11 mai


films du mois

16h30

Notre Monde

De Luàna Bajrami
Fiction, Kosovo, France, 2023, 1h34, v.o. s-t fr., 16/16

Kosovo, 2007. Zoé et Volta quittent leur village reculé pour intégrer l’université de Pristina. À la veille de l’indépendance, entre tensions politiques et sociales, les deux jeunes femmes se confrontent au tumulte d’un pays en quête d’identité dont la jeunesse est laissée pour compte…

Réalisé par l'actrice et réalisatrice franco-kosovare Luàna Bajrami, Notre Monde brosse le portrait de la jeunesse kosovare d'après-guerre, tiraillée entre tradition et mondialisation, douleur et résilience. Un film notamment présenté à la Mostra de Venise.

«La cinéaste filme une génération sacrifiée, le rien sans artifices et l’heure des choix: Zoé fait le sien, Volta la juge. La mise en scène où tout était jusqu’alors vu du point de vue des deux filles sépare alors les (incroyables) actrices. L’image a du grain, le film, du caractère.» (L'Obs)

«Deux jeunes filles et leurs illusions perdues dans un Kosovo en miettes. Un second long métrage puissant, par l’actrice et réalisatrice franco-kosovare Luàna Bajrami.» (Télérama)

«Un long-métrage très juste, porté par le jeu lumineux de ses jeunes actrices.» (Le Parisien)

«Le film a cette qualité de faire régner à l’intérieur de sa fiction le sentiment d’une fuite permanente, qui confère à l’ensemble un halo fantomatique, fané comme un vieux souvenir.» (Les Inrockuptibles)

rencontre
Mardi 30 avril à 20h, projection en présence de la cinéaste
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films du mois

18h30

Augure

de Baloji
Fiction, Belgique, Pays-Bas, République du Congo, Belgique, Pays-Bas, 2023, 1h30, en français, 16/16

Après 15 ans d’absence, Koffi retourne au Congo pour présenter sa femme, enceinte, à sa famille. Considéré comme un sorcier par les siens, il rencontre trois autres personnages qui, comme lui, veulent s’affranchir du poids des croyances et de leur assignation. Seule l’entraide et la réconciliation leur permettront de se détacher de la malédiction qui les touche…

Un premier long-métrage impressionnant et bouillonnant de Baloji, musicien et artiste belgo-congolais. Se réclamant du surréalisme, le rappeur et désormais cinéaste réalise un conte choral féministe, empreint de réalisme magique et d'une inventivité formelle des plus stimulantes. Présenté et primé à Cannes, Augure a été choisi pour représenter la Belgique dans la course aux Oscars du Meilleur film international.

«Le délitement du récit fabuleux et le glissement de sa matière vers le féminin sont ce qui passionne en premier lieu dans Augure, œuvre foisonnante, insaisissable, sur le mystique comme mode de vie et de contrôle – du corps des femmes notamment.» (Les Inrockuptibles)

«La force visuelle de ce premier film et les sensations prodiguées font d'Augure une expérience inédite. Unique.» (Bande à part)

«Une plongée hallucinatoire, politique autant que furieusement féministe dans les contradictions culturelles et la beauté rageuse d’un pays si proche et cependant si loin de son auteur.» (La Septième Obsession)

«Les personnages semblent hantés par des deuils impossibles, des doubles virtuels, ce qu’on attend d’eux et qu’ils ne seront jamais, le cinéaste aussi peut-être, parvenant à transmettre ces obsessions, laissant l’espace à chacun d’y projeter ses propres doutes. La troublante beauté visuelle de l’univers déployé par le cinéaste, servie par une direction artistique aussi singulière que spectaculaire entre en dialogue avec la trajectoire des quatre héros, remarquablement interprétés par Marc Zinga (vu dans Tori et Lokita), Eliane Umuhire (Neptune Frost), l’incroyable Yves-Marina Gnahoua (comédienne de théâtre vue dans le très percutant documentaire Sans frapper) et le jeune Marcel Otete Kabeya dans son premier rôle.» (Cineuropa)

«Baroque et bouillonnant.» (Le Monde)

rencontre
Mardi 7 mai à 20h30, projection en présence du cinéaste
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films du mois

20h30

Inshallah a Boy

d'Amjad Al Rasheed
Fiction, Jordanie, France, Arabie Saoudite, Qatar 2023, 1h53, v.o. s-t fr., 12/16

Jordanie, de nos jours. Après la mort soudaine de son mari, Nawal, 30 ans, doit se battre pour sa part d’héritage – afin de sauver sa fille et sa maison – dans une société où avoir un fils changerait la donne…

S'inspirant librement d'une histoire survenue dans sa famille, le cinéaste jordanien réalise un film au récit haletant, qui aborde la violence et le systématisme d’une société patriarcale et répressive. Primé à la Semaine de la critique à Cannes et choisi pour représenter la Jordanie aux Oscars 2024.

«Cette œuvre intimiste sur les ravages du patriarcat est aussi un thriller féministe admirablement mené. Avec un sens du suspense digne d’un polar hitchcockien.» (Bande à part)

«Cette fiction lucide, mise en scène avec sens très affûté du découpage, est une révélation.» (L'Obs)

«Inchallah un fils est un premier film de rage et d’espoir, Amjad Al Rasheed un réalisateur surdoué et Mouna Hawa une actrice éblouissante.» (Franceinfo Culture)


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