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Le P'tit CityClub

Vanille

DèS 5 ANS

courts-métrages, 50 minutes, en français, 0/6 ans

Vanille, petite fille parisienne fraîchement arrivée en Guadeloupe, va être plongée dans une aventure exotique et teintée de mystère, à la rencontre de personnages pittoresques et d'une fleur magique, le tout relevé d'un zeste de langue créole. Voilà des vacances qui promettent d'être riches en rebondissements! Un film d’animation en 2D traditionnelle, réalisé à Genève par Guillaume Lorin, pour réfléchir sur notre identité et nos racines et voyager vers d’autres cultures.
En avant-programme, quatre autres petits films qui abordent les thèmes de la famille, des origines et des vacances.
DOSSIER D'ACTIVITÉS
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LE P'tit CityClub
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SÉANCE RELAX
Dimanche 10 avril à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.


films du mois

Retour à Reims

De Jean-Gabriel Périot
Doc., France, 2021, 1h13, en français, 16/16

À travers le texte du sociologue et philosophe Didier Eribon, narré par Adèle Haenel, Retour à Reims (Fragments) raconte une histoire intime et politique du monde ouvrier français du début des années 1950 aux gilets jaunes d’aujourd’hui.
Après une dizaine de films courts et trois longs-métrages (dont Une jeunesse allemande projeté au CityClub), Jean-Gabriel Périot nous embarque ici dans un montage particulièrement vivant et lumineux d’images d’archives. Un travail essentiel qui éclaire notamment la montée de l’extrême droite en France et les désillusions qui l’ont accompagnée. Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes en 2021, Retour à Reims (Fragments) est une ode à la classe ouvrière, trop souvent oubliée.
«Croisant les histoires collective et intime comme le réel et l’imaginaire, Retour à Reims vaut pour l’audace et la pertinence de son projet, comme pour l’aboutissement de sa réalisation. L’œuvre de l’un des rares documentaristes à ne pas sacrifier le cinéma à la prégnance du propos politique qui traverse son film.» (Télérama)
«Outre sa puissance visuelle, la force du film réside dans sa capacité à donner vie à toute une génération.» (Le Monde)
«En intercalant des images d’archives dans le récit, le cinéaste montre comment la fiction et les reportages ont enregistré le quotidien héroïque et tragique du prolétariat, avec les logements insalubres, les effrayantes conditions de travail, les corps détruits…» (L’Obs)
«Le montage d’archives trouve pleinement sa dynamique dans le tressage des voix, lorsque des témoignages, souvent face caméra, prolongent et précisent le texte lu par Adèle Haenel, ou lui apportent la nuance et le tremblé de l’incarnation.» (Cahiers du Cinéma)

Jean-Gabriel Périot à propos du film
«Dans tous mes films, j’ai besoin de la présence du corps dans l’image.
En travaillant les archives, je cherche les gros plans, les visages, les yeux, des détails de la peau… Les corps des travailleuses et des travailleurs, ces corps marqués, me bouleversent parce que je les connais, ils font partie de mon quotidien, et parce qu’à travers eux j’entraperçois une vie précise, je la sens. Il est d’autant plus important pour moi de les montrer qu’ils ont disparu des écrans. La publicité et les présentateurs et présentatrices de télévision, les stars, mais aussi les femmes et les hommes politiques, incarnent un corps social soigné et standardisé. Or la société est composée de corps différents, parfois malades et atteints, mais absents.» (texte paru dans le dossier de presse du film)
«Le livre m’avait d’abord entraîné émotionnellement. En tant qu’homosexuel de province qui travaille dans la culture, issu d’une famille non pas ouvrière mais de travailleurs isolés, j’ai beaucoup de points communs avec Didier Eribon. Le relire au moment où je me posais des questions sur mon statut de cinéaste et ma provenance de classe m’a fait apparaître autre chose: une histoire sociale, et surtout politique de la classe ouvrière française. Je me suis dit que s’il y avait un film à faire dans la France aujourd’hui, qui pousse Eric Zemmour et le Rassemblement National très haut, il serait là.» (texte paru dans Libération)


