« Je suis Népalais de l'ethnie Madhesi. J'ai grandi dans un environnement où, au moins une fois par jour, j'étais accusé d'être entré clandestinement au Népal depuis l'Inde ou de risquer d'être arrêté par la police en raison de la couleur de ma peau. Récemment, à la suite de la guerre civile et de l'introduction d'une nouvelle constitution, des centaines de milliers de Madhesis à la peau foncée sont descendus dans la rue pour réclamer l'égalité des droits avec la population à la peau plus claire. Le gouvernement a réagi en réprimant les manifestations, ce qui a entraîné la mort de plus de 100 personnes. Pooja, Sir se déroule de nos jours dans une ville frontalière entre le Népal et l'Inde, et s'inspire d'un cas réel, de mes expériences et de celles de ma femme et collaboratrice, Asha Magrati, qui joue le rôle de Pooja et a écrit le scénario avec moi. Le choix du genre policier pour raconter cette histoire permet au public d'explorer les dessous de la communauté Madhesi à travers les yeux d'une détective à la peau claire. Ce qu'elle apprend au cours de son enquête sur l'enlèvement lui permet de mieux comprendre le racisme institutionnalisé auquel est confronté un tiers de la population népalaise. Je crois au pouvoir du cinéma pour aider les gens à comprendre les difficultés des autres et nos expériences communes de la vie et de la mort. Un échange de perspectives pourrait devenir quelque chose de magnifique, non seulement pour les Népalais, mais aussi pour les gens du monde entier, car la racisme, la discrimination et les frontières nationales sont des questions d'une importance majeure pour les communautés partout dans le monde aujourd'hui. »
« Un ensemble de femmes audacieux élève le film sociopolitique de Deepak
Rauniyar à de plus hauts sommets, comme une étoile filante étincelant
d'étonnement dans l'une des entrées les plus remarquables et
incontournables de la Mostra de Venise cette année.» (Niikhiil Akhiil,
Film Fest Report)
«Un thriller complexe sur une inspectrice de police queer, le tout au cœur des mouvements des minorités ethniques de 2015 au Népal.» (Cineuropa)
«Les décors sont traités avec une efficacité tendue, le suspense émanant du naturalisme de l'exécution.» (Screen International)