DU FILM EN TROIS PARTIES
Partie 1: ME 13 mars à 19h / LU 18 mars à 19h
Partie 2: VE 22 mars à 18h
Partie 3: DI 24 mars à 16h / VE 29 mars à 19h


Projection et débat

«Changeons notre regard sur la vieillesse» : Courts-métrages et débat

Soirée cinéma avec l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source avec la projection de deux courts-métrages suivis d’un débat sur les discriminations liées à l’âge.

PROGRAMME
Le vieillissement de la population soulève des questions sociales et éthiques importantes qui concernent les personnes âgées et l’ensemble de la société. Dans le cadre d’un projet de sensibilisation visant à changer le regard et les attitudes de chacun envers l'âge et le vieillissement, l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source a proposé à des étudiantes et étudiants de l’ECAL, l’Ecole cantonale d’Art de Lausanne, de réaliser plusieurs courts-métrages documentaires sur ce sujet, dont deux pourront être découverts au Cinéma CityClub lors d’une soirée spéciale le jeudi 14 mars: À nos aînés de Lou Rambert Preiss (18’, 2017) et Les dames du deuxième de Yatoni Roy Cantu (29’, 2017)
Au programme ce soir-là, la projection des deux films, suivie d’un débat réunissant les réalisateurs et l’équipe du projet, dont la Prof. Delphine Roulet Schwab et la responsable médiation culturelle Cécilia Bovet, et d’un apéritif.

Les courts-métrages
Les courts-métrages ont été réalisés par des étudiant-e-s en cinéma de l’ECAL, en partenariat avec l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source et sous la supervision des cinéastes Stéphane Goël et Mariana Otero. Ils offrent des perspectives originales et sensibles sur le vieillissement, les relations intergénérationnelles et les risques de maltraitance et d'âgisme. Tous à leur manière, ils rendent compte de la diversité des parcours de vie, des manières de vieillir, des attentes et des espoirs des personnes âgées.

LIEN
> Le site du projet

Réservations
> Sur le site du projet ou par téléphone au 021 556 40 05

INFOS PRATIQUES
Ouverture des portes: 17h30, Projection suivie d’une discussion: 18h
Apéritif dans le foyer du cinéma à l’issue de la discussion

films du mois

Insulaire

de Stéphane Goël
Avec la voix de Mathieu Amalric
Documentaire, Suisse, 2018, 1h32, v.o. s-t fr., 0/8

Parfois la Suisse n’est qu’une île… Au milieu de l’océan Pacifique, un minuscule morceau de terre, appelé Robinson Crusoé, abrite les descendants d’une colonie fondée par un aristocrate bernois. Ces insulaires isolés vivent de la pêche à la langouste et d’un peu de tourisme. Ils sont connectés au reste du monde par la télévision, internet et un navire qui vient du Chili pour les ravitailler une fois par mois. Ils aiment leur île, rude et inhospitalière et sont fiers de leurs origines et de leur culture suisse. Leur ancêtre Alfred von Rodt était un bouc émissaire de la noblesse bernoise. Epris d’aventure, il rompt avec sa famille, s’engage comme mercenaire et finit par créer un petit royaume sur cette île lointaine en 1877 sur lequel il règnera jusqu’à sa mort.
Le nouveau film du cinéaste suisse Stéphane Goël, auteur de Fragments de paradis (2015): une épopée, entremêlant le passé et le présent d’un territoire singulier, racontée avec tendresse par la voix de Mathieu Amalric et qui nous emmène à la rencontre de ces lointains cousins.

BIO réalisateur
Né en 1965 à Lausanne, Stéphane Goël travaille comme monteur et réalisateur indépendant à partir de 1985.
Entre 1987 et 1993, il réside et travaille à New York. Il se forme au documentaire avec John Reilly et Julie Gustafson chez Global Village Experimental Center et collabore avec plusieurs artistes et réalisateurs comme Nam June Paik, Alexander Hahn, Shigeko Kubota. Il réalise plusieurs vidéos expérimentales et poétiques avant de passer au documentaire long-métrage. De retour en Suisse, il rejoint le collectif Climage au sein duquel il produit et réalise de nombreux documentaires destinés au cinéma ou à la télévision.