films du mois

Un Monde

De Laura Wandel
Fiction, Belgique, 2021, 1h12, en français, 10/14

Nora entre en primaire lorsqu’elle est confrontée au harcèlement dont son grand frère Abel est victime. Partagée entre son père qui l’incite à réagir, son besoin de s’intégrer et son frère qui lui demande de garder le silence, Nora se trouve prise dans un terrible conflit de loyauté...
Présenté au Festival de Cannes 2021 dans la sélection Un Certain Regard, Un Monde de la cinéaste belge Laura Wandel est une plongée immersive, à hauteur d’enfant, dans le monde de l’école, miroir de la violence et des enjeux de nos sociétés. Un premier long-métrage impressionnant et puissant.
«Ce que ce premier long métrage tenu de bout en bout nous dit du réel, sans jamais oublier de faire des images, d’être mouvement et son, est bien plus qu’un film à thèse, c’est une immersion, un voyage dans des sensations qui, bien que d’aujourd’hui, nous ramènent à notre enfance, à nos souvenirs et nos ressentis. C’est douloureux et poignant. Indispensable.» (Bande à part)
«Un Monde, premier long-métrage impressionnant de maîtrise signé par la Belge Laura Wandel, est une immersion complète dans l’univers impitoyable et assourdissant de l’école, en particulier de sa cour, une microsociété en soi. Un terrain de jeu et d’apprentissage, de conflit aussi, de rapport de force cruel allant jusqu’au harcèlement.» (Télérama)
«Porté par le regard attentif, précis et humaniste de Laura Wandel, incarné par des acteurs- enfants extraordinaires, Un Monde fait un sort à une vision disneyenne et bêtifiante de l’enfance. Dès le plus jeune âge, les gosses portent en charge à leur échelle les conflits de la société.» (Transfuge)
«Avec cette œuvre puissante, la cinéaste, d’une cour d’école, pose une loupe sur la violence de la société. C’est souvent dérangeant, toujours haletant et indubitablement brillant.» (L'Humanité)
«Un film magistral sur le harcèlement scolaire.» (Le Parisien)

Rencontre
Mercredi 27 avril à 20h, avant-première en présence de la cinéaste.
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POUR ALLER PLUS LOIN
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films du mois

The Souvenir: Part I

De Joanna Hogg
Avec Honor Swinton-Byrne, Tom Burke, Tilda Swinton
Fiction, Grande-Bretagne, États-Unis, 2019, 1h59, v.o. s-t fr., 16/16

Au début des années 1980, Julie, une jeune étudiante en cinéma qui se cherche encore, rencontre Anthony, un dandy aussi charismatique que mystérieux. Prise sous le charme de cet homme plus âgé, elle se lance aveuglément dans ce qui s’avère être sa première véritable histoire d’amour. Malgré les mises en garde de son entourage, Julie s’enferme peu à peu dans une relation toxique, qui pourrait bien menacer son avenir.
Une déclaration d’amour au cinéma, à son influence sur nos vies, avec l'épatante Honor Swinton-Byrne (la fille de Tilda Swinton, également au casting) et Tom Burke.
Voix majeure du cinéma britannique, injustement méconnue dans nos contrées, Joanna Hogg a été mainte fois primée pour son travail. The Souvenir: Part I a remporté le Grand Prix du festival de Sundance et The Souvenir: Part II était sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2021. Martin Scorsese a produit les deux parties et a maintes fois déclaré son admiration pour le travail de Hogg.
«Ce n'est pas un film, c'est une apparition. D'abord l'éblouissement de l'image, la plus belle qu'on ait vue depuis Kubrick et Barry Lyndon: vaporeuse, sensuelle... Du Fragonard sur Pellicule. Et puis l'émotion dévastatrice du récit...» (Le Point)
«Quatre heures d'intelligence et de pure délicatesse. Un sommet de fiction elliptique et impressionniste.» (Marie Claire)
«Une des révélations majeures de Cannes 2021, avec son étrange mélange de tons, partant du réalisme social pour aboutir à l’imaginaire de Powell et Pressburger!» (Positif)
«L’expérience de ces deux films (vu l’un à la suite de l’autre, ou non) est singulière. Comme une thérapie par le cinéma, la déflagration d’une histoire intime au ralenti. Mais surtout, elle tient par le charisme et la douceur d’Honor Swinton Byrne, actrice singulière dont les fractures, les sourires et les doutes deviennent de beaux moments de cinéma.» (Cinéma Teaser)
«Hogg ne se limite pas à filmer une version de sa propre histoire (Part I), mais aussi comment son alter ego pourrait filmer cette histoire (Part II). Télescopage qui permet à la cinéaste, sans jamais s’éloigner de son héroïne autofictionnelle, de convoquer également tout ce qui dépasse et entoure celle-ci et de donner au film une allure de liberté et d’imprévisibilité. (...) Le projet du film est de raconter dans un même mouvement la naissance d’une cinéaste et la naissance de la mélancolie.» (Cahiers du Cinéma)

