février   


films du mois

Sous les figues

D'Erige Sehiri
Fiction, Tunisie, Suisse, France, Qatar, Allemagne, 2021, 1h32, v.o. s-t fr., 8/14

Au nord-ouest de la Tunisie, des jeunes femmes travaillent à la récolte des figues. Sous le regard des ouvrières plus âgées et des hommes, elles flirtent, se taquinent, se disputent. Au fil de la journée, le verger devient un théâtre d'émotions, où se jouent les rêves et les espoirs de chacun.
Un huis clos à ciel ouvert, qui bouillonne de sensualité et de réalisme, dans lequel les dialogues rhomériens faussement anodins brossent le portrait complexe des mœurs de la Tunisie d’aujourd’hui.
En filmant les jeune femmes au plus près de leur visage et de leurs émotions, la cinéaste Erige Sehiri réalise une œuvre romanesque et revigorante, notamment sélectionnée à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
«À la fois théâtre du conservatisme, de l’émancipation et de la domination sociale, Sous les figues révèle magnifiquement le subtil portrait d’une Tunisie perdue entre désir de liberté et respect des traditions.» (aVoir-aLire)
«Ce geste créateur, délicat et nuancé, fait de ce premier film une jolie réussite et rappelle qu’un acte politique réside également dans sa capacité à remettre de la douceur dans une situation minée par la violence des rapports sociaux.» (Culturopoing.com)
«À cet éternel questionnement amoureux, marivaudage des temps présents, la cinéaste tunisienne greffe une note réaliste qui finit par transformer ce que l’on avait perçu comme un éden en représentation étroite et d’autant plus éloquente d’une société, d’une époque, avec en métaphore la pourriture, sous la joliesse de l’image, la maturité des fruits comme celle des âges.» (Les Inrockuptibles)
«Dans un verger aux airs de jardin d’Eden, auréolé d’un ciel bleu éclatant, ce film "instinctif" et doux-amer pénètre avec un naturel et une infinie empathie dans l’intimité des jeunes ouvrières agricoles (et ouvriers) pendant la récolte des figues. Leurs rudes conditions de vie, pas même esquissées, se devinent en arrière-plan.» (La Croix)

RENCONTRE CINÉMA
En présence de la cinéaste par visionconférence le mardi 24 janvier à 20h
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films du mois

Le Film de mon père

De Jules Guarneri
Documentaire, Suisse, 2022, 1h13, en français, 16/16

«Le Film de mon père est mon premier film. Celui que mon père a toujours rêvé que je fasse. Et c’est peut-être ça le problème…». Jules Guarneri a grandi à Villars, entre un frère et une sœur adoptés, dans un chalet hanté par le fantôme de sa mère décédée lorsqu'il avait vingt ans. Son père y vit encore; solitaire rentier, il lui offre son journal filmé, comprenant plus de vingt heures d'images. Un cadeau dont s’empare le cinéaste pour le faire résonner avec ses propres images.
Pour son premier long-métrage, le cinéaste suisse Jules Guarneri s'empare du journal filmé de son père et livre un regard empathique et réflexif sur sa famille. Sélectionné et primé à Visions du Réel. «Un jour, mon père s’est acheté une caméra et a commencé à se filmer quotidiennement. Son but: me donner ce matériel autobiographique pour que je réalise mon premier film. Le journal intime d’un veuf solitaire, vivant entouré de mon frère et ma sœur adoptés sur la propriété familiale "La Belle Poule". Avant de mourir, il aimerait encore accomplir trois choses: rendre mon grand frère Oskar autonome; se réconcilier avec ma sœur Iwa; et construire un chalet dans le jardin pour que je revienne vivre à leurs côtés. Je filme mon père, son désir de transmission, ma sœur qui lui échappe, mon frère qui tente de se construire. Et moi, au milieu, qui réalise un film comme une étape indispensable pour quitter ma jeunesse…» (Jules Guarneri)

RENCONTRE CINÉMA
En présence du cinéaste le lundi 23 janvier à 20h
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films du mois

