février   


Soirée spéciale

Fly Girls: Table ronde et projection

En collaboration avec la SSR Suisse Romande et le Tourne Film Festival Lausanne (TFFL), le Cinéma CityClub propose une soirée de débat autour du film Fly Girls de Julien Grindat. Coproduit par la RTS, Fly Girls donne la parole à quatre artistes suisses issues du milieu hip-hop, révélant les obstacles auxquels elles sont confrontées et leur chemin vers la reconnaissance. Projeté en présence du cinéaste, le documentaire est précédé d'une table ronde sur le financement de la production audiovisuelle en Suisse. Entrée libre sur réservation.

20h: Projection de Fly Girls, les voix féminines du hip-hop en Suisse De Julien Grindat
(Documentaire, Suisse, 2023, 50', en français) – Fly Girls suit les trajectoires de quatre artistes femmes – KT Gorique, DJ Kosmo, Baby Volcano et Zoée – dans la culture hip-hop en Suisse. Elles tentent de s’affranchir des codes sexistes et s’affirment à travers la danse, l’écriture et la musique.

18h30: Table ronde sur le financement de la production audiovisuelle en Suisse
Projection précédée d’une table ronde autour de la thématique du financement de la production cinématographique en Suisse, animée par des intervenantes et intervenants du milieu culturel et cinématographique: Roxane Gray (doctorante-chercheuse à l’Unil), Julien Grindat (réalisateur), Bettina Hoffmann (coresponsable des documentaires au sein de l’Unité fiction, documentaires et séries originales de la RTS), Marie-Lou Pahud (responsable des aides et soutien à Cinéforom) et Elena Tatti (productrice, Box Productions). Modération: Noé Maggetti, Codirecteur artistique du Tourne-Films Festival Lausanne (TFFL).

Réservation
> Inscription à la soirée

LIENS
> Site de la SSR Suisse Romande
> Site du Tourne Film Festival

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h, Table ronde: 18h30, Projection suivie d'une discussion avec le cinéaste: 20h
Séance suivie d'un apéritif.
Entrée gratuite sur réservation (lien d'inscription)


films du mois

Making of, le monde merveilleux du cinéma

De Cédric Kahn
Fiction, France, 2023, 1h54, en français, 16/16

Simon, réalisateur aguerri, débute le tournage d’un film racontant le combat d’ouvriers pour sauver leur usine. Entre les magouilles de son producteur, des acteurs incontrôlables et des techniciens à cran, il est vite dépassé par les événements. Abandonné par ses financiers, Simon doit affronter un conflit social avec sa propre équipe. Dans ce tournage infernal, son seul allié est le jeune figurant à qui il a confié la réalisation du making of.

Aussi drôles qu’émouvants, Denis Podalydès, Jonathan Cohen et Souheila Yacoub brillent dans cette comédie sociale signée Cédric Kahn, qui décortique avec habileté les coulisses du septième art, entre stress ambiant, esprit d’équipe, ambitions artistiques, volonté d’engagement et nécessités financières.
«Comme Truffaut dans La Nuit américaine, Cedric Kahn paraît croire que la réussite d’un film tient toujours d’un miracle. C’est ce qu’enregistre son film: la conspiration acharnée des forces adverses et soudain l’éclaircie d’une résolution. Le film réussit à nous faire désirer son miracle.» (Les Inrockuptibles)
«L’argument de Making of est tout d’abord l’enregistrement d’une réalité, invisibilisée par les apprêts du jeu et de la recomposition. Comme toute œuvre consacrée au tournage d’un film, Making of met en scène les coulisses, l’arrière-cuisine où circulent les tensions, les rivalités, les problèmes de fric et les crises de nerfs ou de couple.» (Positif)
Cédric Kahn à propos de son film: «Cela faisait très longtemps que je voulais parler de cinéma. C’est un milieu que j’ai eu l’occasion et le temps d’observer et j’y observe des choses, des situations un peu folles qui se produisent au nom de la création. Ça a d’ailleurs commencé très tôt, dès que j’étais stagiaire. Et ce que je pensais quand j’avais 20 ans, je le pense toujours: ce sont toujours les mêmes choses qui me heurtent et qui m’émerveillent. En ce sens, Making of est un projet ancien, car cela faisait longtemps que je voulais donner ma version de ce milieu. Ce n’est pas un film sur le cinéma en tant qu’objet d’art ou de fantasme mais sur le cinéma en tant que travail. Cette distinction est très importante pour moi. Et beaucoup de choses que je raconte dans ce film pourraient sûrement se transposer ailleurs. Le cinéma est un microcosme social comme un autre et les rapports de classe qui s’y exercent, y sont similaires.»


