février   


Rencontre cinéma

mardi 4 février
20h

Rencontre: Didy de Gaël Kamilindi et François-Xavier Destors

Le cinéaste et comédien Gaël Kamilindi vient présenter son premier long-métrage documentaire Didy, réalisé en collaboration avec François-Xavier Destors. Dans ce film, à travers l'histoire de sa mère Didy, c'est celle de millions de gens qu'il raconte en revenant sur les moment sombres du Rwanda et du Burundi, à la recherche d'une vérité tangible par laquelle faire sépulture.

Didy DE Gaël Kamilindi et François-Xavier Destors
(Documentaire, Suisse/France/Rwanda/Burundi. 1h24, V.O. FR, 16/16) – Gaël n’avait que cinq ans lorsque sa mère, Didy, est morte. Les souvenirs de sa présence se sont depuis perdus dans la fureur des guerres civiles, du génocide et du sida qui ont ravagé le Burundi puis le Rwanda et qui ont précipité son exil vers la Suisse. En revenant au Rwanda 30 ans plus tard, il se risque à rouvrir les pages de son histoire familiale en partant à la rencontre de celles et ceux qui ont connu sa mère. A travers sa mémoire, c’est le portrait de toute une génération de femmes rwandaises qui se dévoile.

«Comment faire sépulture quand il n'y a pas de corps ?» c’est la question que pose didy, film d'enquête hybride qui retrace les guerres civiles, l’arrivée du VIH, les violences inouïes et les discriminations vécues par le peuple Tutsi dès les années 1960.
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
Achetez vos places
    ma 4.2  /  20h


Rencontre cinéma

mercredi 5 février
20h

Rencontre: Se souvenir d'une ville de Jean-Gabriel Périot

Avec un style propre de montage qui interroge la violence et l'histoire à partir de films et d'archives photographiques, Jean-Gabriel Périot, César du meilleur film documentaire en 2023 avec Retour à Reims, présente son nouveau film traitant du siège de Sarajevo et des cinéastes ayant documenté celui-ci.

Se souvenir d'une ville de Jean-Gabriel PérIot
(Documentaire, France, 2024, 1h49, en français, 16/16) –
Le siège de Sarajevo a duré d’avril 1992 à février 1996. 1425 jours, pendant lesquels les jeunes hommes de la ville ont été mobilisés pour la défendre ; des jours où certains d'entre eux ont choisi de prendre leur caméra pour contrer par l'image la violence qui s'abattait sur eux. 30 ans après, quel regard ces cinéastes portent-ils sur leurs images d’alors, sur cette guerre sans fin et sur leurs craintes qu’elle ne reprenne ?
«Ce documentaire au dispositif simple, souvent apparent puisque Jean-Gabriel Périot se filme en train de filmer, sert d’introspection de la mémoire dans une démarche salutaire d’égal à égal.» (Eléonore Houée, L'Humanité)
«Durant le Siège de Sarajevo, des cinéastes continuèrent à filmer. Jean-Gabriel Périot exhume ces films et donne la parole à leurs auteurs dans ce documentaire riche et brillant, dont on partagera ou pas certains partis pris, mais qui remue et interroge.» (Gaël Raye, Les Fiches du Cinéma)


INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
Achetez vos places
    me 5.2  /  20h


Film et concert

samedi 8 février
18h30

Film et concert: «Comme l'oiseau» avec Louise Knobil

CONCERT du large ensemble de la contrebassiste Louise Knobil, précédé du film Bird d'Andrea Arnold

Une soirée légère et virevoltante comme un oiseau, où la fougue des compositions de la contrebassiste Louise Knobil, ici dans une formule atypique et chorale, rencontre celle, forte et touchante, des protagonistes de l'extraordinaire film Bird d'Andrea Arnold.