Godland

De Hlynur Pálmason
Fiction, Danemark, Islande, France, Suède, 2022, 2h23, v.o. s-t fr., 16/16

À la fin du XIXe siècle, un jeune prêtre danois se rend dans une partie reculée de l'Islande avec pour mission de construire une église et de photographier la population. Mais plus il s’enfonce dans le paysage impitoyable, plus il est livré aux affres de la tentation…
Remarqué à Cannes dans la Sélection Officielle Un Certain Regard, ce quatrième long-métrage de l’Islandais Hlynur Pálmason (après notamment Winter Brothers projeté au CityClub en 2018)  est le récit d’un périple physique et intérieur, un film hypnotique et viscéral, somptueusement filmé en 16mm.
«Entre quête spirituelle et voyage métaphysique, Godland est un long-métrage en état de plénitude, narrative et visuelle. Un chef-d’œuvre.» (Écran Large)
«Hlynur Pálmason est grand par sa vision, son talent, et sa méticulosité à capter les tourments humains, ici transcendés par un voyage géographique unique.» (Bande à part)
«De Pálmason, il ne faut attendre ni complexe nordique du surcadrage, ni petite musique de l’insolite dépressif; son cinéma est au contraire incroyablement accueillant, empli du monde, gonflé de sensations, notamment sonores – le tapis de mousse humide que des pieds nus foulent au matin après une nuit de campement.» (Cahiers du cinéma)
«Ce grand poème épique, qui tient aussi de l’œuvre d’un naturaliste, demeure l’histoire de créatures minuscules, prises dans la fugacité de leur destin. Le réalisateur islandais Hlynur Pálmason les ressuscite avec un art à la fois spectaculaire et poétique dont la puissance éblouit.» (Sud Ouest)
«Il y a du Aguirre dans cette fuite en avant, comme une sorte de rêve solennel. Bergman n’est pas absent et il n’est pas interdit de convoquer Dreyer. Cela fait du monde. Le film le mérite. Dieu y reconnaîtra les siens. Espérons qu’il ne sera pas le seul.» (Le Figaro)


films du mois

La Femme de Tchaïkovski

De Kirill Serebrennikov
Fiction, France, Suisse, Russie, 2022, 2h23, v.o. s-t fr., 16/16

Antonina Miliukova, jeune femme aisée et brillante, n’a qu’une idée en tête: épouser le célèbre compositeur Piotr Tchaïkovski. À sa surprise, il accepte cette union, espérant ainsi faire taire les rumeurs sur son homosexualité. Mais l’amour qu’elle lui porte n’est pas réciproque. Bientôt rejetée et humiliée, Antonina Miliukova sombre alors dans la folie et, consumée par ses sentiments, elle est prête à tout endurer pour rester auprès de lui…
Homme de cinéma, de théâtre et d’opéra, le dissident Kirill Serebrennikov (Leto, La Fièvre de Petrov) nous plonge avec force dans cette relation désastreuse, basée sur des faits réels. Sélectionné en compétition à Cannes, La Femme de Tchaïkovski brosse avec finesse le portrait complexe de la société russe de la fin du XIXe siècle.
«Kirill Serebrennikov réinvente totalement la biographie du compositeur à travers les yeux de sa femme, Antonina, qui luttera toute son existence contre sa dépendance à cet homme et son désir de le garder pour elle. En réalité, la musique, l’homosexualité du pianiste, s’effacent au bénéfice du portrait de cette femme qui semble, pour le cinéaste, incarner à elle toute seule l’état d’une société russe à la fin du XIXe siècle, hantée par un patriarcat tout-puissant.» (aVoir-aLire)
«Dans ce film somptueux éclairé à la bougie et inspiré par les tableaux d'Ilya Répine, Serebrennikov peint la Russie du dernier tiers du XIXe siècle dans tous ses contrastes.» (Le Point)
«C’est dans un final magistral qui n’est pas sans rappeler Leto et La Fièvre de Petrov, que Kirill Serebrennikov enfonce le clou de son film le plus noir et le plus cynique à ce jour, mais aussi sans doute le plus riche dans une complexité très surprenante, à rebours de sa structure de film historique en costumes.» (Le Bleu du Miroir)
«La Femme de Tchaïkovski est une œuvre au noir, terrible et splendide, une leçon de ténèbres, en même temps que la révélation d’une histoire méconnue.» (Télérama)