films du mois

Le Vent qui siffle dans les grues

De Jeanne Waltz
Fiction, Portugal, Suisse, 2023, 1h33, v.o. s-t fr., 16/16

Algarve, début des années 1990. Restée seule après le décès de sa grand-mère, Milene Leandro, 27 ans, se réfugie dans l’ancienne usine familiale, où vivent désormais les Mata, une famille capverdienne. Elle y fait la rencontre d’Antonino. En dépit de leurs différences, une idylle naît entre les deux. Mais pour la famille Leandro, riches notables de la région, une telle relation est inconcevable. Ils décident de prendre en main la vie de Milene…

En lice pour le principal prix aux Journées de Soleure, Le Vent qui siffle dans les grues est le troisième long-métrage de Jeanne Waltz, cinéaste suisse installée en Portugal. Après son film Pas douce, lauréat du Quartz du meilleur scénario aux Prix du cinéma suisse en 2008, elle adapte le roman éponyme de Lídia Jorge et réalise un drame romantique sur fond de l’histoire récente du Portugal, porté par la performance impressionnante de l’actrice Rita Cabaço.

Rencontre cinéma
Jeudi 15 février à 20h en présence de la cinéaste
> Toutes les informations


films du mois

The Breaking Ice

(UN HIVER À YANJI)
D'Anthony Chen
Fiction, Chine, 2023, 1h37, v.o. s-t fr., 16/16

C’est l’hiver à Yanji, une ville au nord de la Chine, à la frontière de la Corée. Venu de Shanghai pour un mariage, Haofeng s’y sent un peu perdu. Par hasard, il rencontre Nana, une jeune guide touristique. Elle lui présente Xiao, un ami cuisinier. Les trois se lient rapidement d’amitié après une première soirée festive. Leurs virées dans les bars et les paysages enneigés créent entre eux une véritable intimité et quête de sens.

Anthony Chen, cinéaste singapourien à qui l’on doit notamment Ilo Ilo (projeté au CityClub), s’intéresse à nouveau à la jeunesse chinoise d’aujourd’hui, dépeignant sa soif de liberté. Sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard, Un Hiver à Yanji est un film comme une ode à la génération Z, dont les ambitions et aspirations se situent bien au-delà du travail et des normes sociales.
«Un film éblouissant, remarquablement dirigé et mis en images, qui offre un regard inédit sur une Chine provinciale moderne méconnue.» (Le Parisien)
«Un hiver à Yanji est un récit initiatique d’une très grande beauté où les personnages convoquent le spectateur à donner un sens à son existence et à savoir faire les choix qui s’imposent.» (aVoir-aLire)


Le P'tit CityClub

Monsieur Bout-de-Bois

DÈS 3 ANS

De Jeroen Jaspert et Daniel Snaddon
Animation, Grande-Bretagne, 2015, 26’, précédé de quatre courts-métrages (21’), en français, 0/6 ans

Monsieur Bout-de-Bois mène une vie paisible dans son arbre avec Madame Bout-de-Bois et leurs trois enfants. Un matin, lors d’un footing, un chien le prend pour un simple bâton, l’attrape et l’emporte avec lui. Ce n’est que le début pour ce pauvre Monsieur Bout-de-Bois, qui passera de main en main et vivra toute une série de mésaventures, bien loin de chez lui… Il va tout tenter pour retrouver les siens.
Monsieur Bout-de-Bois est une adaptation de l’album jeunesse Stickman de Julia Donaldson et Axel Scheffler, autrice et auteur notamment de Gruffalo et de La Sorcière dans les airs. Très fidèle au livre, le film est un conte moderne poignant et prenant, qui aidera les enfants à apprendre à surmonter les épreuves et à faire face au monde extérieur. En première partie, quatre autres courts-métrages sont proposés: Le petit oiseau et les abeilles (4’) et Le petit oiseau et la chenille (4’) de la cinéaste suisse Lena von Döhren, Pas à pas (8’), l’histoire d’une petite botte qui s’égare, et Rainboy (5’), qui met en scène un petit garçon qui plante des gouttes pour récolter des nuages.
SÉANCE RELAX
Dimanche 11 février à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2024

