3 janvier


Le P'tit CityClub

15h

Dounia, le grand pays blanc

DÈS 6 ANS

De Marya Zarif et André Kadi
Animation, Canada, 2023, 50 minutes, en français, 6/8 ans

Dounia et ses grands-parents, après avoir dû partir de chez eux, apprivoisent le Canada, ce nouveau pays qui les accueille: les saisons, les spécialités culinaires, les langues… Dans ce village rural, ce sont trois cultures qui se rencontrent: la syrienne de Dounia, la québécoise de Rosalie et l’autochtone de Miguizou. Dounia doit aussi vivre avec les traumatismes de la guerre et surmonter l’absence de son père. Heureusement, son nouvel entourage l'aide à avancer…
Après Dounia et la princesse d'Alep (projeté en 2023 au CityClub), qui narrait l'exil de Dounia et sa famille quittant leur pays en guerre, Marya Zarif et André Kadi racontent avec douceur la nouvelle vie de Dounia au Canada. Le duo réalise un film sobre et élégant, abordant avec finesse les thématiques de l'asile et des séquelles de la guerre.

SÉANCE RELAX
Dimanche 12 janvier à 14h30
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant qui a des besoins spécifiques: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.
Toutes les infos sur l'association Relax Culture: www.relax-culture.ch

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre 2024
> Le programme de janvier à mai 2025

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant

films du mois

16h30

Animale

D'Emma Benestan
Fiction, France/Belgique/Arabie saoudite, 2024, 1h40, en français, 16/16

Nejma s’entraîne dur pour réaliser son rêve et remporter la prochaine course camarguaise, un concours où l’on défie les taureaux dans l’arène. Mais alors que la saison bat son plein, des disparitions suspectes inquiètent les habitants. Très vite, la rumeur se propage: une bête sauvage rôde…

Après Fragile, la cinéaste franco-algérienne Emma Benestan s'empare du film de genre pour son deuxième long-métrage, présenté à la Semaine de la Critique à Cannes. Elle propose un manifeste féministe et écologique fort, avec en tête d'affiche la jeune comédienne Oulaya Amamra vue dans Divines ou Divertimento.

«Nejma vient d’un endroit où tout la rejette, c’est pour ça d’ailleurs qu’elle en fait beaucoup! Elle finit par voir la violence qui existe autour d’elle: les petites phrases rabaissantes de certains gars de la bande, le speaker qui annonce son entrée dans l’arène, rappelant qu’elle est la seule femme parmi les hommes… Elle est mise à l’honneur, mais au moindre dérapage, on lui fait comprendre qu’elle n’a pas vraiment sa place dans le groupe. Fragile interrogeait la fragilité chez les hommes. Avec Animale, j’avais envie d’interroger la puissance d’une femme, une puissance qui fait peur, mais aussi le prix à payer pour acquérir cette puissance et cette force.» (Emma Benestan)

«Un film intriguant, empreint d’imaginaire horrifique.» (Télérama)

«Animale est un des grands chocs de la saison, un film fantastique rare, original, beau, écologique, et engagé!» (L'Écran Fantastique)

«Mêlant chronique sociale, film de genre et sujet de société post-#Metoo, Animale épate et impressionne par la façon dont le film réussi cette fusion inédite et prend un détour fantastique pour évoquer une terrible agression sexuelle.» (Le Parisien)

«Avec Animale, Emma Benestan signe un admirable tour de force. Non seulement celle-ci opère un grand écart stylistique, s'éloignant des rivages de la comédie romantiques qu'elle foulait avec Fragile, son premier film sorti en 2021, mais elle touche aussi à l'un des genres les plus ambitieux à aborder – le film de genre.» (Vogue)

«Avec ce conte horrifique, la cinéaste franco-algérienne Emma Benestan plonge son héroïne dans le milieu ultra-masculin de la course camarguaise, où elle entend bien prendre le patriarcat par les cornes.» (L'Humanité)



films du mois

19h

oh, Canada

De Paul Schrader
Avec Richard Gere, Jacob Elordi, Uma Thurman
Fiction, États-Unis, 2024, 1h35, v.o. s-t fr., 16/16

Un célèbre documentariste canadien accorde une ultime interview à l’un de ses anciens élèves, pour dire enfin toute la vérité sur ce qu’a été sa vie. Une confession filmée sous les yeux de sa dernière épouse…

Paul Schrader adapte le roman Foregone de Russell Banks et retrouve Richard Gere, plus de quarante ans après American Gigolo. Il réalise un film-puzzle introspectif, présenté en compétition à Cannes, sur un cinéaste au crépuscule de sa vie. Oh, Canada est projeté en première suisse et en exclusivité en janvier au Cinéma CityClub.

«Quand mon ami, l’écrivain Russell Banks, est tombé malade, je jonglais entre différentes idées. J’ai compris que la mortalité devait être l’objet de mon prochain film. Russell avait écrit un livre à ce sujet lorsqu’il était bien portant: Foregone ("Inéluctable"). Il avait souhaité l’intituler "Oh, Canada", mais c’était impossible à cause du livre Canada de l’auteur Richard Ford. Russell m’a demandé de donner au film son titre initial. C’est pourquoi "Foregone" s’intitule "Oh, Canada". Leonard, dans mon film, est devenu un documentariste célèbre après s’être enfui au Canada pour échapper à la guerre du Vietnam. Malade chez lui à Montréal, il donne une interview à ses anciens étudiants. "J’ai passé ma vie à obtenir des gens qu’ils me confient leur vérité", dit-il. "Maintenant, c’est à mon tour."» (Paul Schrader)

«Plus Schrader assume la substitution des corps d’un plan à l’autre, plus il se rapproche d’une conception du cinéma opposée à toute unification identitaire. Chaque plan institue une différence d’avec soi, son corps, sa parole.» (Cahiers du cinéma)

«Une approche du storytelling tout en digressions et en mystères insolubles qui, en contrevenant à tous les codes de linéarité, transmet remarquablement l’arborescence un peu bordélique qu’est l’existence – les choix que l’on faits, parfois sans raison, juste sur la foi de l’instinct, d’une peur soudaine, d’un hasard.» (CinemaTeaser)

«Les retrouvailles entre Paul Schrader et Richard Gere, plus de 40 ans après American Gigolo, sont aussi bouleversantes que crépusculaires. Un jeu de miroir sur fond de mort, de vieillesse et d'héritage, qui ne pouvait que nous toucher.» (Konbini)



films du mois

21h

Gaucho Gaucho

De Michael Dweck et Gregory Kershaw
Doc., États-Unis/Argentine, 2024, 1h24, v.o. s-t fr., 16/16

Gaucho Gaucho suit un groupe de cowboys et cowgirls argentins qui vivent au-delà des frontières du monde moderne. Confrontés à la fragilité de leur mode de vie, évoluant entre passé et présent, rêve et réalité, ces hommes et ces femmes de tout âge transmettent leurs histoires et partagent leur lutte pour la liberté…

Primé à Sundance, projeté sur la Piazza Grande de Locarno, Gaucho Gaucho brosse le portrait d'une communauté argentine entretenant des liens profonds avec la nature environnante et poursuivant ses traditions défiant la modernité et la société contemporaine. Un documentaire saisissant, porté par de sublimes images en noir et blanc.

«Être "Gaucho Gaucho", c’est être un vrai gaucho: respecter le code d’honneur, connaître les chansons, porter les vêtements. L’identité gaucho recèle une liberté rare dans le monde moderne. Elle a été notre fanal pendant deux ans.» (Michael Dweck et Gregory Kershaw)


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