mars   


films du mois

El Agua

D'Elena López Riera
Fiction, Suisse, Espagne, France, 2022, 1h44, en espagnol s-t fr., 14/16

C'est l'été dans le sud-est de l'Espagne. Une tempête menace de faire à nouveau déborder la rivière qui traverse le petit village où habite Ana, qui rêve de quitter la région. Une ancienne croyance populaire assure que certaines femmes sont prédestinées à disparaître à chaque nouvelle inondation, car elles ont «l'eau en elles». Au bord de la rivière, une bande de jeunes essaie de survivre à la lassitude de l’été, ils fument, dansent, se désirent. Dans cette atmosphère électrique, Ana et José vivent une histoire d'amour, jusqu'à ce que la tempête éclate…
Sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, à Toronto et à Zurich, tourné dans la région de Valence où la cinéaste a grandi et basé sur une importante recherche documentaire, El Agua raconte un territoire, ses croyances et ses cultures, et montre avec justesse trois générations de femmes qui cohabitent et s’épaulent quotidiennement dans cette atmosphère électrique qui précède la tempête. Vibrant et envoûtant.
«Dans un premier long-métrage magique, Elena López Riera convoque une tradition de son village natal, et fait déborder la force de l'eau autant que celle de l'adolescence» (Libération)
«Un premier film mystique et résolument féministe.» (Les Inrockuptibles)
«Le cinéma espagnol se porte bien, en témoigne la prodigieuse récolte de films émanant de jeunes réalisateurs. On peut désormais ajouter à la liste le nom d'Elena López Riera, dont le premier long-métrage provoque un véritable envoûtement, embrassant toute une région. D'un matériau quasi anthropologique, la cinéaste tisse un récit mi-réel, mi-fantastique. Quant à l'héroïne, interprétée par Luna Pamies, disons qu'elle est pareille à une fée: la jeune comédienne fait des merveilles, son magnétisme rendant crédible la part fantasmagorique du récit. El Agua réussit un tour de magie, telles ces ailes d'oiseaux qui se déplient comme des éventails.» (Le Monde)


Rencontre cinéma
Mercredi 22 février à 20h en présence de la cinéaste
> Toutes les informations


Rencontre cinéma

Ashkal de Youssef Chebbi, en sa présence

Avec Ashkal, l'enquête de Tunis, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs et lauréat du Prix de la critique au NIFFF en 2022, le cinéaste tunisien Youssef Chebbi réalise un polar fascinant, au cœur des Jardins de Carthage, ambitieux projet immobilier devenu une ville fantôme après la révolution de 2011. Un premier long-métrage impressionnant, tant formellement que pour ses évocations politiques, à l'affiche tout le mois de mars et à découvrir en présence du cinéaste.
Une soirée proposée en collaboration avec le Festival cinémas d'Afrique – Lausanne.