21h: CONCERT du large ensemble de Louise Knobil
Sa chevelure chatoyante et toujours joyeusement en pétard en dit long de l'énergie qui anime la contrebassiste, chanteuse et compositrice Louise Knobil. Après deux EP remarqués à l'international et des tournées pour le moins à rallonge en quartet, la musicienne nous invite cette fois à plonger dans son univers mêlant jazz, paillettes, chanson française et fantastique impertinence dans une formule Large Ensemble. Elle vient au CityClub aux côtés de la virtuose guitariste Mareille Merck et d'un ensemble choral de fine facture dont elle signe également les arrangements. Inspirée par des figures emblématiques comme Esperanza Spalding, Charles Mingus et Boris Vian, l'étoile montante du jazz helvétique transforme ainsi son journal intime musical en une aventure poétique inédite où se tissent chroniques amoureuses, insomnies chroniques et recettes de pesto dans un heureux dédale de cordes et de voix.

Avec: Justine Tornay (voix et bugle), Jeanne Pâris (voix), Dominique Hunziker (voix), Ines Halimi (voix), Mareille Merck (guitare), et Louise Knobil (contrebasse)


Concert précédé à 18h30 du FILM Bird D'Andrea Arnold
(Fiction, Royaume-Uni, 2024, 1h58, v.o. s-t fr., 14/16) – À 12 ans, Bailey vit avec son frère Hunter et son père Bug, qui les élève seul dans un squat au nord du Kent. Bug n'a pas beaucoup de temps à leur consacrer et Bailey, qui approche de la puberté, cherche de l'attention et de l'aventure ailleurs.
«Le miracle de Bird, film baigné de musique et d'émotions en sourdines tient tout entier dans sa volonté, branchée sur celle de sa protagoniste, de ne rien lâcher de sa fantaisie, puissant filtre à abjection qui rend tolérable jusqu'aux penchants les plus sordides des êtres et agrandit, jusqu'à lui faire occuper tout l'écran, la plus minuscule expression d'amour et de prévenance.» (Olivier Lamm, Libération)

liens
> Page youtube de Louise Knobil
> Page instagram de Louise Knobil

INFOS PRATIQUES
Portes : 18h, Film : 18h30, Concert : 21h
Tarifs : 25.- (plein) / 20.- (étudiant·e·s, avs, ac, ai, ri, carteculture)
Petite restauration sur place
Achetez vos places
    sa 8.2  /  18h30


Rencontre cinéma

mercredi 12 février
20h

Rencontre: La Mer au loin de Saïd Hamich Benlarbi

Situé dans les années 90 et couvrant une décennie, La Mer au loin est une histoire d'exil qui se raconte sur la durée, tout comme l'exil lui-même ne peut se comprendre qu'avec les années qui passent. Bercé de mélodies raï, style de musique qui a connu son âge d'or à Marseille au début des années 90, le film prend la forme d'un roman d'apprentissage pour nous raconter la vie de Nour, jeune marocain arrivé à Marseille.

La Mer au loin de Saïd Hamich Benlarbi
(Fiction, France / Maroc / Belgique / Qatar, 2024, 1h57, en français, 16/16) –
Nour, 27 ans, a émigré clandestinement à Marseille. Avec ses amis, il vit de petits trafics et mène une vie marginale et festive… Mais sa rencontre avec Serge, un flic charismatique et imprévisible, et sa femme Noémie, va bouleverser son existence.imprévisible, et sa femme Noémie, va bouleverser son existence. De 1990 à 2000, Nour aime, vieillit et se raccroche à ses rêves.

«Émouvant mélodrame sur l’exil que le second long métrage signé Saïd Hamich Benlarbi. L’humanité touche dans chaque scène, et l’ampleur romanesque emporte, sur les dix années de récit marseillais, entre ici (la France) et là-bas (le Maroc). La richesse et la complexité des personnages font aussi tout le sel de cette fresque, rythmée par les mélodies du raï. La vision d’un cinéaste lucide et mélancolique à la fois, avec une grande générosité.» (Olivier Pélisson, Semaine de la Critique, Cannes)
À L'AFFICHE EN FéVRIER
> Toutes les projections

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
Achetez vos places
    me 12.2  /  20h

janvier 2025      
LMMJVSD
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31
À lʼaffiche Films du mois Événements Le P'tit CityClub Ciné-seniors Billetterie Le bar LʼAssociation Location Soutiens Presse Lʼéquipe Infos pratiques Archives Home


Sʼinscrire aux newsletters





événements