16 juin


films du mois

18h

Mikado

De Baya Kasmi
Fiction, 2024, France, 1h34, en français, 16/16

Mikado et Laetitia vivent avec leurs enfants sur les routes. Quand une panne de moteur les amène à s’installer le temps d’un été chez Vincent, un enseignant qui vit seul avec sa fille. C’est le début d’une parenthèse enchantée qui pourrait aussi bouleverser l’équilibre de toute la famille alors que Nuage, leur fille aînée, se prend à rêver d’une vie normale.

L'envie de faire famille, les rencontres qui peuvent changer une vie, le nouveau film de Baya Kasmi s'inscrit dans la lignée de ses thèmes de prédilection sur le vivre-ensemble et le partage qui décuple les possibilités (Le Nom des gens (2010), Je suis à vous tout de suite (2015)). Accompagnée de comédiennes et comédiens touchants et sincères (Félix Moati, Ramzy Bedia, Vimala Pons), Baya Kasmi nous propose un film sur la peur et l'envie des autres, et sur la possibilité de grandir ensemble.



«Quelle est la meilleure éducation possible pour ses enfants ? Quelles sont les limites du choix de vivre volontairement dans la marginalité pour protéger les siens de la violence du monde ? La qualité d’écriture des personnages, cette manière de raconter leurs contradictions sans se faire avocate, procureure ou juge rendent ce récit attachant sans verser dans la sensiblerie. Un pas de côté remarquablement orchestré.» (Thierry Chèze, Première)


films du mois

20h

The Landscape and the Fury

De Nicole Vögele
Documentaire, Suisse, 2024, 2h18, v.o. bosnien, farsi, dari, kurde s-t français, 16/16)

Une lande désolée, comme on se l’imagine dans les contes. Nous sommes à la frontière bosno-croate, lardée de cicatrices des guerres des années 90. Ce bout d’Europe, triste et gris, est arpenté par celles et ceux qui fuient les lointains conflits d’aujourd’hui en quête d’un refuge, mais aussi par celles et ceux que la guerre des Balkans a jetés là. Un film sans concession, kaléidoscope de paysages ravagés par des fureurs devenues silencieuses.
Nicole Vögele à propos de son film

« Pour moi, il y a un aspect important d’une forme d’égalité de toutes choses. Un arbre reste un arbre même si quelqu’un se fait tabasser en dessous. Cela peut sembler simple, mais je trouve que pour un être humain qui cherche à comprendre ce que cela signifie d’être en vie, d’être au monde, c’est une chose très difficile : il peut se passer les pires choses, mais au printemps, les arbres bourgeonneront et les fleurs refleuriront. Nous vivons dans des tensions permanentes et ce qui m’intéresse, ce sont les interstices entre ces tensions, les sensations, les ressentis qu’il est difficile d’exprimer. »




«Très tôt dans cet impressionnant long métrage, Nicole Vögele filme une mer d’arbres. La forêt semble à première vue paisible, il y a même parfois quelques plans qui rendent compte du caractère bucolique des lieux. Mais le décor est rapidement rendu lugubre par les traces humaines laissées ici ou là. C’est un bout de semelle figé dans la boue, ce sont les débris d’un Nokia incrustés dans le sol, des vêtements éparpillés au bord de la rivière, des photos d’identité abimées parmi les feuilles d’arbres : autant d’indices suggérant des situations dramatiques et des lieux abandonnés (vidés ?) dans l’urgence. […] The Landscape and the Fury est un film sur le temps : ce sont certes les saisons qui passent à l’écran, mais ce sont surtout les conflits d’aujourd’hui qui se superposent sur ceux d’hier, dans les lieux hantés sur lesquels s’attarde la caméra de la cinéaste.» (Nicolas Bardot, Le Polyester)


juin 2025      
LMMJVSD
1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30
À lʼaffiche Films du mois Événements Le P'tit CityClub Ciné-seniors Billetterie Le bar LʼAssociation Location Soutiens Presse Lʼéquipe Infos pratiques Archives Home


Sʼinscrire aux newsletters





calendrier