Le P'tit CityClub

Camilla Sparksss en concert: Lullabies

TOUT PUBLIC / SUGGÉRÉ DÈS 7 ANS

Lullabies est un spectacle artisanal et multimédia émouvant et mélancolique, fruit de l'imagination de la très créative musicienne helvético-canadienne, Camilla Sparksss. Une performance audiovisuelle qui émerveillera les enfants et replongera les adultes dans l’enfance. En collaboration avec l’Association du Salopard.

Le CONCERT
Les chansons et les histoires de Lullabies, le nouveau projet de Camilla Sparksss, frappent les yeux et le cœur. La musicienne cherche à y raviver la magie de l’enfance, un monde fantastique qui prend vie dans l'obscurité, entre l'éveil et le sommeil. Camilla Sparksss entre pieds nus, sa mise en scène féerique éclaire socles et cadres donnant vie à des images "phénakistoscopiques" ludiques et fantastiques, projetées derrière elle. Au centre se trouve le Mellotron, la racine instrumentale de l’histoire qu’elle nous raconte, celle d’une musicienne qui s’amuse avec toute sorte de trucs et de bidules: un contrôleur, un mixeur vidéo, des platines, des vinyles, un micro et de nombreux effets pour la voix. Camilla Sparksss joue comme avec des jouets, s'amuse et nous emmène dans un drôle de monde de conte de fées, tranquillement et gentiment. Un concert qui se prête autant aux grands doux rêveurs qu’aux enfants.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 16h30, Durée du concert: environ 1h
Tout public, suggéré dès 7 ans
Tarif unique: 15.- par entrée

vidéo
> Extrait


Concert jeune public

Concert jeune public avec Camilla Sparksss

Lullabies est un spectacle artisanal et multimédia émouvant et mélancolique, fruit de l'imagination de la très créative musicienne helvético-canadienne, Camilla Sparksss. Une performance audiovisuelle qui émerveillera les enfants et replongera les adultes dans l’enfance. En collaboration avec l’Association du Salopard.

Le CONCERT (suggéré dès 7 ans)
Les chansons et les histoires de Lullabies, le nouveau projet de Camilla Sparksss, frappent les yeux et le cœur. La musicienne cherche à y raviver la magie de l’enfance, un monde fantastique qui prend vie dans l'obscurité, entre l'éveil et le sommeil. Camilla Sparksss entre pieds nus, sa mise en scène féerique éclaire socles et cadres donnant vie à des images "phénakistoscopiques" ludiques et fantastiques, projetées derrière elle. Au centre se trouve le Mellotron, la racine instrumentale de l’histoire qu’elle nous raconte, celle d’une musicienne qui s’amuse avec toutes sortes de trucs et de bidules: un contrôleur, un mixeur vidéo, des platines, des vinyles, un micro et de nombreux effets pour la voix. Camilla Sparksss joue comme avec des jouets, s'amuse et nous emmène dans un drôle de monde de conte de fées, tranquillement et gentiment. Un concert qui se prête autant aux grands doux rêveurs qu’aux enfants.