THE SOUVENIR: PART ii, AUSSI EN MAI
> Toutes les projections

Rencontre cinéma

Rencontre: Rien à foutre

Le portrait d'une hôtesse de l'air et du désenchantement de la jeunesse contemporaine: présenté et primé à Cannes en 2021, Rien à foutre, le premier long-métrage d'Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, est un film où planent la mélancolie et la solitude modernes. Porté par Adèle Exarchopoulos, stupéfiante en hôtesse je-m'en-foutiste, Rien à foutre est à découvrir en avant-première en présence des cinéastes.

rien à foutre d'emmanuel marre et julie lecoustre
(Fiction, Belgique, France, 2021, 1h52, en français et anglais s-t fr, 16/16) – Cassandre, 26 ans, est hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost. Vivant au jour le jour, elle enchaîne les vols et les fêtes sans lendemain, fidèle à son pseudo Tinder «Carpe Diem». Une existence sans attaches, en forme de fuite en avant, qui la comble en apparence. Alors que la pression de sa compagnie redouble, Cassandre finit par perdre pied. Saura-t-elle affronter les douleurs enfouies et revenir vers ceux qu’elle a laissés au sol?
«Portant malicieusement bien son titre, ce premier long-métrage réjouissant ne ressemble à rien d’autre qu’à lui-même: découverte alternative au cinéma installé, et portrait judicieux de la jeunesse de son temps. Avec Adèle Exarchopoulos, irradiante.» (Bande à part)
«À l’aide d’un dispositif de mise en scène qui glane un fort sentiment de réel en mêlant improvisation et reconstitution minutieuse, Julie Lecoustre et Emmanuel Marre parviennent à raconter l’état émotionnel de la génération Y.» (Les Inrockuptibles)
«Marre et Lecoustre s’en remettent aux termes d’un hyperréalisme d’autant plus pertinent qu’il déborde la simple posture dénonciatrice, pour saisir les coordonnées bifaces du contemporain: séduction et brutalité, flottement et rentabilité, servitude et désinvolture, surprésence et absence à soi.» (Cahiers du cinéma)
«Le premier film d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, exploration intime et politique du quotidien d’une hôtesse de l’air, fascine par sa minutie.» (Libération)