Rencontre cinéma
En présence du cinéaste le vendredi 15 mars à 20h


Rencontre cinéma

Insulaire, en présence de Stéphane Goël

Le cinéaste suisse Stéphane Goël, auteur de Fragments de paradis en 2015, vient présenter son nouveau film, Insulaire, le portrait d’une colonie au milieu de l’océan Pacifique fondée par un aristocrate bernois. Une épopée, entremêlant le passé et le présent d’un territoire singulier, racontée avec tendresse par la voix de Mathieu Amalric qui nous emmène à la rencontre de ces lointains cousins.

Bio réalisateur
Né en 1965 à Lausanne, Stéphane Goël travaille comme monteur et réalisateur indépendant à partir de 1985. Entre 1987 et 1993, il réside et travaille à New York. Il se forme au documentaire avec John Reilly et Julie Gustafson chez Global Village Experimental Center et collabore avec plusieurs artistes et réalisateurs comme Nam June Paik, Alexander Hahn, Shigeko Kubota. Il réalise plusieurs vidéos expérimentales et poétiques avant de passer au documentaire long-métrage. De retour en Suisse, il rejoint le collectif Climage au sein duquel il produit et réalise de nombreux documentaires destinés au cinéma ou à la télévision.

PROJECTIONS EN MARS ET AVRIL
> Toutes les séances

INFOS PRATIQUES
Ouverture des portes: 19h30, Projection suivie d’une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (étudiants, avs, ai, ac, ri, carteculture) / 10.- (membres CityClub)

Le P'tit CityClub - Dès 10 ans

Retour vers le futur

De Robert Zemeckis
États-Unis, 1985, 1h56, en français, 10/10

Attention, film cultissime! Tout le monde ou presque a déjà embarqué avec Marty McFly et Doc au bord de la DeLorean pour un voyage dans le temps. Mais le découvrir en famille ou entre copains sur le grand écran du City et installé dans les fauteuils rouges et noirs sera incontournable!
1985. Le jeune Marty McFly mène une existence anonyme auprès de sa petite amie Jennifer. Ami de l'excentrique professeur Emmett Brown, il l'accompagne un soir tester sa nouvelle expérience: le voyage dans le temps via une DeLorean modifiée. La démonstration tourne mal et Marty se retrouve transporté en 1955.

Entrée gratuite
Une projection proposée avec la Bibliothèque Médiathèque de Pully dans le cadre du samedi des bibliothèques.

LE P'TIT CITYCLUB
Chaque mois, des films d’animation, des perles venues du monde entier et des classiques du cinéma, choisis spécialement pour les enfants!
> Télécharger le programme de janvier à mai 2019

INFOS PRATIQUES
Portes: 15h30.
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.
À savoir, les enfants plus jeunes de deux ans de l'âge légal indiqué peuvent assister aux séances s'ils sont accompagnés d'un représentant légal.

Rencontre cinéma

Peter Mettler au CityClub

Soirée-événement avec Peter Mettler! Le cinéaste canado-suisse vient au CityClub pour présenter à la fois son dernier film, Becoming Animal, un documentaire immersif et sensoriel coréalisé avec Emma Davie, et son film mythique, Gambling, Gods and LSD (2002). Une rencontre incontournable avec l’un des plus grands cinéastes de Suisse et du Canada, dont l’œuvre, fascinante, expérimentale et méditative, interroge les limites de notre perception.
Le musicien Vincent Hänni, qui a composé la musique de The End of time réalisé par Peter Mettler en 2012, sera également présent et proposera un DJ set entre les deux séances.


À 19h: Becoming Animal de Peter Mettler et Emma Davie
(Documentaire, 2018, Suisse, GB, 1h18, v.o. s-t fr., 16/16) – Collaboration inspirée entre les réalisateurs Peter Mettler et Emma Davie (I Am Breathing) et l’écologiste, géophilosophe radical David Abram (The Spell of the Sensuous), Becoming Animal est une expérience immersive. Elle nous emmène vers les confins de nos sensations, là où humains et animaux se rencontrent, là où l’on fait confiance à ses sensations pour être témoin du miracle de la nature. Becoming Animal est un impératif catégorique performatif : Mettler, Davie et Abram nous obligent à questionner notre essence même et à ce qu’habiter nos corps d’animaux peut vouloir dire. Laissez-vous accompagner dans un voyage immersif et surprenant.