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Portes: 16h30, Durée du concert: environ 1h
Tout public, suggéré dès 7 ans
Tarif unique: 15.- par entrée

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Rencontre cinéma

Happy Pills d'Arnaud Robert et Paolo Woods, en leur présence

Peut-on mettre le bonheur en pilule? Durant cinq ans, le journaliste suisse Arnaud Robert et le photographe hollando-canadien Paolo Woods ont parcouru le monde à la recherche des pilules miracles produites par l'industrie pharmaceutique et qui régissent aujourd'hui notre bonheur. Des médicaments censés réparer une blessure humaine, rendre heureux, exciter, améliorer le travail, empêcher de sombrer... Une enquête qui a donné lieu à une exposition, montrée en 2021 à la Ferme des Tilleuls, un livre, paru aux éditions delpire & co., et un film, notamment sélectionné au Festival dei Popoli à Florence et aux Journées de Soleure. Happy Pills est à découvrir lors d'une séance spéciale en présence des deux réalisateurs.

Happy Pills d'Arnaud Robert et Paolo Woods
(Documentaire, Suisse, 2022, 1h21) – La définition du bonheur semble avoir été longtemps déléguée aux religions, aux philosophies ou même au politique. Aujourd’hui, c’est l’industrie pharmaceutique qui déploie tous les outils contemporains (la science, le marché, la communication) pour offrir une réponse standardisée aux ultimes aspirations humaines. Happy Pills propose un voyage à travers six pays et à la rencontre de plusieurs protagonistes, qui, chacun, ont besoin de la chimie pour mener une "vie meilleure". Des antidépresseurs aux opioïdes, en passant par les antidouleurs, le film explore la réponse industrielle à la quête existentielle du bien-être et questionne notre société de consommation et l’eldorado d’une joie sur ordonnance.

Un livre et une exposition
En plus du film, Happy Pills est une exposition et un livre, paru aux éditions delpire & co.
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BIO RÉALISATEURS
Arnaud Robert est un journaliste, réalisateur et écrivain suisse. Son travail a notamment été publié dans National Geographic, Le Monde, Le Temps, La Repubblica, Néon, Les Inrockuptibles et Vibrations. Il est aussi un contributeur régulier de la Radio Télévision Suisse.
Arnaud Robert a réalisé trois documentaires (Bamako is a miracle, Bondyé Bon et Gangbé!). Ses films ont été primés au festival Vues d’Afrique de Montréal et au Festival Jean Rouch de Paris. Son dernier moyen-métrage a été sélectionné en compétition officielle à Visions du Réel, ainsi qu'à Agadir, Guadalajara, New York, Neubrandenburg, Moscou, Saint-Louis du Sénégal, etc. Il est par ailleurs l’auteur de plusieurs ouvrages dont Hors-Bord, une série de sept volumes cosignée avec le peintre Frédéric Clot, State (éd. Photosynthèses, Arles) avec Paolo Woods, Journal d’un Blanc (éd. De L’Aire, Vevey), une compilation de ses chroniques dans le journal haïtien Le Nouvelliste. Il a également signé en 2016 l’ouvrage 50 Summers of Music sur le Montreux Jazz Festival (éd. Textuel). En 2008, il est l’un des concepteurs de l’exposition Vodou, un art de Vivre, créée au Musée d’Ethnographie de Genève et présentée ensuite dans une dizaine de pays. Arnaud Robert a notamment obtenu le Prix de journalisme Jean-Dumur, le Prix des Radios Francophones Publiques et, en 2020, le Swiss PressAward pour son enquête sur la révolution des toilettes, parue sur Heidi.News et dans la revue XXI.
Paolo Woods est un photographe de nationalités canado-néerlandaise, établi à Florence. Il se consacre à des projets de longue durée qui mêlent la photographie au journalisme d’investigation.
Il publie des ouvrages sur les réseaux du pétrole, les guerres de George W. Bush, l’Iran. En 2007 et 2008, il documente avec le journaliste Serge Michel l’essor de la présence chinoise
en Afrique. Le livre tiré de ce travail, Chinafrique, est traduit en 11 langues et s’écoule à plus de 40’000 exemplaires pour la seule édition française. En 2011, Woods s’installe en Haïti. Avec le réalisateur et journaliste Arnaud Robert, il publie deux ouvrages sur l’île, State et Pepe. Le Musée de l’Elysée à Lausanne présente pour la première fois ce travail. Puis, avec le photographe Gabriele Galimberti, il travaille pendant trois ans sur les paradis fiscaux. L’ouvrage tiré de cette enquête, The Heavens, est verni lors d’une exposition aux Rencontres de la Photographie d’Arles. Les plus importantes publications du monde (Time, Le Monde, The Guardian, National Geographic, etc) diffusent régulièrement ses photographies. Ses images apparaissent dans de nombreuses collections publiques et privées à travers le monde. Il est, par ailleurs, le récipiendaire de deux prix World Press Photos.

