


Présenté en Première à Cannes, le nouveau film de Kirill Sebrennikov cinéaste russe expérimentant les formes et les langages sans jamais s'installer dans l'attendu, La disparition de Josef Mengele est une adaptation du roman du même nom d'Olivier Guez, lauréat du prix Renaudot 2017. Porté par l'acteur Auguste Diehl, glaçant dans son interprétation, le film invite à se questionner sur la banalité du mal, sans jamais l'excuser.
« Kirill Serebrennikov raconte davantage l'histoire d'un homme incapable d'ouvrir les yeux que celle d'un tortionnaire. Une vraie leçon d'Histoire et une leçon bienvenue en ces temps d'irrationalité. » (Benjamin Bidolet, Abus de Ciné)
« Si ces images abjectes enfreignent en connaissance de cause le tabou de la représentation des camps, elles offrent un contrechamp terrible et nécessaire à l’angle mort choisi par Jonathan Glazer dans La Zone d’intérêt qui avait laissé l’atrocité du génocide hors champ. Dans les pas de son compatriote Elem Klimov, Serebrennikov nous oblige à voir. Et à trembler. » (Jérémie Couston, Télérama)
« Il est question d’une humanité qui n’a pas fini de converser avec ses fantômes et de craindre leur menace, la permanence de la barbarie parmi les tyrans et totalitarismes de notre temps. » (Nathalie Chifflet, Le Dauphin Libéré)

« Chapitré par saisons, d’un printemps à l’autre, "L’Amour qu’il nous reste" se pare aussi d’un humour à froid, grâce notamment à quelques passages oniriques représentant ces choses que l’on peut parfois s’imaginer, notamment par désir qu’un karma vienne rétablir une certaine justice. S’amusant avec ces représentations, l’auteur questionne aussi la virilité du père, tandis qu’il affirme le désir d’émancipation de la mère, au sein de cette comédie dramatique surprenante et pleine de tendresse où la nature islandaise, filmée en gros plan joue le rôle ponctuel de facteur d’apaisement. » (Olivier Bachelard, Abus de Ciné)

Après Toni en famille en 2023, le jeune réalisateur Nathan Ambrosioni retrouve l'actrice Camille Cottin pour son troisième-long métrage, traitant de la famille et du droit de disparaître, accompagnés de l'autrice, chanteuse et actrice Juliette Armanet. Cinéaste prodige, Nathan Ambrosioni est considéré comme l'un des plus prometteurs de sa génération et sera présent au Cinéma CityClub pour présenter son film le mardi 9 décembre.
« Le jeune cinéaste n’a pas son pareil pour reconstituer des moments d’enfance justes, crédibles et qui transpirent la véracité. Des instants pris sur le vif ou préparés mais qui, dans les deux cas, sonnent vrai. » (Jorik Vesperhaven, Sens Critique)
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