De Jonás Trueba
Fiction, Espagne, 2024, 1h54, v.o. s-t fr., 16/16
Après 14 ans de vie commune, Ale et Alex ont une idée un peu folle: organiser une fête pour célébrer leur séparation. Si cette annonce laisse leurs proches perplexes, le couple semble certain de sa décision. Mais l’est-il vraiment ?
Le talentueux réalisateur d'
Eva en août (projeté au Cinéma CityClub en 2020) retrouve son couple d'actrice et d'acteur Itsaso Arana et Vito Sanz et signe une comédie romantique délicate et mélancolique, aux accents rohmériens. Un film enchanteur, présenté à la Quinzaine des Cinéastes à Cannes.
«Jonás Trueba redéfinit les codes de la comédie romantique en mêlant audace narrative et exploration des émotions à travers le pari insolite de ses personnages en crise. Sous des apparences simples et limpides, Septembre sans attendre se révèle être une œuvre complexe, à la fois drôle, triste et d’une beauté envoûtante, audacieuse et touchante, profondément humaine, qui confirme l’immense talent de conteur de Jonás Trueba.» (Bande à Part)
«Jonás Trueba compose une comédie absolument enchanteresse, aussi retorse que limpide en apparence.» (Les Inrockuptibles)
«Comme si Trueba étudiait de film en film le cheminement des mêmes vies, à la manière d’une chronique intime, il utilise à nouveau Itsaso Arana et Vito Sanz déjà couple à l’écran dans Eva en août et Venez voir. Son titre original de Septembre sans attendre, Volveréis, nous invite avec douceur à attendre le retour de leur complicité, et avec elle le retour d’un des cinéastes aujourd’hui les plus réjouissants.» (Cultureopoing)
«Septembre sans attendre fait son miel du comique de répétition, variant les réactions et émotions des amis, collègues ou parents. Trueba évite cependant la paresse d’un contrechamp pochette-surprise, lui préférant les plans à deux, comme si se tenir fermement ensemble dans le plan équivalait à l’aplomb moral qu’il faut pour, annonçant que l’on se sépare, déchirer l’idéal amoureux que l’on a représenté pour d’autres.» (Cahiers du cinéma)
«Film à plusieurs mains et aux multiples parrainages, ce délicat jeu de faux-semblants sur la pérennité des sentiments est aussi un traité d’auto-mise en scène qui transcende un égotisme assumé pour donner naissance à un pur acte d’amour et de création.» (AOC)
«D'une comédie sur le couple, en passant par un drame sur la séparation, Septembre sans attendre se rêve film sur la renaissance du sentiment. Comme à son habitude, le réalisateur injecte de la philosophie (Kierkegaard) dans les aléas du quotidien. Et le cinéma dans tout ça? Pour Trueba, c'est évidemment grâce à lui qu'on retombe amoureux.» (Positif)