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


Le P'tit CityClub

Mon Ami Robot

DÈS 6 ANS

De Pablo Berger
Animation, Espagne, France, 2023, 1h42, sans dialogue, 6/6 ANS

Dog vit à Manhattan. Un jour, pour échapper à la solitude, il décide de fabriquer un robot. Ils deviennent alors les meilleurs amis du monde! Inséparables, ils profitent des joies de New York et décident par une belle journée d’été d’aller à la plage. Mais après la baignade, Robot est tout rouillé et complètement paralysé. Dog ne sait pas quoi faire et doit se résoudre à l’abandonner… Alors que les saisons passent, Dog essaie de trouver de nouveaux amis, tandis que Robot n’a d’autre choix que de rêver. Se reverront-ils un jour?
Le cinéaste espagnol, à qui l’on doit notamment Blancanieves, réalise un film poétique et touchant sur l’amitié, son importance et sa fragilité. Empli d’émotions, de fantaisie et de musique, Mon Ami Robot, primé au festival d’Annecy, est aussi un hommage rendu par le cinéaste à la ville de New York.
SÉANCE RELAX
Mercredi 21 février à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

Partenariat
La sortie du film Mon Ami Robot est proposée en partenariat avec l’Espace des inventions à Lausanne, qui consacre sa nouvelle exposition interactive aux robots (exposition «Robot», à voir du 6 décembre 2023 au 30 novembre 2024).
À cette occasion, des ateliers de découverte scientifique en lien avec le film et avec l’exposition seront proposés à l’Espace des inventions. Ils auront lieu le mercredi 14 et le samedi 17 février dans l’après-midi, ainsi que le dimanche 18 février durant la matinée (sans inscription).
Par ailleurs, sur présentation d’un ticket de cinéma de l’une des séances de Mon ami Robot, l’entrée à l’exposition à l’Espace des inventions est à 5.-. Inversement, le ticket d’entrée de l’exposition permet aussi de bénéficier au CityClub du tarif à 5.- pour une séance à choix de Mon ami Robot.
Toutes les informations sur l’exposition à retrouver sur www.espace-des-inventions.ch.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2024

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


Ciné-seniors

Voyage au pôle Sud

De Luc Jacquet
Documentaire, France, 2023, 1h23, en français, 6/10

En 1991, Luc Jacquet partait pour sa première mission en Antarctique. Trente ans plus tard, il revient là où tout a commencé pour lui. Une invitation au voyage au cœur d’une nature sauvage et grandiose qui n’a jamais cessé de fasciner et d’attirer les plus grands explorateurs… Par le réalisateur de La Marche de l'empereur.

Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous


films du mois

La Bête

De Bertrand Bonello
Fiction, France, Canada, 2023, 2h26, en français et anglais avec s-t fr., 14/16

Dans un futur proche où règne l’intelligence artificielle, les émotions humaines sont devenues une menace. Pour s'en débarrasser, Gabrielle doit purifier son ADN en replongeant dans ses vies antérieures. Elle y retrouve Louis, son grand amour. Mais une peur l'envahit, avec le pressentiment qu'une catastrophe se prépare…

Pour son nouveau film, présenté en compétition à la dernière Mostra de Venise, le réalisateur de L’Apollonide. Souvenirs de la maison close (2011) et de Zombi Child (2019) adapte librement la nouvelle d’Henry James, La Bête dans la jungle. Il réalise un film fascinant et singulier, remarquablement interprété par Léa Seydoux et George MacKay.
«Un flamboyant mélodrame aux airs futuristes où une grande histoire d'amour contrariée se déploie sur trois temporalités. Bonello parvient miraculeusement à dépeindre trois époques aux atmosphères et aux tonalités très différentes, tout en gardant un fil rouge émotionnel mêlant la peur d'aimer et la certitude qu'une catastrophe va arriver. Cette cohérence sentimentale est rendue possible par la sidérante performance de Léa Seydoux, dont le visage offre une brûlante palette d'émotions et d'angoisses face à un George MacKay fascinant de retenue froide.» (Première)


Rencontre cinéma

Rencontre: Le Vent qui siffle dans les grues

COMPLET

Algarve, en plein boom des années 1990. Le jour où sa grand-mère décède, Milene rencontre Antonino… En lice pour le principal prix aux Journées de Soleure, Le Vent qui siffle dans les grues est le troisième long-métrage de Jeanne Waltz, cinéaste suisse installée en Portugal. Après son film Pas douce, lauréat du Quartz du meilleur scénario aux Prix du cinéma suisse en 2008, elle adapte le roman éponyme de Lídia Jorge et réalise un drame romantique sur fond de l’histoire récente du Portugal. À découvrir en présence de la cinéaste et durant tout le mois de février.