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Ciné-seniors

Annie Colère

De Blandine Lenoir
Fiction, France, 2022, 1h58, en français, 12/14 ans

Février 1974. Parce qu’elle se retrouve enceinte accidentellement, Annie, ouvrière et mère de deux enfants, rencontre le MLAC – Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception qui pratique les avortements illégaux aux yeux de tous. Accueillie par ce mouvement unique, fondé sur l’aide concrète aux femmes et le partage des savoirs, elle va trouver dans la bataille pour l’adoption de la loi sur l'avortement un nouveau sens à sa vie.

Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous


Le P'tit CityClub

Ernest et Célestine – Le voyage en Charabie

dès 6 ans

De Julien Chheng et Jean-Christophe Roger, Animation, France, 2022, 1h19, en français, 6/6 ANS

Ernest et Célestine retournent au pays d’Ernest, la Charabie, pour faire réparer son précieux violon cassé. Ils découvrent alors que la musique est bannie dans tout le pays et ce depuis plusieurs années. Pour nos deux héros, il est impensable de vivre sans musique! Accompagnés de complices, dont un mystérieux justicier masqué, Ernest et Célestine vont tenter de réparer cette injustice afin de ramener la joie au pays des ours…
Le grand ours et la petite souris se lancent dans de nouvelles aventures: une histoire qui aborde le droit à l'indignation et de se battre contre l’absurdité des règles poussées à l’extrême. Un film porté par l’esprit tendre de l'œuvre de Gabrielle Vincent et qui invite les enfants à réfléchir sur le monde et les injustices.


SÉANCE RELAX
Dimanche 12 février à 11h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


Le P'tit CityClub

Pompon Ours, petites balades et grandes aventures

DÈS 4 ANS

courts-métrages de Matthieu Gaillard
France, 2022, en français, 49’, 0/6 ans

Une nouvelle journée se lève sur la forêt et Pompon, un petit ourson qui croit en son imaginaire, s’interroge… Que va-t-il bien pouvoir faire aujourd’hui? Écrire un poème pour son papa en s’inspirant des éléments de la nature qu’il croise sur son chemin, partir en expédition avec sa maman pour trouver un trésor, fabriquer une constellation pour les ratons laveurs, s’aventurer dans la forêt à la recherche d’un petit frère ou sur les traces du mystérieux Zarbidule…: la truffe au vent et la tête pleine d’idées, Pompon est prêt à vivre des aventures pleines de joie et de poésie avec ses proches. Avec lui, grandir est un jeu d’enfant!
Chaque histoire de ce programme adapté des ouvrages de Benjamin Chaud présente la relation que Pompon entretient avec l’un de ses proches – son papa, sa maman, sa meilleure amie Rita ou Coin-Coin le caneton – et mettent en scène des besoins et des rêves propres aux enfants. Des courts-métrages pleins de malice et de tendresse qui rendent hommage à la curiosité et l'émerveillement des enfants et nous interrogent sur nos sentiments, nos émotions et nos envies.


SÉANCE RELAX
Dimanche 5 mars à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


Rencontre cinéma

Erica Jong - Breaking the Wall de Kaspar Kasics, en sa présence

Présenté à Locarno et aux Journées de Soleure, Erica Jong - Breaking the Wall de Kaspar Kasics brosse le portrait d'Erica Jong, autrice emblématique, qui, depuis les années 1970, se bat pour l'égalité des droits des femmes. Un documentaire qui revient sur parcours et son engagement, à découvrir en présence du cinéaste zurichois.