Ashkal, l'enquête de Tunis de Youssef Chebbi
(Fiction, France, Tunisie, 2022, 1h31, v.o. s-t fr., 16/16) – Dans un des bâtiments des Jardins de Carthage, quartier de Tunis créé par l’ancien régime mais dont la construction a été stoppée net au début de la révolution de 2011, deux flics, Fatma et Batal, découvrent un corps calciné. Alors que les travaux reprennent peu à peu, ils commencent à se pencher sur ce cas mystérieux. Quand un incident similaire se produit, l’enquête prend un tour déconcertant…
«Ancrant son récit dans un décor urbain où les buildings ultra-modernes côtoient les chantiers à l’abandon, Ashkal ("formes" en arabe) entraîne les codes du polar dans un territoire aux atours plus fantastiques. Tandis qu’elle plonge toujours plus profondément dans la noirceur de l’âme humaine, l’enquête réveille alors les spectres de l’histoire tunisienne.» (NIFFF)
«Thriller nocturne fantomatique, traversé de fulgurantes immolations, le premier film de Youssef Chebbi fascine autant qu’il perturbe.» (Bande à Part)
«Un film à la fois étrange, inquiétant, aux espaces démesurés mais confortables, rassurant, à la manière d’un musée richement meublé dont on se rendrait compte, une fois installés, accoutumés au lieu et à ses bizarreries, que les murs sont en train de se rapprocher et de se refermer sur vous. Un tour de force balancé sans rien de trop et avec une infime minutie par Youssef Chebbi.» (Libération)
«Ashkal frappe profondément parce qu’il enquête sur ce que peuvent nous dire et nous faire des images inouïes, qui pourtant se répètent, se reproduisent, hantent les visions comme des revenants.» (Positif)
«Ashkal sait se faire le témoin cinématographique, sensible et dérangeant, de l'entre-deux démocratique dans lequel se trouve précisément la Tunisie, et parvient à le faire résonner à la fois à une échelle beaucoup plus globale et dans des émotions universelles enfouies, libérées par la montée en puissance, toute en discrète maîtrise, vers un climax mémorable.» (Mad Movies)
«Une œuvre sombre et mystérieuse, formellement ambitieuse, qui place d’emblée son réalisateur, né en 1984 dans la capitale tunisienne, dans la galaxie d’un néosymbolisme arabe, misant sur les puissances visionnaires de l’image.» (Le Monde)

Youssef Chebbi à propos du film
L’envie première était en effet de s’essayer au film de genre, tentative très rare en Tunisie. Notre cinéma reste souvent à la surface des choses. Il se cantonne souvent à une approche frontale de la réalité, à quelques thèmes laissant peu de place à l’imagination: la Tunisie accueillante où il fait beau et chaud, les marchés, les épices, ou les contradictions entre modernité et tradition, la situation de la femme, la religion... Il y a tellement plus à faire et à montrer, tellement plus d’espaces et de possibilités à investir.
J’ai toujours été sensible au potentiel cinématographique de la Tunisie et particulièrement de Tunis. C’est dans cette perspective que j’aime importer des motifs afin de les tester, de voir comment ils réagissent en contact avec le paysage tunisien. Cela me donne du recul par rapport à la société et à ce que je veux dire. Un de mes courts-métrages mettait en scène un vampire en exil, revenant en Tunisie et redevenant un être humain éphémère... Deux mois avant le tournage d’Ashkal, j’ai revu Cure de Kiyoshi Kurosawa, et je crois qu’on en retrouve des traces. Mais pour cela, avant de pouvoir aller vers le policier et le fantastique, j’avais besoin de m’emparer d’abord de motifs historiques liés à la Tunisie, non seulement comme sujets, mais comme sources d’imaginaire, justement.

Bio cinéaste
Né en Tunisie en 1984, Youssef Chebbi étudie l’art et le cinéma avant de passer à la réalisation en 2010 avec le court-métrage Vers le nord. Un an plus tard, il coréalise Babylon, documentaire consacré aux réfugiés libyens à la frontière tunisienne, qui sera récompensé par le Grand Prix au FID de Marseille et programmé au MoMA à New York. L’année suivante, il revient au court-métrage avec Les Profondeurs, sélectionné dans divers festivals. Ashkal, son premier long-métrage de fiction, a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2022.
À l'affiche en mars
> Toutes les projections
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


