1 novembre


films du mois

15h

All That's Left of You

De Cherien Dabis
Fiction, Palestine, 2025, 2h25, v.o. arabe et anglais sous-titrée français, 12/16

Après qu’un adolescent palestinien a été entraîné dans une manifestation en Cisjordanie, sa mère raconte l’histoire de sa famille, faite d’espoir, de courage et de lutte acharnée, qui a conduit à ce moment fatidique.

Dans cette fresque familiale poignante et intime, l'actrice et réalisatrice d'origine jordano-palestinienne Cherien Dabis nous raconte l'histoire de trois générations d'une famille palestinienne sur près de 75 ans. Retenu dans la sélection officielle du Festival de Sundance 2025, et présenté en festival de New York à Shanghai en passant par Sydney, cette chronique épique et sensible porte en elle l'âme de toute une culture et de tout un pays meurtri.


"«L'approche apparemment simpliste de Dabis cache un objectif précis, qui s'avère payant.» (New York Magazine)

«L'approche de Dabis n'est jamais larmoyante, elle montre comment les choix effectués dans le cadre des relations peuvent avoir un impact non seulement sur les générations, mais aussi sur les cultures, et même transformer des amis en ennemis.» (RogerEbert)



films du mois

18h

Nino

De Pauline Loquès
Fiction, France, 2025, 1h48, en français, 16/16

Dans trois jours, Nino devra affronter une grande épreuve. D’ici là, les médecins lui ont confié deux missions. Deux impératifs qui vont mener le jeune homme à travers Paris, le pousser à refaire corps avec les autres et avec lui-même.

Lauréat du prix de la révélation à la Semaine de la Critique de Cannes, le jeune acteur québécois Théodore Pellerin porte magistralement ce récit qui nous entraine avec justesse dans les quelques jours suivant un diagnostic médical, et l'attente qui s'en suit… Une approche d'une grande délicatesse traitant un sujet complexe, pour un résultat bouleversant.


Pauline Loquès à propos de son film

« Le personnage de Nino est arrivé par hasard dans mon esprit, un peu comme une rencontre au coin d’une rue. Comme si j’avais croisé ce jeune homme aux vêtements larges, au phrasé hésitant, sur qui la maladie s’abat… Je voulais choisir un cancer qui touche les jeunes et dont on peut guérir, car il m’importait de sauver mon personnage. J’étais fâchée contre la maladie, il me fallait réinventer l’histoire, réparer ce qu’elle m’avait enlevé de manière symbolique. Je voulais aussi m’interroger sur les bénéfices d’un pareil traumatisme et voir si Nino pouvait en tirer profit dans son existence, s’il pouvait cheminer vers plus de lumière. »


« Réalisé par Pauline Loquès, ce premier long métrage frappe par sa grâce et sa précision dans la chronique d’une maladie, dont l’intrusion, aussi injuste que soudaine, bouleverse le rapport à la vie. » (Caroline Besse, Télérama)

« Le film se veut un objet ténu, presque chuchoté, mais nous cueille dans la finesse de ses choix : une certaine qualité d’intensité injectée dans chaque saynète, la ­justesse et la variété du casting, les dialogues qui contournent les écueils avec élégance et humour. Le tout s’organise autour de Théodore Pellerin, un jeune acteur québécois à la partition très précise, et au faux air de Buster Keaton. » (Le Monde)

« Avec une subtilité rare, la cinéaste filme magnifiquement ce personnage en suspens, perdu dans un Paris étrange où la mort semble rôder au tournant. Ce premier film témoigne déjà d’une grande maîtrise du récit dans un geste cinématographique d’une grande beauté formelle » (L'Humanité)



films du mois

20h

Miroirs No. 3

De Christian Petzold
Fiction, Allemagne, 2025, 1h26, v.o. sous-titrée français, 12/16

Lors d‘un week-end à la campagne, Laura, étudiante à Berlin, survit miraculeusement à un accident de voiture. Physiquement épargnée mais profondément secouée, elle est recueillie chez Betty, qui a été témoin de l‘accident et s’occupe d’elle avec affection. Peu à peu, le mari et le fils de Betty surmontent leur réticence, et une quiétude quasi familiale s’installe. Mais bientôt, ils ne peuvent plus ignorer leur passé, et Laura doit affronter sa propre vie.

Présenté à la Quinzaine des Cinéastes 2025, le titre du nouveau long-métrage de Christian Petzold fait référence à la pièce de Maurice Ravel « Une barque sur l'océan », la troisième de son œuvre « Miroirs ». Récit intime sur la sphère familiale et le deuil, Miroirs No. 3 est un portrait de famille où chacune et chacun gère à sa façon ses traumatismes, ses pertes, et naviguent en allant de l'avant comme ils le souhaitent, au mieux.


« Grand cinéaste du deuil, du double et de l'identité, Christian Petzold, à qui l'on doit des merveilles telles que Phoenix, Ondine ou Le Ciel rouge, tisse un film à la fois magistral et pudique, intense et minimaliste. Un conte de fées au cœur amer, l'histoire délicate d'êtres hantés par une absence et bouleversés de voir la vie retrouver son chemin. » (Le Point)

« Miroirs No. 3 brille par une forme de dépouillement, d’élégant classicisme. » (Bruno Deruisseau, Les Inrockuptibles)

« Entre hors-champ et lignes de fuite symboliques, la mise en scène minérale et épurée du cinéaste allemand se fait le reflet du mystère abyssal de ses deux héroïnes. Superbe. » (Xavier Leherpeur, L'Obs)


novembre 2025      
LMMJVSD
1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30
À lʼaffiche Films du mois Événements Le P'tit CityClub Ciné-seniors Billetterie Le bar LʼAssociation Location Soutiens Presse Lʼéquipe Infos pratiques Archives Home


Sʼinscrire aux newsletters





calendrier