Le Vent qui siffle dans les grues de Jeanne Waltz
(Fiction, Portugal, Suisse, 2023, 1h33, v.o. s-t fr., 16/16) – Algarve, début des années 1990. Restée seule après le décès de sa grand-mère, Milene Leandro, 27 ans, se réfugie dans l’ancienne usine familiale, où vivent désormais les Mata, une famille capverdienne. Elle y fait la rencontre d’Antonino. En dépit de leurs différences, une idylle naît entre les deux. Mais pour la famille Leandro, riches notables de la région, une telle relation est inconcevable. Ils décident de prendre en main la vie de Milene…

Jeanne Waltz à propos de son film
J'aime les longues histoires, celles qui nous laissent le temps d'entrer dans leur monde, qui ne nous donnent pas tout de suite la clé de leurs protagonistes. Dans ce sens, le roman de Lídia Jorge est un trésor, avec sa kyrielle de personnages forts et bien définis situés dans une géographie précise. Tout un éventail d'émotions les fait bouger. De la tendresse à la rage, de la joie au dégoût, de la peur à l'audace: le voyage est accidenté.
Et puis, il y a Milene, autour de laquelle l'histoire se construit, créature extraordinaire de force vitale et d'optimisme en dépit des circonstances.
Fidèle aux personnages du roman, mon adaptation du Vent qui siffle dans les grues tisse deux fils principaux dans l'enchevêtrement narratif. Le premier raconte l'éclosion de l'amour de Milene, un amour qui la transforme et la rend indépendante, tandis que le deuxième brosse le portrait de deux familles, miroirs l'une de l'autre, dans l'Algarve du boom immobilier des années 1990. D'un côté les Leandro, riches et influents descendants d'une industrie aujourd'hui disparue, qui cherchent à s'établir dans le tourisme, nouvelle source de richesse. Et de l'autre, les Mata, des nouveaux-venus immigrés du Cap-Vert, qui habitent les ruines de l'ancien monde.
Ce film parle de l'Autre, du Différent, de l'Étranger. Qui tour à tour nous attire et nous effraie, nous accueille et nous repousse. Plus l'autre est différent de nous, plus le chemin est long pour parvenir jusqu'à lui. Mais en le parcourant, nous augmentons nos chances de découvrir des choses que nous n'imaginions pas, chez lui et chez nous-mêmes.

Bio cinéaste
Autrice, scénariste et réalisatrice suisse, Jeanne Waltz travaille principalement au Portugal où elle réside depuis de nombreuses années.
Avant de passer à la réalisation de ses propres films, elle travaille en tant que directrice artistique et scénaristes, notamment auprès des cinéastes Teresa Villaverde, Paulo Rocha et Joaquim Pinto. En 1995, elle réalise La Couveuse, son premier court-métrage de fiction, présenté à Locarno. Après plusieurs autres courts-métrages, elle tourne à Lisbonne Daqui p'rá alegria en 2003, son premier long-métrage (sélectionné au Festival del Cinema Europeo en 2004), puis Pas douce en 2007, tourné à la Chaux-de-Fonds. Pas douce, coproduit avec la France, est sélectionné et primé au festival IndieLisboa en 2007 et remporte le Quartz du Meilleur scénario aux Prix du cinéma suisse en 2008.
En parallèle de sa carrière de réalisatrice, Jeanne Waltz a aussi été chargée de cours à l'ECAL – École cantonale d'art de Lausanne et a créé un atelier de direction d'acteur à l'Université du cinéma de Rio de Janeiro. En 2019, elle obtient un Master en animation à l'Université Lusófona de Lisbonne.

À l'affiche en février

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
Séance complète.