films du mois

Ashkal, l'enquête de Tunis

De Youssef Chebbi
Fiction, France, Tunisie, 2022, 1h31, v.o. s-t fr., 16/16

Dans un des bâtiments des Jardins de Carthage, quartier de Tunis créé par l’ancien régime mais dont la construction a été stoppée net au début de la révolution de 2011, deux flics, Fatma et Batal, découvrent un corps calciné. Alors que les travaux reprennent peu à peu, ils commencent à se pencher sur ce cas mystérieux. Quand un incident similaire se produit, l’enquête prend un tour déconcertant…
Avec Ashkal, l'enquête de Tunis, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs et lauréat du Prix de la critique au NIFFF en 2022, le cinéaste tunisien Youssef Chebbi réalise un polar fascinant, au cœur des Jardins de Carthage. Un premier long-métrage impressionnant, tant formellement que pour ses évocations politiques.
«Ancrant son récit dans un décor urbain où les buildings ultra-modernes côtoient les chantiers à l’abandon, Ashkal ("formes" en arabe) entraîne les codes du polar dans un territoire aux atours plus fantastiques. Tandis qu’elle plonge toujours plus profondément dans la noirceur de l’âme humaine, l’enquête réveille alors les spectres de l’histoire tunisienne.» (NIFFF)
«Thriller nocturne fantomatique, traversé de fulgurantes immolations, le premier film de Youssef Chebbi fascine autant qu’il perturbe.» (Bande à Part)
«Un film à la fois étrange, inquiétant, aux espaces démesurés mais confortables, rassurant, à la manière d’un musée richement meublé dont on se rendrait compte, une fois installés, accoutumés au lieu et à ses bizarreries, que les murs sont en train de se rapprocher et de se refermer sur vous. Un tour de force balancé sans rien de trop et avec une infime minutie par Youssef Chebbi.» (Libération)
«Ashkal frappe profondément parce qu’il enquête sur ce que peuvent nous dire et nous faire des images inouïes, qui pourtant se répètent, se reproduisent, hantent les visions comme des revenants.» (Positif)
«Ashkal sait se faire le témoin cinématographique, sensible et dérangeant, de l'entre-deux démocratique dans lequel se trouve précisément la Tunisie, et parvient à le faire résonner à la fois à une échelle beaucoup plus globale et dans des émotions universelles enfouies, libérées par la montée en puissance, toute en discrète maîtrise, vers un climax mémorable.» (Mad Movies)
«Une œuvre sombre et mystérieuse, formellement ambitieuse, qui place d’emblée son réalisateur, né en 1984 dans la capitale tunisienne, dans la galaxie d’un néosymbolisme arabe, misant sur les puissances visionnaires de l’image.» (Le Monde)

Rencontre cinéma
Jeudi 2 mars à 20h en présence du cinéaste
> Toutes les informations
Partenariat
Sortie en collaboration avec le Festival cinémas d'Afrique – Lausanne


films du mois

Aftersun

De Charlotte Wells
Fiction, Royaume-Uni, États-Unis, 2022, 1h42, v.o. s-t fr., 16/16

