Pour une exposition qui n’a finalement pas eu lieu, le Centre Pompidou avait demandé au cinéaste de répondre en images à la question: "Où en êtes-vous, Leos Carax?". Il tente une réponse, pleine d’interrogations. Sur lui, sur "son" monde…
«Le cinéaste fait son introspection dans un film de montage où il déploie largement son imagination sensorielle.» (
Le Monde)
«À la commande d’un film pour une exposition qui n’a jamais eu lieu, Leos Carax a choisi de répondre par un sublime geste cinématographique: la lettre filmée. Dans ce tendre film, le cœur balance entre souvenirs cinéphiles et élégie de la filiation d’un citoyen-filmeur parcouru par l’amour.» (
Bande à part)
«C’est pas moi documente le vertige d’un cinéaste jouant avec des images qui perdent leur sens, décharnées. On n’en voit plus que l’envers, la fabrication sur fond de ténèbres. Où en est-il, Leos Carax? Il pleure et rit dans un grand nulle part, là où il fait tout noir.» (
Cahiers du cinéma)
Le cinéaste s’émeut que les images, comme nos yeux, ne clignent plus. Son film cligne bien. Poétique et généreux. Et par le jeu d’un montage incroyablement touffu et limpide, s’opère un vertige. C’est pas moi, c’est bien lui. (
Première)
«Surplombé par le fantôme de son idole, Jean-Luc Godard, le moyen-métrage du cinéaste est ponctué d’images mélancoliques, de visages familiers et d’extraits de home movies émouvants.» (
Libération)
«Le film est à la fois un requiem et une ode à la vie.» (Télérama)