Projection spéciale

Projection et discussion: Addictions de Jacques Matthey

Réalisé par le cinéaste neuchâtelois Jacques Matthey, Addictions relate les moments-clés, des années 1970 à nos jours, qui ont mené la Suisse à adopter une politique pionnière en matière de drogue. Composé de nombreuses images d’archives et de témoignages d’anciens et anciennes toxicomanes, de figures politiques et de travailleurs sociaux, ce documentaire permet à la fois de réaliser le chemin parcouru et d’ouvrir une réflexion sur les enjeux contemporains autour de la thématique des addictions. Produit pour la case Histoire vivante de la RTS et en écho à la série de fiction Les Indociles, Addictions est projeté à Pully lors d’une séance spéciale en présence du cinéaste et de plusieurs spécialistes.

Addictions de Jacques Matthey
(Documentaire, Suisse, 2023, 52', en français et allemand avec s-t fr., 16/16) – Pourquoi est-ce en Suisse que le chantier social et politique de la toxicomanie s’est retrouvé sur le devant de la scène? Comment la Suisse est-elle devenue un pays précurseur dans sa prise en charge?

Table ronde
Projection suivie d'une discussion autour de la thématique des addictions et des politiques de santé publique, en présence de Jacques Matthey (réalisateur du film), Romain Bach (co-secrétaire général du GREA – Groupement Romand d'Etudes des Addictions), Sandro Cattacin (sociologue, Professeur ordinaire à l’Université de Genève, spécialiste notamment des politiques de santé publique) et de Frank Zobel (directeur adjoint d’Addiction Suisse).

Histoire vivante – série radio
En complément au documentaire Addictions, une série de reportages, intitulée "Drogues, son histoire, ses usages et ses images" et réalisée par Histoire vivante, est à écouter sur le site de la RTS: "Les effets et les risques" / "Du fléau social à la pathologie" / "Le LSD et les psychédéliques au fil du XXe siècle" / "Musiques électroniques et drogues synthétiques" / "Du fléau social à la maladie"

Les Indociles / Une série de fiction en écho au documentaire
Le documentaire Addictions vient contextualiser les cinq épisodes de la série de fiction Les Indociles, réalisée par Delphine Lehericey. Une saga intime sur quatre décennies, à voir sur Play RTS et Play Suisse.
INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Projection suivie d’une discussion: 19h.
Tarifs : 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Ciné-seniors

L'Amour du monde

De Jenna Hasse
Fiction, Suisse, 2023, 1h16, en français, 8/12 ans

Sur les rives du lac Léman, la douce Margaux, 14 ans, rencontre Juliette, une enfant rebelle de 7 ans placée dans un foyer, et Joël, un pêcheur récemment rentré d’Indonésie à la suite du décès de sa mère. Trois âmes solitaires qui cherchent leur place dans la vie et qui, dans la moiteur fiévreuse de l’été, se soutiennent mutuellement pendant un bref moment. Un port de pêche idyllique devient leur lieu de retraite, le lac et la nature leurs alliés, jusqu’à ce que la réalité fasse à nouveau éclater ce trio…
Sélectionné au festival de Berlin, L'Amour du monde, un film estival tendre et mélancolique tourné dans la région de la Côte et librement inspiré du roman de Ramuz, narre la rencontre de trois âmes solitaires en quête de repères et d'évasions.
«Une petite musique de l’in­time qui a le charme mélan­co­lique d’une douce soirée esti­vale. Clarisse Moussa est une actrice singu­lière capable d’une belle inté­rio­rité et captant magni­fique­ment la lumière.» (Le Temps)
«Jenna Hasse montre avec une infinie tendresse d’autres possi­bi­lités à la famille tradi­tion­nelle telle qu’on la connaît.» (Le Matin Dimanche)
«C’est dans son langage visuel, à l’orée du silence et bercé par le doux clapotis de l’eau, que L'Amour du monde trouve une voix singu­lière. Une œuvre tendre et contem­pla­tive.» (Cineman)


Rencontre
Projection en présence de la cinéaste Jenna Hasse et organisée en collaboration avec La Muette – espaces littéraires

Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous


Film et concert

Là-haut sur la montagne / Florian Favre - Idantitâ revisited

Une soirée «Film et concert» pour prendre de la hauteur et changer de point de vue avec le nouveau projet du pianiste Florian Favre, qui modernise le folklore fribourgeois, et la projection du film La Montagne de Thomas Salvador, une fable puissante et envoûtante sur la nature et les éléments.