Emmanuel Marre et Julie Lecoustre à propos du film
Rien à foutre est né d’une image, d’une double image, plutôt.
Un jour, je (ndlr: Emmanuel Marre) me suis retrouvé sur un vol Ryanair au premier rang, juste en face de l’hôtesse. Au décollage, je l’ai regardée: à l’évidence, elle allait très mal, comme si elle se débattait avec une blessure profonde. C’était une vision très forte. Et puis, il y a eu le "ding", elle a décroché sa ceinture et là, seconde image, elle a arboré un immense sourire et a commencé à sortir le chariot des boissons, proposer des trucs à vendre... La dichotomie entre ces deux images, ce moment d’introspection et cette agitation professionnelle, était puissante et amenait une question: qu’a-t-elle laissé au sol, cette jeune femme, avant de s’envoler? Plus tard, j’ai repensé à cette scène et à un tableau de Hopper, L’Ouvreuse, et j’ai eu envie de déplier cette double image. Le film est né de là, et non pas d’un personnage.
Au départ, nous voulions confier le rôle de Cassandre à une véritable hôtesse de l’air. Mais on avait quand même Adèle Exarchopoulos dans un coin de la tête, et quand on s’est décidés à la rencontrer, on a senti dès le premier rendez-vous que quelque chose résonnait avec elle. D’abord, on voit tout de suite que ce n’est pas la même fille que l’on voit dans les magazines. Et puis sa mélancolie, l’espèce de détresse qu’elle dégage, sa capacité à vriller tout à coup pour s’éteindre l’instant d’après, tout cela nous a convaincus qu’elle pouvait être Cassandre.

Bio cinéastes
Emmanuel Marre et Julie Lecoustre vivent et travaillent entre Paris et Bruxelles.
Emmanuel Marre réalise Le film de l'été (Prix Jean Vigo, Grand Prix au Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand) en 2017. En parallèle, il coscénarise le film suisse Ceux qui travaillent d'Antoine Russbach qui reçoit notamment le Quartz du Meilleur scénario aux Prix du cinéma suisse.
Julie Lecoustre rejoint Emmanuel Marre en 2018 pour écrire, penser et fabriquer le moyen-métrage D'un château l'autre (Pardino d’oro à Locarno).
En 2020, ils poursuivent leur collaboration en coréalisant Rien à foutre, premier long-métrage très attendu.

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Rencontre cinéma

Rencontre: À mort la sorcière

Présenté aux Journées de Soleure en début d'année, À mort la sorcière de la cinéaste Maria Nicollier et du journaliste Cyril Dépraz nous plonge dans l’univers des crimes de sorcellerie, dont la Suisse a tristement tenu l'un des premiers rôles en Europe. Un documentaire historique passionnant, à découvrir en présence des cinéastes.

À mort la sorcière de Maria Nicollier et Cyril Dépraz
(Doc., Suisse, 2022, 1h01, en français et en allemand avec s-t fr., 16/16) – La chasse aux sorcières a fait plus de 100'000 morts en Europe. La Suisse détient le record européen du nombre de bûchers. Pour la première fois, un film documentaire, qui a nécessité trois ans de recherche et de tournage, révèle les rouages d'une machine judiciaire implacable qui, souvent avec l’aide de la population, a mené au bûcher des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants.

Raconter une histoire suisse, par Cyril Dépraz et Maria Nicollier
La Suisse, et en particulier la Suisse romande, a connu l'une des plus féroces chasses aux sorcières d’Europe. Le film essaye de répondre à cette question fondamentale: pourquoi la Suisse a-t-elle allumé tant de bûchers?
Cette région a brûlé dix fois plus de sorcières que la France et cent fois plus que l'Italie, le plus souvent au travers d'une justice séculière et sous régime protestant. Les raisons de cette persécution à large échelle en Suisse sont multiples. La Suisse se trouve au cœur des conflits politico-religieux qui déchirent l’Europe et traumatisent ses populations. Elle-même est morcelée en de multiples petits territoires concurrents. Menés principalement par des autorités laïques, les procès de sorcellerie servent donc souvent à asseoir le pouvoir de potentats locaux. D’autres raisons expliquent sans doute ce triste record suisse, notamment le paysage effrayant des montagnes perçu comme hanté par les démons.
La chasse aux sorcières revêt dès le début un caractère collectif, celui d’une société hantée par la présence d’une conspiration de grande ampleur, se répandant rapidement et menaçant l’intégrité voire la survie de société: la secte diabolique. La chasse aux sorcières est donc considérée par les spécialistes comme l'une des plus grandes théories du complot de l’histoire européenne.
Notre documentaire explore et raconte cet univers fantasmé du féminin qui, paradoxalement d’ailleurs, imprègne aujourd’hui encore certaines lectures féministes de la chasse aux sorcières, les présentant souvent comme des héroïnes affranchies de toutes dominations alors qu’elles n’étaient que des victimes, sans tares mais sans mérites particuliers.


