9 décembre


films du mois

17h

All we Imagine as Light

De Payal Kapadia
Fiction, Inde/France/Pays-Bas/Luxembourg, 2024, 1h58, v.o. s-t fr., 16/16

Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha, infirmière à Mumbai, s'interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu, sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d'un séjour dans un village côtier, ces deux femmes, empêchées dans leurs désirs, entrevoient enfin la promesse d'une liberté nouvelle…

Grand Prix du dernier festival de Cannes, All we Imagine as Light est une œuvre lumineuse et féministe, où la jeune cinéaste indienne Payal Kapadia, déjà récompensée à Cannes avec son précédent film, le documentaire Toute une nuit sans savoir (projeté au Cinéma CityClub), s’empare des thématiques de l'amour, du désir et de l'émancipation féminine pour aborder la question des disparités sociétales de son pays. L'un des plus beaux films de l'année.

«Une boucle parfaite qui sonde la capacité des êtres à sécher leurs larmes, à panser leurs plaies, sans oublier ni regretter pour qui et pour quoi battait leur cœur.» (Les Inrockuptibles)

«Payal Kepadia signe une œuvre en état de grâce, entre gravité et légèreté, qui progresse lentement mais sûrement vers le sensoriel et l'aérien. Rarement on aura vu un film indien si directement branché sur le mouvement de la ville et le contemporain. Il y a parfois du Wong Kar-Wai dans cette manière de filmer Mumbai, ses flux et ses lumières.» (Culturopoing)

«Film mosaïque merveilleux sur l’immensité de Mumbai et ses flux humains, All We Imagine As Light en tire trois portraits bouleversants de femmes solidaires dans l’adversité. La finesse et la douceur de Payal Kapadia font toute la différence, en plus de faire un bien fou.» (Écran Large)



Rencontre cinéma

20h

Rencontre: Une Langue universelle de Matthew Rankin

Prix du Meilleur film au GIFF, lauréat du Prix du Public de la Quinzaine des Cinéastes à Cannes, Une Langue universelle est une comédie poétique et pince-sans-rire, qui suit Matthew, personnage introverti retournant dans son Winnipeg natal où tout le monde parle désormais persan… Le réalisateur canadien, à qui l'on doit aussi la satire politique Le Vingtième Siècle, sera au Cinéma CityClub pour présenter son nouveau film, œuvre tendre et surprenante, à la croisée des univers d'Abbas Kiarostami, de Jacques Tati et de Wes Anderson. Un film à l'affiche tout le mois de décembre.

UNE LANGUE UNIVERSELLE DE MATTHEW RANKIN
(Fiction, Canada, 2024, 1h29, v.o. s-t fr., 16/16) – Afin de revoir sa mère malade, Matthew quitte Montréal pour retourner dans son Winnipeg natal. Bizarrement, tout le monde parle désormais persan dans la métropole canadienne. Sans repère, perdu dans sa ville qui est plus tout à fait la sienne, Matthew se lance au fil de ses rencontres dans une quête intime à la Kiarostami.

MATTHEW RANKIN À PROPOS DE SON FILM
J’encourage les gens à y voir un diagramme de Venn cinématographique entre Winnipeg, Téhéran et Montréal. C’est comme un confluent de rivières. Ou une pizza hawaïenne…
C’est un film qui ressemble à un ornithorynque fou: une part de cinéma québécois, gris et solitaire, une part de film casse-tête surréaliste de Winnipeg, une part de réalisme poétique iranien à la Kanoon, les trois se reflétant et se réfractant à travers le prisme de l’un et de l’autre. Une langue universelle ne traite pas de l’un de ces lieux, mais du métissage des trois.
Le film travaille sur les notions de communauté et de solitude, de proximité et de distance, de divin et de banal, d’universel et de paroissial. Nous essayons d’ouvrir de nouvelles voies pour voir et imaginer notre monde compliqué, triste, beau et lumineux.
Une langue universelle est à la fois un film journal, une symphonie urbaine absurde et une remontée des émotions de l’époque de l’enfermement, explorant l’interzone mystérieuse où une personne s’arrête et où le reste du monde commence. Un rêve insaisissable, à demi remémoré, sur la maison, la solitude, nos responsabilités envers les autres et les dindes sauvages qui nous hantent.

À L'AFFICHE EN DÉCEMBRE
> Toutes les projections (à venir)
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

films du mois

20h

Une Langue universelle

De Matthew Rankin
Fiction, Canada, 2024, 1h29, v.o. s-t fr., 16/16

Afin de revoir sa mère malade, Matthew quitte Montréal pour retourner dans son Winnipeg natal. Bizarrement, tout le monde parle désormais persan dans la métropole canadienne. Sans repère, perdu dans sa ville qui est plus tout à fait la sienne, Matthew se lance au fil de ses rencontres dans une quête intime à la Kiarostami.

Prix du Meilleur film au GIFF, sélectionné et primé à la Quinzaine des Cinéastes à Cannes, Une Langue universelle est une comédie poétique, absurde et pince-sans-rire, qui est aussi une déclaration d’amour au cinéma iranien.

«Contre-pied aux films anglo-saxons se déroulant à l’étranger dans lesquels les personnages parlent miraculeusement l’anglais, le nouveau film de Matthew Rankin fait du Canada un lieu hybride, avec comme langue principale le persan. Au cœur cet espace chamboulé, le réalisateur se met en scène dans un rêve éveillé, ponctué de références visuelles et narratives au cinéma iranien qui s’entrechoquent avec la redécouverte douce-amère d’un temps révolu. Inattendu, drôle et poétique.» (GIFF)

Rencontre cinéma
Lundi 9 décembre à 20h en présence du cinéaste
> Toutes les informations

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