ERICA Jong - Breaking the Wall de Kaspar Kasics
(Documentaire, Suisse, 2022, 1h35, en anglais s-t fr., 10/10) – Depuis son premier recueil de poésie, Le Complexe d'Icare (Fear of Flying) paru pour la première fois en 1973 et qui a connu un succès international, Erica Jong se bat pour l'égalité des droits des femmes, à tous les niveaux, politique, sociétal, privé et sexuel. Aujourd’hui, toujours portée par la puissance des mots, elle poursuit ce même objectif sans relâche, avec une énergie et un humour inépuisables. Le docu­men­taire du réalisateur zurichois dessine le portrait de cette femme devenue une figure emblématique des luttes féministes aux États-Unis, nous montre un aperçu de sa vie new-yorkaise, de son histoire et de son enga­ge­ment.
«Un film qui met en évidence les plus belles qualités de la féministe américaine: sa vitalité, son intelligence et son humour.» (Tagesanzeiger)
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Le P'tit CityClub

Dounia et la princesse d'Alep

DÈS 8 ANS

De Marya Zarif et André Kadi
Animation, Canada, France, 2022, 1h13, en français, 8/8 ans

Dounia a 6 ans. Elle est obligée de quitter sa maison d'Alep, accompagnée de son grand-père et de sa grand-mère. Elle part avec quelques graines de nigelle au creux de la main et le cœur chargé des histoires fabuleuses que lui racontaient ses parents. Ensemble, ils entreprennent un voyage périlleux afin de trouver le nouveau foyer qui, Dounia en est sûre, les attend quelque part. Et elle peut compter sur l'aide de la princesse d'Alep.
Sélectionné au Festival d'Annecy en 2022, réalisé dans un style animation sobre et élégant, Dounia et la princesse d’Alep aborde la question de l'exil en choisissant de montrer le précieux optimisme de la petite Dounia. Un film charmant, où les personnages chantent et dansent, portés par le sons des ouds et des flûtes, qui célèbre l'approche festive de la vie même lorsqu'elle est difficile.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


Rencontre cinéma

El Agua d'Elena López Riera, en sa présence

L'été dans la campagne espagnole, une histoire d'amour, les traditions, et la menace d'une tempête… Sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, à Toronto et à Zurich, El Agua est le premier long-métrage de la cinéaste espagnole Elena López Riera. Un film hispano-suisse vibrant et envoûtant, entre fantastique et réalisme, qui raconte une région et rend hommage aux femmes et aux liens qui les unissent. À l'affiche tout le mois de mars, El Agua est projeté le mercredi 22 février en présence de la cinéaste.

El Agua d'Elena López Riera
(Fiction, Suisse, Espagne, France, 2022, 1h44, en espagnol s-t fr., 16/16) – C'est l'été dans un petit village du sud-est de l'Espagne. Une tempête menace de faire à nouveau déborder la rivière qui traverse le petit village où habite Ana, qui rêve de quitter la région. Une ancienne croyance populaire assure que certaines femmes sont prédestinées à disparaître à chaque nouvelle inondation, car elles ont «l'eau en elles». Au bord de la rivière, une bande de jeunes essaie de survivre à la lassitude de l’été, ils fument, dansent, se désirent. Dans cette atmosphère électrique, Ana et José vivent une histoire d'amour, jusqu'à ce que la tempête éclate…
Tourné dans la région de Valence où la cinéaste a grandi et basé sur une importante recherche documentaire, El Agua raconte un territoire, ses croyances et ses cultures, et montre avec justesse trois générations de femmes qui cohabitent et s’épaulent quotidiennement dans cette atmosphère électrique qui précède la tempête.
«Dans un premier long-métrage magique, Elena López Riera convoque une tradition de son village natal, et fait déborder la force de l'eau autant que celle de l'adolescence» (Libération)
«Un premier film mystique et résolument féministe.» (Les Inrockuptibles)
«Le cinéma espagnol se porte bien, en témoigne la prodigieuse récolte de films émanant de jeunes réalisateurs. On peut désormais ajouter à la liste le nom d'Elena López Riera, dont le premier long-métrage provoque un véritable envoûtement, embrassant toute une région. D'un matériau quasi anthropologique, la cinéaste tisse un récit mi-réel, mi-fantastique. Quant à l'héroïne, interprétée par Luna Pamies, disons qu'elle est pareille à une fée: la jeune comédienne fait des merveilles, son magnétisme rendant crédible la part fantasmagorique du récit. El Agua réussit un tour de magie, telles ces ailes d'oiseaux qui se déplient comme des éventails.» (Le Monde)