BIO CINÉASTES
Maria Nicollier est une scénariste et réalisatrice genevoise.
Ses films (fictions comme documentaires) ont été tourné principalement en Asie, son terrain de prédilection. Maria Nicollier fait aussi partie du monde de la production. Elle a en effet produit et réalisé plus de cinquante reportages TV et a également produit des documentaires d’auteurs et cinq courts-métrages de fiction, dont celui de Bartek Sozanski, Forget me not avec Marthe Keller.
Né en 1966, Cyril Dépraz est un journaliste suisse.
Reporter dans de nombreux pays, passionné d’histoire, spécialiste du fait religieux, il a eu à de nombreuses reprises l’occasion de réaliser des reportages et des interviews sur le statut des minorités (religieuses, ethniques, sexuelles, etc.) et l’ostracisation dont elles ont souvent été victimes.


LIEN
> La page Facebook du film
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Ciné-seniors

Ouistreham

D’Emmanuel Carrère
Avec Juliette Binoche
Fiction, France, 2021, 1h47, en français, 12/16

Marianne, une écrivaine connue, décide d’écrire un livre sur le travail précaire en vivant concrètement cette réalité. Elle se retrouve femme de ménage et découvre la vie à quelques euros près, la condition d’invisible de la société. C’est une épreuve, mais pas seulement, car au fil de son immersion elle noue des vrais liens, des liens chaleureux et même joyeux avec quelques-unes de ses compagnes de galère. De l’entraide naît l’amitié, de l’amitié la confiance. Mais que devient-elle, cette confiance, quand éclate la vérité?
Le cinéaste et scénariste Emmanuel Carrère adapte librement le livre de Florence Aubenas, Le Quai de Ouistreham, et réalise un film intime et profond, rendant hommage aux femmes de l'ombre.


Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.

INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-

Film et concert

Une expérience d’amour inconditionnel

Concert d’Albert Chinet et DE Sarclo, précédé du film de leur choix

Un concert «père-fils» comme on les aime. Après une résidence de création entre nos murs, Albert Chinet et Sarclo partageront notre scène, et nous convient à voir le film de leur choix en première partie, A Serious Man des frères Coen.

21h: Albert Chinet & Sarclo en concert
On les apprécie tous les deux, pas tout à fait pour les mêmes raisons: Albert Chinet, jeune musicien et fringant producteur romand, n’est autre que le fils de Sarclo, ou Sarcloret, auteur et chansonnier genevois que l’on ne présente plus. L’un torpille surtout les beats électro, l’autre les mots. Ce dernier présente d’ailleurs l’événement ainsi: «Albert, je l’ai connu tout petit. Il s’agit une expérience d’amour inconditionnel. Je lui ai demandé de produire mon dernier disque. Il a dit oui. Il fait bien boum boum. Alors je lui ai demandé de m’inviter à faire boum boum avec lui quand je pourrai sortir de mon EMS. Il a dit oui. Ça va faire une fête formidable pour la sortie de mon bouquin (avec plein de jolies photos).» Car oui, cette soirée sera aussi l’occasion de se procurer le nouveau bouquin de Sarclo. S’ils travaillent donc régulièrement ensemble en coulisses, il s’agira bien ici de leur première scène partagée à proprement parler, après une semaine de résidence de création entre nos murs. Ils ont aussi choisi le film qui précèdera leur concert, A Serious Man des frères Coen, histoire de nous mettre dans l’ambiance, la leur aussi indéniablement: incongrue, drolatique et néanmoins très sérieuse.