À 22H: Gambling, Gods and LSD de Peter Mettler
(Documentaire, Suisse, Canada, 2002, 3h, v.o. s-t fr., 12/16) – Les recherches sur la transcendance du cinéaste Peter Mettler deviennent un voyage de trois heures où se succèdent pays et cultures, personnages, lieux et époques : évangélisation à l'aéroport de Toronto, démolition à Las Vegas, recherche de traces dans le désert du Nevada, chimie et vie de la rue en Suisse, cohabitation des dieux de la technologie en Inde.
«Une superbe expérience sensorielle, un docu-trip tourné sur trois continents où l'on passe constamment du trivial au sublime, entre nature, drogue, religion, vie et mort» (Les Inrockuptibles).

BIO Réalisateur
Après son film de fin d’études (Scissere), Peter Mettler développe une œuvre méditative et engagée qui le mène d’un bout à l’autre du globe.
Que ce soit en Europe avec Eastern Avenue, dans le cercle arctique avec Picture of Light ou au Canada avec Petropolis. Peter Mettler réussit avec Gambling, Gods and LSD une expérience sensorielle audacieuse. Un docu-trip tourné sur trois continents, où l’on passe constamment du trivial au sublime, entre nature, drogue, religion, sexe, vie et mort. Si ces œuvres oscillent entre documentaire, journal intime et ciné́-poème expérimental, il a aussi réalisé des fictions à l’instar de The Top of His Head ou Tectonic Plates. Sa filmographie est traversée de questionnements sur les potentialités du cinéma pour saisir le monde. Une réflexion qui le poussera à aborder la notion de temps avec The End of Time. (Cinémathèque suisse)

INFOS PRATIQUES
Ouverture des portes: 18h, Projection de Becoming Animal: 19h
DJ set et buffet : 21h
Projection de Gambling, Gods and LSD : 22h
Tarifs par film: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
Tarif pour les deux films: 20.-
Dès 1h: navette gratuite tous les 15 minutes vers le centre ville de Lausanne

Rencontre cinéma

Ceux qui travaillent, en présence de l'équipe du film

Présenté en première mondiale à Locarno, Ceux qui travaillent, le premier long-métrage d’Antoine Russbach est nommé à quatre reprises aux Prix du cinéma suisse: meilleur film de fiction, meilleur scénario, meilleure interprétation dans un second rôle et meilleure photographie. Avec Olivier Gourmet dans le rôle titre, Ceux qui travaillent dépeint de façon implacable le monde du travail. À découvrir en présence de l’équipe du film, quelques jours avant la remise des Prix du cinéma suisse.

CEUX QUI TRAVAILLENT D'Antoine Russbach
(Fiction, Suisse, Belgique, 2018, 1h40, en français, 14/14) – Homme d’action ayant gravi les échelons à la force du poignet, Frank consacre sa vie au travail. Quels que soient les lieux ou les circonstances, l’heure du jour ou de la nuit, accroché à son téléphone, il gère les cargos qu’il affrète pour de grandes compagnies. Alors qu’il doit faire face à une situation de crise, Frank prend une décision brutale et se fait licencier. Profondément ébranlé, trahi par un système auquel il a tout donné, il doit progressivement se remettre en question pour sauver le seul lien qui compte encore à ses yeux: celui qu’il a réussi à maintenir avec sa fille cadette, Mathilde.

Bio réalisateur
D’origine suisse et sud-africaine, Antoine Russbach nait et vit à Genève jusqu'à ses 20 ans.
Il suit des études de réalisation et scénario en Belgique à l'IAD (Institut des Arts de Diffusion de Louvain-La-Neuve). En 2008, il coréalise Michel avec Emmanuel Marre. Le film fait l'objet de nombreuses sélections et récompenses en festival, notamment à Téhéran, Angers, Bruxelles et Paris. En 2009, il réalise Les Bons Garçons, son film de fin d'études, en compétition à Angers et en compétition internationale à Clermont-Ferrand. Ceux qui travaillent est son premier long-métrage, présenté en première mondiale au Locarno Festival.

