31 janvier


films du mois

18h30

C'est pas moi

De Leos Carax
Doc., France, 2024, 42 minutes, en français, 16/16

Pour une exposition qui n’a finalement pas eu lieu, le Centre Pompidou avait demandé au cinéaste de répondre en images à la question: "Où en êtes-vous, Leos Carax?". Il tente une réponse, pleine d’interrogations. Sur lui, sur "son" monde…

Le réalisateur de Pola X, Holy Motors ou Annette signe un moyen-métrage sous la forme d'une lettre filmée. Il en résulte un essai cinématographique et poétique, revisitant sa filmographie, son rapport au cinéma et son parcours de vie.

«Le cinéaste fait son introspection dans un film de montage où il déploie largement son imagination sensorielle.» (Le Monde)

«À la commande d’un film pour une exposition qui n’a jamais eu lieu, Leos Carax a choisi de répondre par un sublime geste cinématographique: la lettre filmée. Dans ce tendre film, le cœur balance entre souvenirs cinéphiles et élégie de la filiation d’un citoyen-filmeur parcouru par l’amour.» (Bande à part)

«C’est pas moi documente le vertige d’un cinéaste jouant avec des images qui perdent leur sens, décharnées. On n’en voit plus que l’envers, la fabrication sur fond de ténèbres. Où en est-il, Leos Carax? Il pleure et rit dans un grand nulle part, là où il fait tout noir.» (Cahiers du cinéma)

Le cinéaste s’émeut que les images, comme nos yeux, ne clignent plus. Son film cligne bien. Poétique et généreux. Et par le jeu d’un montage incroyablement touffu et limpide, s’opère un vertige. C’est pas moi, c’est bien lui. (Première)

«Surplombé par le fantôme de son idole, Jean-Luc Godard, le moyen-métrage du cinéaste est ponctué d’images mélancoliques, de visages familiers et d’extraits de home movies émouvants.» (Libération)

«Le film est à la fois un requiem et une ode à la vie.» (Télérama)


films du mois

20h

oh, Canada

De Paul Schrader
Avec Richard Gere, Jacob Elordi, Uma Thurman
Fiction, États-Unis, 2024, 1h35, v.o. s-t fr., 16/16

Un célèbre documentariste canadien accorde une ultime interview à l’un de ses anciens élèves, pour dire enfin toute la vérité sur ce qu’a été sa vie. Une confession filmée sous les yeux de sa dernière épouse…

Paul Schrader adapte le roman Foregone de Russell Banks et retrouve Richard Gere, plus de quarante ans après American Gigolo. Il réalise un film-puzzle introspectif, présenté en compétition à Cannes, sur un cinéaste au crépuscule de sa vie. Oh, Canada est projeté en première suisse et en exclusivité en janvier au Cinéma CityClub.

«Quand mon ami, l’écrivain Russell Banks, est tombé malade, je jonglais entre différentes idées. J’ai compris que la mortalité devait être l’objet de mon prochain film. Russell avait écrit un livre à ce sujet lorsqu’il était bien portant: Foregone ("Inéluctable"). Il avait souhaité l’intituler "Oh, Canada", mais c’était impossible à cause du livre Canada de l’auteur Richard Ford. Russell m’a demandé de donner au film son titre initial. C’est pourquoi "Foregone" s’intitule "Oh, Canada". Leonard, dans mon film, est devenu un documentariste célèbre après s’être enfui au Canada pour échapper à la guerre du Vietnam. Malade chez lui à Montréal, il donne une interview à ses anciens étudiants. "J’ai passé ma vie à obtenir des gens qu’ils me confient leur vérité", dit-il. "Maintenant, c’est à mon tour."» (Paul Schrader)

«Plus Schrader assume la substitution des corps d’un plan à l’autre, plus il se rapproche d’une conception du cinéma opposée à toute unification identitaire. Chaque plan institue une différence d’avec soi, son corps, sa parole.» (Cahiers du cinéma)

«Une approche du storytelling tout en digressions et en mystères insolubles qui, en contrevenant à tous les codes de linéarité, transmet remarquablement l’arborescence un peu bordélique qu’est l’existence – les choix que l’on faits, parfois sans raison, juste sur la foi de l’instinct, d’une peur soudaine, d’un hasard.» (CinemaTeaser)

«Les retrouvailles entre Paul Schrader et Richard Gere, plus de 40 ans après American Gigolo, sont aussi bouleversantes que crépusculaires. Un jeu de miroir sur fond de mort, de vieillesse et d'héritage, qui ne pouvait que nous toucher.» (Konbini)


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