18h30: Projection du film A Serious Man de Joel et Ethan Coen
(États-Unis, 2009, 1h46, en anglais s-t fr., 12/16) – Larry, un professeur de sciences physiques, se fait plaquer par sa femme pour un de ses collègues. Son frère, chômeur, en profite pour s'installer chez lui, au moment où son fils est sur le point de se faire virer de l'école hébraïque et que sa fille lui pique de l'argent pour se faire refaire le nez. À cela s'ajoutent encore des lettres anonymes qui tentent d'empêcher la titularisation de Larry et une étudiante qui le drague avant de le menacer de procès pour diffamation. Larry demander alors conseil à trois rabbins pour tenter de sortir de ce micmac...
«Chaque scène est écrite, interprétée et filmée magistralement, sur un tempo qui n'est jamais qu'idéal, chacune prend la forme d'un vrai cadeau adressé au spectateur, qui se convainc peu à peu que ce qu'il découvre est peut-être bien le chef-d’œuvre absolu des Coen» (L'Obs)
«Le plus libre, le plus personnel et le plus émouvant des frères Coen.» (Télérama)


INFOS PRATIQUES
Portes: 18h, Projection: 18h30, Concert: 21h
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (membres, réduit)
Petite restauration sur place


Le P'tit CityClub

Jardins enchantés

DèS 3 ANS

courts-métrages, 44 minutes, en français, 0/6 ANS

Dans une clairière, au milieu des hautes herbes ou dans le verger du roi, se cachent des mondes merveilleux. À l’abri des regards, dans des jardins envoûtants ou des forêts foisonnantes, les insectes, les oiseaux et même les enfants vont vivre des aventures extraordinaires !
Dessins, marionnettes, aquarelle… Les six courts-métrages de ce programme explorent différentes techniques d’animation et mettent la nature au premier plan.
DOSSIER PÉDAGOGIQUE
> Télécharger le dossier pédagogique (prochainement)

LE P'tit CityClub
> Télécharger le programme de janvier à mai 2022

SÉANCE RELAX
Dimanche 15 mai à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.


films du mois

The Souvenir: Part II

De Joanna Hogg
Avec Honor Swinton-Byrne, Tom Burke, Tilda Swinton
Fiction, Grande-Bretagne, États-Unis, 2021, 1h48, v.o. s-t fr., 16/16

Sortant éprouvée de sa liaison avec Anthony, Julie cherche à faire la lumière sur leur relation et à mettre de l’ordre dans ses propres sentiments. Lui vient alors une idée un peu folle: et si elle consacrait son film de fin d’études à cette histoire d’amour?
Une déclaration d’amour au cinéma, à son influence sur nos vies, avec l'épatante Honor Swinton-Byrne (la fille de Tilda Swinton, également au casting) et Tom Burke.
Voix majeure du cinéma britannique, injustement méconnue dans nos contrées, Joanna Hogg a été mainte fois primée pour son travail. The Souvenir: Part I a remporté le Grand Prix du festival de Sundance et The Souvenir: Part II était sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2021. Martin Scorsese a produit les deux parties et a maintes fois déclaré son admiration pour le travail de Hogg.
«Ce n'est pas un film, c'est une apparition. D'abord l'éblouissement de l'image, la plus belle qu'on ait vue depuis Kubrick et Barry Lyndon: vaporeuse, sensuelle... Du Fragonard sur Pellicule. Et puis l'émotion dévastatrice du récit...» (Le Point)
«Quatre heures d'intelligence et de pure délicatesse. Un sommet de fiction elliptique et impressionniste.» (Marie Claire)
«Une des révélations majeures de Cannes 2021, avec son étrange mélange de tons, partant du réalisme social pour aboutir à l’imaginaire de Powell et Pressburger!» (Positif)
«L’expérience de ces deux films (vu l’un à la suite de l’autre, ou non) est singulière. Comme une thérapie par le cinéma, la déflagration d’une histoire intime au ralenti. Mais surtout, elle tient par le charisme et la douceur d’Honor Swinton Byrne, actrice singulière dont les fractures, les sourires et les doutes deviennent de beaux moments de cinéma.» (Cinéma Teaser)
«Hogg ne se limite pas à filmer une version de sa propre histoire (Part I), mais aussi comment son alter ego pourrait filmer cette histoire (Part II). Télescopage qui permet à la cinéaste, sans jamais s’éloigner de son héroïne autofictionnelle, de convoquer également tout ce qui dépasse et entoure celle-ci et de donner au film une allure de liberté et d’imprévisibilité. (...) Le projet du film est de raconter dans un même mouvement la naissance d’une cinéaste et la naissance de la mélancolie.» (Cahiers du Cinéma)