21h: concert de Florian favre – Identitâ Revisited
Un peu partout dans le monde, de jeunes musiciens et musiciennes se réapproprient leurs folklores oubliés, sans doute portés par un élan global visant à repenser notre rapport au monde. En Suisse, après le succès de son album Idantitâ, sorti en 2022 et dans lequel il proposait une relecture personnelle des chansons de son patrimoine et une réflexion sur les traditions de sa région, le pianiste fribourgeois Florian Favre continue de refaçonner son patrimoine. Il propose cette fois-ci une version «revisited» en invitant d’autres visions musicales et folklores à se mélanger aux siens. Une façon de franchir quelques frontières supplémentaires et de proposer un cross-over musical qui multiplie les potentiels imaginaires. Son nouveau projet se compose ainsi de chants et de mélodies que nous connaissons pour la plupart, réunis et redynamisés par le prisme d’une jeune garde avide de racines, de sens et de surprises – comme celles que peut provoquer ce bon vieux Lyôba des pâturages teinté des couleurs chaleureuses d’une mélopée indienne. Identitâ Revisited est un projet multicolore au format «musique de chambre», où l’on retrouve d’immenses talents: la chanteuse Claire Huguenin, le violoniste Baiju Bhatt, le guitariste Louis Matute, la violoncelliste Lucie Göckel et l’euphoniste Raphaël Rossé.

PRÉCÉDÉ à 18h30 DU film La Montagne DE Thomas Salvador
(Fiction, France, 2022, 1h55, en français, 16/16) – Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par les montagnes, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre. Là-haut, il fait la rencontre de Léa et découvre de mystérieuses lueurs…
«Avec un sens remarquable de l’épure, Salvador (lui-même alpiniste de très bon niveau) fait mine d’emprunter avec assurance le chemin balisé du récit de l’échappée réparatrice pour glisser ensuite vers la fable métaphysique. Le film d’escalade invite alors le fantastique et la féérie dans ce monde de glace. Avec La Montagne, le cinéaste atteint un sommet de perfection. Radicale et néanmoins accessible, voilà ce qu’on appelle une proposition de cinéma dont on risque de se souvenir longtemps.» (Le Matin Dimanche)

Lien
> Site de Florian Favre
INFOS PRATIQUES
Portes: 18h, Film: 18h30, Concert: 21h
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (membres, étudiant·e·s, avs, ai, ac, ri, carteculture)
Petite restauration sur place

Le P'tit CityClub

Ciné-concert: Lumina

DÈS 3 ANS / COMPLET

Mené par Touma Guittet et Richard Pesenti, le ciné-concert Lumina aborde avec douceur le thème de la lumière. Les deux musiciens mettent en musique des courts-métrages, venant principalement d’Europe de l’Est, inspirés de mythes et de contes traditionnels. Un rendez-vous cinématographique et musical pour toute la famille!

Le ciné-concert réunit, à l’écran, cinq courts-métrages qui explorent la thématique et la symbolique de la lumière. De l’histoire d’un petit garçon qui sort dans la nuit étoilée à celle d’animaux qui se préparent à l’arrivée de l’hiver, les films abordent avec sensibilité les thèmes de l’obscurité et de la nuit, de la nature et de sa faune et de la découverte du monde. Sur scène, Touma Guittet et Richard Pesenti accompagnent les films et proposent une bande-son aux accents post-rock, folk et électro-acoustiques. Des atmosphères joyeuses ou poétiques, des gimmicks, des ritournelles réalisées à partir de clavier, ukulélé, trompette, maracas et samples électroniques: pour chaque film, le duo crée une ambiance particulière. Un ciné-concert magique et délicat pour s’émerveiller, s’étonner, rêver et réfléchir.

Les films projetés
Petite flamme de Vladislav Bayramgulov (Russie, 2018, 9')
C’est l’hiver. Un petit garçon se réchauffe au coin du feu quand un souffle glacé éteint les braises! Il sort dans la nuit étoilée à la recherche d’une petite flamme pour éclairer et réchauffer sa maison. Effrayé par le ciel et la forêt si sombres, il est secouru par un jeune renard aventurier...


Les Fruits des nuages de Kateřina Karhánková (République tchèque, 2017, 11')
Au cœur d’une sombre forêt, vivent sept petits êtres inoffensifs, gourmands et très, très mignons. Ils habitent une clairière qu’ils ne quittent jamais, car les grands bois qui les entourent leur donnent les chocottes. Un des curieux surmonte sa peur et ose s’aventurer là où personne n’a jamais été avant lui.


