20 janvier


films du mois

18h

Animale

D'Emma Benestan
Fiction, France/Belgique/Arabie saoudite, 2024, 1h40, en français, 16/16

Nejma s’entraîne dur pour réaliser son rêve et remporter la prochaine course camarguaise, un concours où l’on défie les taureaux dans l’arène. Mais alors que la saison bat son plein, des disparitions suspectes inquiètent les habitants. Très vite, la rumeur se propage: une bête sauvage rôde…

Après Fragile, la cinéaste franco-algérienne Emma Benestan s'empare du film de genre pour son deuxième long-métrage, présenté à la Semaine de la Critique à Cannes. Elle propose un manifeste féministe et écologique fort, avec en tête d'affiche la jeune comédienne Oulaya Amamra vue dans Divines ou Divertimento.

«Nejma vient d’un endroit où tout la rejette, c’est pour ça d’ailleurs qu’elle en fait beaucoup! Elle finit par voir la violence qui existe autour d’elle: les petites phrases rabaissantes de certains gars de la bande, le speaker qui annonce son entrée dans l’arène, rappelant qu’elle est la seule femme parmi les hommes… Elle est mise à l’honneur, mais au moindre dérapage, on lui fait comprendre qu’elle n’a pas vraiment sa place dans le groupe. Fragile interrogeait la fragilité chez les hommes. Avec Animale, j’avais envie d’interroger la puissance d’une femme, une puissance qui fait peur, mais aussi le prix à payer pour acquérir cette puissance et cette force.» (Emma Benestan)

«Un film intriguant, empreint d’imaginaire horrifique.» (Télérama)

«Animale est un des grands chocs de la saison, un film fantastique rare, original, beau, écologique, et engagé!» (L'Écran Fantastique)

«Mêlant chronique sociale, film de genre et sujet de société post-#Metoo, Animale épate et impressionne par la façon dont le film réussi cette fusion inédite et prend un détour fantastique pour évoquer une terrible agression sexuelle.» (Le Parisien)

«Avec Animale, Emma Benestan signe un admirable tour de force. Non seulement celle-ci opère un grand écart stylistique, s'éloignant des rivages de la comédie romantiques qu'elle foulait avec Fragile, son premier film sorti en 2021, mais elle touche aussi à l'un des genres les plus ambitieux à aborder – le film de genre.» (Vogue)

«Avec ce conte horrifique, la cinéaste franco-algérienne Emma Benestan plonge son héroïne dans le milieu ultra-masculin de la course camarguaise, où elle entend bien prendre le patriarcat par les cornes.» (L'Humanité)



films du mois

20h

C'est pas moi

De Leos Carax
Doc., France, 2024, 42 minutes, en français, 16/16

Pour une exposition qui n’a finalement pas eu lieu, le Centre Pompidou avait demandé au cinéaste de répondre en images à la question: "Où en êtes-vous, Leos Carax?". Il tente une réponse, pleine d’interrogations. Sur lui, sur "son" monde…

Le réalisateur de Pola X, Holy Motors ou Annette signe un moyen-métrage sous la forme d'une lettre filmée. Il en résulte un essai cinématographique et poétique, revisitant sa filmographie, son rapport au cinéma et son parcours de vie.

«Le cinéaste fait son introspection dans un film de montage où il déploie largement son imagination sensorielle.» (Le Monde)

«À la commande d’un film pour une exposition qui n’a jamais eu lieu, Leos Carax a choisi de répondre par un sublime geste cinématographique: la lettre filmée. Dans ce tendre film, le cœur balance entre souvenirs cinéphiles et élégie de la filiation d’un citoyen-filmeur parcouru par l’amour.» (Bande à part)

«C’est pas moi documente le vertige d’un cinéaste jouant avec des images qui perdent leur sens, décharnées. On n’en voit plus que l’envers, la fabrication sur fond de ténèbres. Où en est-il, Leos Carax? Il pleure et rit dans un grand nulle part, là où il fait tout noir.» (Cahiers du cinéma)

Le cinéaste s’émeut que les images, comme nos yeux, ne clignent plus. Son film cligne bien. Poétique et généreux. Et par le jeu d’un montage incroyablement touffu et limpide, s’opère un vertige. C’est pas moi, c’est bien lui. (Première)

«Surplombé par le fantôme de son idole, Jean-Luc Godard, le moyen-métrage du cinéaste est ponctué d’images mélancoliques, de visages familiers et d’extraits de home movies émouvants.» (Libération)

«Le film est à la fois un requiem et une ode à la vie.» (Télérama)

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