INFOS PRATIQUES
Ouverture des portes: 10h30
Brunch dans le foyer du cinéma à l’issue de la séance.
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres CityClub)


films du mois

Les Éternels

De Jia Zhang-ke
Fiction, Chine, France, Japon, 2018, 2h21, v.o. s-t fr., 16/16

En 2001, la jeune Qiao est amoureuse de Bin, petit chef de la pègre locale de Datong. Alors que Bin est attaqué par une bande rivale, Qiao prend sa défense et tire plusieurs coups de feu. Elle est condamnée à cinq ans de prison. À sa sortie, Qiao part à la recherche de Bin et tente de renouer avec lui…
«Si Jia Zhang-Ke dépeint parfaitement le milieu et le cadre, il filme avant tout un portrait de femme, une histoire de femme. Une femme droite, entière, fidèle à elle-même confrontée à une trahison et à des hommes pleutres, enfantins, immatures» (CultureBox).
«Telle est la manière originale avec laquelle Jia Zhang-ke – désireux depuis quelque temps de se confronter au genre – s’empare du film noir, après s’être essayé au film de sabre ainsi qu’au mélo. Celui-ci, magnifiquement déstabilisant, poétique et fulgurant, opaque et lumineux à la fois, fera, ­gageons-le, partie de ses plus grands films» (Le Monde).
Cannes 2018, Compétition internationale

Avec
Zhao Tao, Fan Liao, Zheng Xu

Bio Réalisateur
Né à Fenyang, Shanxi, en 1970, Jia Zhang-ke est diplômé de l’Université du cinéma de Pékin. Son premier film, Xiau Wu, a notamment été récompensé à Berlin et Vancouver.
Depuis, ses films ont été montrés dans les festivals européens les plus importants: Still Life reçoit le Lion d’or à Venise en 2006, A Touch of sin obtient le prix du meilleur scénario à Cannes en 2013. Dans plusieurs de ses films, Jia Zhang-Ke brouille la frontière entre fiction et documentaire. Il a également produit les films de jeunes réalisateurs et a fait des apparitions dans des films d’autres réalisateurs.


Événements du mois

Loving de Jeff Nichols: projection suivie d’un débat

Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale du jeudi 21 mars et de la Semaine d’actions contre le racisme, le Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme (BCI) propose la projection gratuite du film Loving de Jeff Nichols, qui relate l’histoire d’un combat civique dans l’Amérique ségrégationniste. Une projection introduite par Amina Benkais, déléguée à l'intégration du Canton de Vaud et suivie d’une discussion avec Rachel Barbezat, fondatrice de la plateforme NOIRE(S), qui offre une visibilité et donne la parole aux femmes racisées vivant en Suisse, et Anne Lavanchy, anthropologue et professeure à la Haute école en travail social (HES-SO Genève).
Loving de Jeff Nichols
(Fiction, Etats-Unis, GB, 2015, 2h04, v.o. s-t fr., 10/14) – Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel. Sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958...
L’État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit alors en justice: le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État. Considérant qu'il s'agit d'une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred décident se se battre.

Discussion à l’issue de la projection
À partir du film Loving, qui expose un cas spécifique de lutte contre le racisme structurel, la discussion permettra d’échanger autour de la question des « mariages mixtes ». Il y a en effet des thématiques communes entre le propos du film et la situation actuelle en Suisse, telles que le racisme institutionnel, les limites à la liberté de mariage, notamment si le/la fiancé.e est «d’origine africaine», l’érotisation et l’objectification des corps noirs, leur construction comme exotiques, etc. Des thématiques basées sur des idées souvent floues et implicites de ce qu’est un «bon couple» : une conception qui exposent les personnes racisées à des discriminations structurelles directes ou indirectes.

LES INTERVENANTES
Rachel Barbezat, fondatrice de la plateforme NOIRE(S)
Suisso-congolaise, née en Suisse, Rachel Barbezat est journaliste RP et responsable communication dans le milieu culturel. Mariée durant 20 ans à un Suisse, elle s’est intéressée aux questions liées à la représentation des couples mixtes dans la société actuelle et également à la construction identitaire des femmes noires. Afin d’encourager une réflexion participative autour de ces thématiques, elle a créé NOIRE(S), une plateforme qui offre une visibilité et donne la parole aux femmes racisées vivant en Suisse.

Anne Lavanchy, anthropologue
Anne Lavanchy est aussi anthropologue et professeure à la Haute école en travail social (HES-SO Genève). Ses recherches portent notamment sur le racisme et le sexisme en Suisse ou ailleurs (Grande-Bretagne, Chili, Equateur et Colombie). Dans ce cadre, elle s'est intéressée à plusieurs aspects du mariage – mariage d’amour, mariage mixte, mariage forcé, partenariat enregistré – et aux questions qu'ils soulèvent en lien avec les processus de racialisation, les privilèges de la blanchité et le racisme structurel.