Bio cinéaste
Née en 1982 à Orihuela dans la province d'Alicante, Elena López Riera est une réalisatrice espagnole, qui signe avec El Agua son premier long-métrage.
Après une thèse de doctorat sur le Cinéma argentin contemporain, elle enseigne la littérature comparée à l'Université de Genève, à l’Université Carlos III de Madrid et à Valence. Elle réalise les courts-métrages Pueblo – l'histoire d'une homme qui rentre à son village natal après des années d'exil –, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2015, et Las vísceras – qui se déroule dans village du sud de l’Espagne et évoque aussi une légende ancestrale –, sélectionné en compétition au Festival de Locarno. Son dernier court-métrage Los que desean, qui raconte une course entre une pigeonne et une meute de pigeons, a été nommé aux European Film Awards et a remporté le Pardino d'Oro au Festival de Locarno en 2018. El Agua, son premier long-métrage développé notamment en résidence à la Cinéfondation du Festival de Cannes, a connu sa première mondiale à la Quinzaine des Réalisateurs, puis a été sélectionné dans de nombreux festivals, parmi lesquels le TIFF, San Sebastián, Zurich et le Festival du film romantique de Cabourg.
En parallèle à sa carrière de réalisatrice, Elena López Riera est membre du comité de sélection du festival Belfort Entrevue, est consultante au Festival de cinéma européen de Séville et est membre du comité de sélection de Visions du Réel à Nyon.

À l'affiche en mars
> Toutes les projections
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Ciné-seniors

Last Dance

De DELPHINE LEHERICEY
Fiction, Suisse, Belgique, 2022, 1h24, en français

Retraité contemplatif, Germain se retrouve soudainement veuf à 75 ans. Il n’a même pas le temps de souffler que sa famille s’immisce dans son quotidien: visites et appels incessants, repas organisés à l’avance… Sa vie devient réglée comme une montre suisse! Mais Germain a l’esprit ailleurs. Honorant une promesse faite à son épouse, il est propulsé au cœur d’une création de danse contemporaine…
Après deux drames familiaux sur les tourments de l’adolescence (PuppyLove en 2014 et Le Milieu de l'horizon en 2019), la cinéaste suisse choisit le registre de la comédie pour son troisième long-métrage et raconte avec douceur une histoire de deuil, d’amour et de relations familiales et amicales. Un film tendre et touchant, lauréat du Prix du public à Locarno en 2022, porté par François Berléand, Kacey Mottet Klein et la chorégraphe La Ribot qui joue son propre rôle.


Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous


Film et concert

Film et concert: Au plus près

Concert vernissage de l’album Closer de Tobias Preisig, précédé du film A Bright Light d’EmmanuelLE Antille

Le violoniste suisse Tobias Preisig, l'un des deux membres du groupe électro Egopusher, vient vernir son deuxième album solo, Closer, une interprétation musicale de ses impressions et rencontres quotidiennes. En première partie, projection du documentaire A Bright Light d’Emmanuelle Antille consacré à Karen Dalton, égérie oubliée des années 1960. Une soirée «Film et musique» fascinante avec, au cœur de ses deux programmes, la force du processus créatif des artistes. En collaboration avec Le Romandie.