Le Raton laveur et la lampe de poche de Hanna Kim (États-Unis, 2018, 4')
Une nuit au cœur de la forêt, un raton laveur rencontre une drôle de créature. Un peu magique, un peu effrayante, mais de si bonne compagnie... Quelle belle nuit il va passer avec son amie la lampe torche!


L’Arbre de Noël de Hermína Týrlová (République tchèque, 1968, 8')
Une famille se met en quête d’un sapin pour fêter Noël mais il s’échappe et décide d’offrir son feuillage aux animaux pour les réchauffer. Il finira par se rendre quand même chez la petite famille pour qu’ils puissent avoir leur arbre de Noël.


L’Hiver est arrivé de Vassiliy Schlyhkov (Russie, 2012, 6')
Une élégante renarde vole à l’automne ses jolies couleurs: l’hiver est arrivé. Les animaux s’endorment ou s’emmitouflent et une petite fille se blottit dans ses couvertures.


Dossier pédagogique

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2024

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des représentations.
Durée du ciné-concert: environ 45 minutes.
Tarif unique: 12.- par entrée.
Séances complètes.


Rencontre cinéma

Rencontre: Rivière de Hugues Hariche

Sélectionné à Locarno l'été dernier, Rivière, le premier long-métrage de Hugues Hariche, narre le passage à l'âge adulte d'une jeune femme à la poursuite de ses rêves. Un récit d'émancipation et d'affirmation de soi sensible et intime, porté par les jeunes comédiennes Flavie Delangle et Sarah Bramms. Projection spéciale en présence du cinéaste et de l'actrice Sarah Bramms.

Rivière de Hugues Hariche
(Fiction, Suisse, France, 2023, 1h44, en français, âge à venir) – Manon, adolescente à fleur de peau de 17 ans, quitte les montagnes suisses et s'enfuit à Belfort à la recherche de son père Franck qu’elle n’a pas vu depuis des années. S'installant dans la ville française, elle y noue de nouvelles amitiés et découvre son premier amour. Elle s’efforce de suivre la voie qu’elle avait tracée sur la glace: devenir hockeyeuse professionnelle…
«La force de Rivière tient au fait que Hugues Hariche ne cherche pas à juger Manon ou ses nouveaux camarades d’aventures. Ce qu’il veut, c’est plutôt en montrer les touchantes contradictions, les maladresses et les relations instinctives, ainsi que la légèreté de tous les instants qui est le propre de l’adolescence.» (Cineuropa)
«Hugues Hariche brosse le portrait d'une femme sensible et forte. Le résultat est un long-métrage qui atteint des sommets de tendresse et d'intimité.» (Locarno Daily)


Hugues Hariche à propos de son film
À travers l'histoire de Manon, je voulais représenter la difficulté à laquelle font face les adolescents d'aujourd'hui pour trouver leur place et établir leur identité dans un monde où tout semble accessible, mais rien n'est simplement donné. Comment Manon, cette adolescente tourmentée, peut-elle trouver un chemin vers la normalité?
Avec ce film, je poursuis également l'exploration de l'adolescence et du corps humain, des thèmes déjà présents dans mes précédents courts-métrages. Je suis intrigué par la construction de l'identité à travers le corps, surtout durant la période de l'adolescence où celui-ci est encore en développement, et par la façon dont sa découverte influence le comportement et l'affirmation de soi. À leur manière, Manon et Karine sont prêtes à pousser leur corps, à les maltraiter et les endommager, défiant le danger avec un sentiment d'invincibilité et d'insouciance adolescente qui leur permet de repousser les limites sans crainte des conséquences.
Il était essentiel pour moi de montrer cette indépendance retrouvée chez les adolescents d'aujourd'hui, qui sont davantage à l'écoute de leurs émotions et de leurs désirs, qui rejettent les catégorisations et effacent les frontières de genre ou d'orientation sexuelle au profit de leurs libertés. Plus qu'une histoire d'amour romantique, Rivière est un récit d'émancipation.

Bio cinéaste
Hugues Hariche est un auteur et cinéaste franco-suisse basé aux États-Unis.
Avant Rivière, son premier long-métrage, il a réalisé plusieurs courts-métrages qui ont été sélectionnés et primés dans des festivals internationaux, avec toujours la question du corps au centre de ses films. Il travaille sur All Around Cowboy, un documentaire sur le rodéo dans l’Ouest américain, et développe son prochain film de fiction, La Frontière, un projet post-apocalyptique néo-occidental.


INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

avril 2024      
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