9 janvier


films du mois

18h

Gaucho Gaucho

De Michael Dweck et Gregory Kershaw
Doc., États-Unis/Argentine, 2024, 1h24, v.o. s-t fr., 16/16

Gaucho Gaucho suit un groupe de cowboys et cowgirls argentins qui vivent au-delà des frontières du monde moderne. Confrontés à la fragilité de leur mode de vie, évoluant entre passé et présent, rêve et réalité, ces hommes et ces femmes de tout âge transmettent leurs histoires et partagent leur lutte pour la liberté…

Primé à Sundance, projeté sur la Piazza Grande de Locarno, Gaucho Gaucho brosse le portrait d'une communauté argentine entretenant des liens profonds avec la nature environnante et poursuivant ses traditions défiant la modernité et la société contemporaine. Un documentaire saisissant, porté par de sublimes images en noir et blanc.

«Être "Gaucho Gaucho", c’est être un vrai gaucho: respecter le code d’honneur, connaître les chansons, porter les vêtements. L’identité gaucho recèle une liberté rare dans le monde moderne. Elle a été notre fanal pendant deux ans.» (Michael Dweck et Gregory Kershaw)



films du mois

20h

Animale

D'Emma Benestan
Fiction, France/Belgique/Arabie saoudite, 2024, 1h40, en français, 16/16

Nejma s’entraîne dur pour réaliser son rêve et remporter la prochaine course camarguaise, un concours où l’on défie les taureaux dans l’arène. Mais alors que la saison bat son plein, des disparitions suspectes inquiètent les habitants. Très vite, la rumeur se propage: une bête sauvage rôde…

Après Fragile, la cinéaste franco-algérienne Emma Benestan s'empare du film de genre pour son deuxième long-métrage, présenté à la Semaine de la Critique à Cannes. Elle propose un manifeste féministe et écologique fort, avec en tête d'affiche la jeune comédienne Oulaya Amamra vue dans Divines ou Divertimento.

«Nejma vient d’un endroit où tout la rejette, c’est pour ça d’ailleurs qu’elle en fait beaucoup! Elle finit par voir la violence qui existe autour d’elle: les petites phrases rabaissantes de certains gars de la bande, le speaker qui annonce son entrée dans l’arène, rappelant qu’elle est la seule femme parmi les hommes… Elle est mise à l’honneur, mais au moindre dérapage, on lui fait comprendre qu’elle n’a pas vraiment sa place dans le groupe. Fragile interrogeait la fragilité chez les hommes. Avec Animale, j’avais envie d’interroger la puissance d’une femme, une puissance qui fait peur, mais aussi le prix à payer pour acquérir cette puissance et cette force.» (Emma Benestan)

«Un film intriguant, empreint d’imaginaire horrifique.» (Télérama)

«Animale est un des grands chocs de la saison, un film fantastique rare, original, beau, écologique, et engagé!» (L'Écran Fantastique)

«Mêlant chronique sociale, film de genre et sujet de société post-#Metoo, Animale épate et impressionne par la façon dont le film réussi cette fusion inédite et prend un détour fantastique pour évoquer une terrible agression sexuelle.» (Le Parisien)

«Avec Animale, Emma Benestan signe un admirable tour de force. Non seulement celle-ci opère un grand écart stylistique, s'éloignant des rivages de la comédie romantiques qu'elle foulait avec Fragile, son premier film sorti en 2021, mais elle touche aussi à l'un des genres les plus ambitieux à aborder – le film de genre.» (Vogue)

«Avec ce conte horrifique, la cinéaste franco-algérienne Emma Benestan plonge son héroïne dans le milieu ultra-masculin de la course camarguaise, où elle entend bien prendre le patriarcat par les cornes.» (L'Humanité)


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