De Payal Kapadia
Fiction, Inde/France/Pays-Bas/Luxembourg, 2024, 1h58, v.o. s-t fr., 16/16
Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha, infirmière à Mumbai, s'interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu, sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d'un séjour dans un village côtier, ces deux femmes, empêchées dans leurs désirs, entrevoient enfin la promesse d'une liberté nouvelle…
Grand Prix du dernier festival de Cannes,
All we Imagine as Light est une œuvre lumineuse et féministe, où la jeune cinéaste indienne Payal Kapadia, déjà récompensée à Cannes avec son précédent film, le documentaire Toute une nuit sans savoir (projeté au Cinéma CityClub), s’empare des thématiques de l'amour, du désir et de l'émancipation féminine pour aborder la question des disparités sociétales de son pays. L'un des plus beaux films de l'année.
«Une boucle parfaite qui sonde la capacité des êtres à sécher leurs larmes, à panser leurs plaies, sans oublier ni regretter pour qui et pour quoi battait leur cœur.» (Les Inrockuptibles)
«Payal Kepadia signe une œuvre en état de grâce, entre gravité et légèreté, qui progresse lentement mais sûrement vers le sensoriel et l'aérien. Rarement on aura vu un film indien si directement branché sur le mouvement de la ville et le contemporain. Il y a parfois du Wong Kar-Wai dans cette manière de filmer Mumbai, ses flux et ses lumières.» (Culturopoing)
«Film mosaïque merveilleux sur l’immensité de Mumbai et ses flux humains, All We Imagine As Light en tire trois portraits bouleversants de femmes solidaires dans l’adversité. La finesse et la douceur de Payal Kapadia font toute la différence, en plus de faire un bien fou.» (Écran Large)