Semaine d’actions contre le racisme
La Semaine d’actions contre le racisme est organisée dans plusieurs villes, du 18 au 24 mars. De nombreux acteurs (associations, communes ou institutions) mettent en place différentes activités, invitant à la réflexion et à l’échange, afin de renforcer la cohésion sociale et de favoriser le vivre-ensemble. À cette occasion, le Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme (BCI) coordonne, organise et soutient plusieurs projets liés à ces thématiques dans le canton de Vaud.

LIENS
> Programme de la Semaine d’actions contre le racisme sur Facebook
> Page Facebook de la plateforme NOIRE(S)

INFOS PRATIQUES
Ouverture des portes: 19h, Projection suivie d’une discussion: 19h30
Entrée libre.


Humour

Avracavabrac

L'équipe d'impro d'Avracavabrac propose un spectacle qui s'assimile à une vraie recréation, où les seules contraintes consistent à s'inspirer du thème proposé par le public et à essayer de faire preuve d'un peu d'esprit. Pour s'aérer la tête, rire, rêver et s'évader du quotidien l'espace de deux heures.

LA TROUPE
Elle se forme en automne 1999. Quelques habitués des soirées crochet du Caveau de l’Hôtel de Ville à Lausanne décident de monter sur scène pour faire les intéressants. Ça marche. Ils mettent au point un concept de soirée d’improvisation qui trouve vite sa place dans la programmation des cafés-théâtres de la région lausannoise. Les effectifs se renforcent, les quatre du début se reproduisent; ils sont aujourd’hui une douzaine d’avracomédiens.

INFOS SUPPLéMENTAIRES
> Le site d'Avrac

INFOS PRATIQUES
Ouverture des portes: 20h
Spectacle: 21h (avec entracte)
Tarifs: 22.- (plein) / 18.- (réduit)
Petite restauration sur place.

Film et concert

"Mangé pou le ker!" avec Lindigo

À La Réunion, on sait bien que les moments de partage sont une nourriture essentielle. Alors, dans son si joli créole, on les nomme «mangé pou le ker»: du manger pour le cœur… Ce que promet d’être cette soirée avec le concert du groupe Lindigo, précédé de la très belle comédie musicale Nha Fala de Flora Gomes, sur une musique de Manu Dibango, tournée au Cap-Vert. Wow !!

20H30: LINDIGO (F/LA RÉUNION) EN CONCERT
Une folle énergie, une joie communicative rare et une rythmique toute puissante ! C’est à en perdre nos superlatifs… Lindigo, ce sont huit musiciens, tous percussionnistes et chanteurs. Groupe mythique de l’Ile de La Réunion, il perpétue le Maloya, cette musique née dans l’adversité des champs de canne à sucre et restée longtemps interdite. Un concert comme une véritable cérémonie où se déploient les vertus, secrètes, magiques, des tambours, du chant, et du danser ensemble. Mené par l’hyper charismatique Olivier Araste, Lindigo vient au CityClub présenter son dernier album Komsa Gayar, un puissant remède contre la morosité. De quoi rester longtemps « toujou kontan ». Maloya power !

PRÉCÉDÉ À 18H30 DU FILM NHA FALA DE FLORA GOMES
(Comédie musicale, France, Portugal, Luxembourg, 2002, 1h29, 7/10) – Jeune femme africaine, Vita est victime d'une malédiction qui frappe sa famille depuis des générations: toute femme qui tentera de chanter mourra. À Paris, Vita fait la connaissance d'un jeune musicien, Pierre, et tombe amoureuse de lui. Portée par l'allégresse, elle se laisse aller à chanter. Subjugué par sa voix magnifique, Pierre la persuade d'enregistrer un disque. Mais Vita est terrifiée à l'idée d'avoir bravé la malédiction. Elle décide alors de retourner chez elle, d'avouer son acte à sa mère et d'affronter le joug de la tradition. Avec une bande originale signée Manu Dibango!
Infos supplémentaires
> L'événement Facebook

INFOS PRATIQUES
Ouverture des portes : 18h, Film: 18h30, Concert : 20h30
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (étudiants, avs, ai, ac, ri, carteculture)
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