21h: Tobias Preisig (CH) en concert
«À quoi ressemble l'ordinaire? Que ressentez-vous lorsque vous vous promenez dans votre quartier, encore et encore? Comment aborder cette question en utilisant le son?». Après un premier album solo remarqué, Tobias Preisig explore dans Closer la magie de l'ordinaire et les textures de la vie quotidienne. Enregistré à son domicile dans un studio fait maison, une première pour le compositeur, Closer porte bien son titre: le violon de Tobias Preisig donne l'impression d'avoir été capturé au plus près de l’instrument. Un son très proche, détaillé, à la façon du mode macro d'un appareil photo. Le musicien le dit lui-même: son album est une «collection de vignettes – des compositions qui ressemblent à des photos prises avec des expositions multiples. Prismatique et stratifié». Il s'entoure sur cet album de trois amis: Alessandro Giannelli, son partenaire au sein du groupe Egopusher, qui a ajouté des tambours et des percussions sur quelques morceaux, James Varghese qui a joué de la basse électrique, et Jan Wagner, qui, en plus d’avoir conçu l'architecture du son, a joué du Wurlitzer, des synthés et, conjointement avec Tobias Preisig, le son chaud du Mellotron. Sur scène, il joue en solo, au violon et à la basse, et nous dévoile sa musique mélodique, légère, inspirée de ses promenades et de ses rencontres. Un moment gracieux et complice où l'on s'évade avec lui dans ses paysages intérieurs oniriques.
Précédé à 19h du documentaire A Bright Light d’Emmanuelle Antille
(Doc., Suisse, 2018, 1h34, en français et en anglais avec s-t fr., 8/14) – A Bright Light est un essai cinématographique et musical qui voyage à travers les États-Unis sur les traces de Karen Dalton, musicienne et poétesse américaine à la voix époustouflante, adulée par ses pairs mais aujourd’hui presque méconnue du grand public. Un voyage mené par trois femmes, qui du Colorado à Woodstock, rencontrent celles et ceux qui connaissaient Karen Dalton et qu’elle influence aujourd’hui encore. En revenant sur son parcours et son œuvre, le film brosse le portrait de cette artiste d’exception et questionne le processus de création et ses chemins à la fois inattendus et fascinants.
LIENS
> Le site de Tobias Preisig
> Le Bandcamp de Tobias Preisig

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Projection: 19h, Concert: 21h
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (membres, réduit)
Petite restauration sur place


Le P'tit CityClub

L'Histoire sans fin

DÈS 8 ANS

De Wolfgang Petersen
Fiction, États-Unis, Allemagne, 1984, 1h34, version française, 8/8 ans

Depuis le décès de sa mère, Bastien, dix ans, s'est replié sur lui-même et s'est bâti un monde imaginaire nourri de romans d'aventures qu'il dévore. Un jour, il s'empare dans une librairie d'un livre qui l'attire mystérieusement, intitulé L'histoire sans fin: un ouvrage merveilleux peuplé d'extraordinaires créatures. Il se plonge dans la lecture et se retrouve entraîné dans un univers fantastique et merveilleux.
Film culte du septième art, adapté du livre de Michael Ende, L'Histoire sans fin célèbre la magie du conte et la force de l'imaginaire. Un classique à redécouvrir sur grand écran et à partager avec la nouvelle génération.
«Par son titre même, L'Histoire sans fin dit tout d'emblée: que le conte perdure, et perdurera toujours. Le film fait appel à une donnée essentielle de l'art du conteur - une soif de merveilleux inextinguible, qui constitue l'un des fondements du cinéma et qui donne à L'Histoire sans fin une place de choix qui lui revient et lui reviendra toujours» (Critikat).

ATELIER AVEC L'ARCHÉOLAB
Film proposé en collaboration avec l’ArchéoLab de Pully à l’occasion de l’exposition La malédiction d’Hécate. La magie à l’époque romaine à découvrir du 28 septembre 2022 au 17 décembre 2023. Au programme, projection du film suivie d’un atelier adressé aux familles et d’un goûter offert.
> Toutes les informations sur l'exposition

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 13h30
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant

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