THE SOUVENIR: PART i, AUSSI EN MAI
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Rencontre cinéma

Rencontre: Les Intranquilles

Sélectionné en compétition à Cannes en 2021, Les Intranquilles de Joachim Lafosse est projeté au CityClub lors d'une séance spéciale qui se déroulera à la fois en salle et en ligne avec, à l'issue du film, une discussion à distance avec le cinéaste. Un neuvième film impressionnant du cinéaste belge qui, après notamment À perdre la raison (2012) et L’économie du couple (2016), poursuit son exploration du couple. Encensés par la critique et tous deux nommés pour les Prix de la meilleure interprétation aux derniers César, Damien Bonnard et Leïla Bekhti y forment un couple bouleversant et intense.

Les Intranquilles de Joachim Lafosse
(Fiction, Belgique, Luxembourg, France, 2021, 1h58, en français, 16/16) – Leïla, mère de famille, se bat au quotidien pour tenter de sauver le couple qu’elle forme avec Damien, un mari bipolaire. Ils s’aiment profondément, mais les effets de la maladie se ressentent durement dans leur quotidien. Il tente de poursuivre sa vie avec elle sachant qu’il ne pourra peut-être jamais lui offrir ce qu’elle désire.
«Un portrait de famille, un film d’amour, une plongée dans l’univers d’un peintre tourmenté mais sans aucun cliché.» (Le Parisien)
«Le fait est que Les Intranquilles donne le sentiment d’aimer ses personnages. Un élan rare dans l’œuvre de Joachim Lafosse, d’autant plus remarquable qu’il ne fragilise pas son récit mais le renforce, au contraire.» (Positif)
«Imprévisible, fiévreux ou abattu, Damien Bonnard excelle en homme luttant pour ne pas se dissoudre dans le lithium, et Leïla Bekhti, constamment sur le qui-vive, bouleverse en victime collatérale.» (Télérama)

Joachim Lafosse à propos dU JEU De Leïla Bekhti
J’ai été magnifiquement surpris par la force et la résistance qu’a donné Leïla Bekhti au film.
Elle m’a offert son désir, sa sensualité, sa fatigue, sa capacité de dire "non", ce qui, me semble-t-il, est assez rare. Dès sa première lecture, Leïla a compris qu’il ne s’agissait pas d’un film sur la maniaco-dépression mais plutôt d’une interrogation sur la capacité et les limites de l’engagement amoureux. Découvrir qu’elle avait très vite compris l’intranquilité de son personnage m’a absolument apaisé et nous a permis de nous éloigner du risque de faire un film à thème.

INFOS PRATIQUES
Portes: 20h, Projection suivie d'une discussion: 20h30
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Ciné-seniors

Robuste

De Constance Meyer
Avec Gérard Depardieu, Déborah Lukumuena
Fiction, France, 2021, 1h35, en français, 16/16

Aïssa, une jeune lutteuse, doit assurer pendant quelques semaines la sécurité de Georges, une célèbre star de cinéma un peu abattue et résignée. Une relation particulière se développe entre la jeune garde du corps pragmatique et la star désabusée.
Une observation pleine d’humour sur l’amitié, la tolérance et le pardon. Avec Déborah Lukumuena, l'un des nouveaux talents stimulants du cinéma français, et Gérard Depardieu qui brille dans le persiflage jouissif de lui-même.


Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.

INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-

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