Dans un club de vacances sur le déclin, à la fin des années 1990, Sophie, 11 ans, profite de ses vacances d’été avec son père, Calum. Alors que sa fille parvient aux portes de l’adolescence, Calum, lui, semble souffrir du poids de la vie, au-delà de son rôle de père. 20 ans plus tard, Sophie se remémore avec mélancolie ces moments de joie partagée, leur complicité, parfois leurs désaccords. Elle repense aussi à ce qui planait au-dessus de ces instants si précieux: la sourde et invisible menace d’un bonheur finissant. Elle tente alors de chercher parmi ces souvenirs des réponses à la question qui l’obsède depuis tant d’années: qui était réellement cet homme qu’elle a le sentiment de ne pas connaître?
Ce premier long-métrage de l’Écossaise Charlotte Wells a bouleversé le public de la Semaine de la Critique à Cannes. Primé dans de nombreux festivals et nommé aux Oscars dans la catégorie Meilleur acteur grâce à la performance de Paul Mescal, Aftersun associe l’innocence de l’enfance à la mélancolie de l’âge adulte. Avec une grande sensibilité, la cinéaste capture les instants volatils de ses souvenirs d’enfance et forme par fragments un tableau impressionniste d’une grâce infinie.
«Le film n'est pas seulement magnifiquement écrit et interprété – Paul Mescal n'a pas volé sa nomination aux Oscars –, Charlotte Wells a trouvé la pulsation parfaite, donnant par des effets de montage maîtrisés une étrangeté presque fantastique à son récit – la matière des souvenirs et des songes.» (Paris Match)
«Charlotte Wells, on l’aura compris, s’intéresse moins aux faits qu’à leur perception. Et tout son travail de mise en scène consiste à affirmer ce mouvement tremblé, ce point flou qui rejoue la victoire deleuzienne de l’image-temps sur l’image-mouvement, de la subjectivité sur le réel.» (Les Inrockuptibles)
«En associant d’un coup d’un seul innocence et mélancolie, Charlotte Wells nous foudroie comme rarement.» (Positif)
«L'Écossaise Charlotte Wells signe un premier film époustouflant de grâce qui reste avec le spectateur longtemps après sa première vision, un film vertigineux qui interroge le mystère de l'enfance, des souvenirs et des êtres que l'on aime sans les connaître vraiment.» (Le Point)
Charlotte de Wells à propos du film: «J’ai commencé à travailler sur Aftersun à l’école de cinéma. On regardait beaucoup de films comme Alice dans les villes de Wim Wenders, La Barbe à Papa de Peter Bogdanovich et bien d’autres, des films qui parlaient d’enfance et surtout de la relation père-fille. A cette époque, j’avais une vision très conventionnelle de mon film, de sa structure, de son intrigue, dans le sens où la relation était la source principale de tension. J’ai continué à travailler sur Aftersun alors que je réalisais des courts-métrages. J’ai passé beaucoup de temps à écrire des souvenirs, des descriptions de personnages, à penser à des univers. Des années plus tard, j’ai écrit le film très rapidement, en dix jours. Je n’avais pas prévu la tournure qu’il prendrait. J’ai passé tant d’années à décrire mes propres souvenirs, à apprendre pourquoi il m’était si nécessaire de faire ce film, à me poser des questions sur ma relation avec mon père, sur cette période de ma vie que je n’avais jamais osée interroger avant... Ce film est devenu de plus en plus personnel. Pendant la préparation, j’ai cherché dans des albums de famille. Petite, je suis beaucoup partie en vacances avec mon père. J’ai trouvé cette photo de nous dans le sud de l’Espagne, je devais avoir 5 ans. Il y avait une très belle femme derrière moi. Je me suis demandé alors qu’aurait pu être le vrai sujet de cette photo. Au départ, c’était l’histoire d’un père et de sa fille en vacances et de comment le père trouvait l’équilibre entre le fait d’être père et jeune homme en même temps. Mais cela a beaucoup évolué. C’est au final devenu une quête des souvenirs, une recherche sur notre implication à chercher des réponses dans le passé qu’on ne trouvera peut-être jamais.»


films du mois

Pamfir

De Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk
Fiction, Ukraine, France, Pologne, Chili, Luxembourg, 2022, 1h40, v.o. s-t fr., 16/16

Leonid est un bagarreur et lutteur notoire. On le surnomme Pamfir (littéralement «pierre») tant c’est un colosse. Parti travailler à l’étranger, il est de retour dans la campagne ukrainienne, où il retrouve sa femme et son fils. Souhaitant que ce dernier puisse choisir d’autres chemins que la violence, il fait le serment de ne plus faire de contrebande, une tradition dans cette région dominée par un garde-chasse nommé Oreste. Tandis que chacun apprête son masque pour les célébrations de Malanka, le carnaval d’hiver, Pamfir est rattrapé par des dettes et doit renouer avec son passé. Au risque de tout perdre…
Véritable sensation de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, Pamfir, premier long-métrage du cinéaste ukrainien, associe traditions populaires et cinéma de genre, faisant de son personnage un héros mythique de l’Ouest ukrainien.
Ancré dans les Carpates de l’oblast de Tchernivtsi, où se mêlent rites païens et croyances en la Sainte Trinité, le récit fait ressurgir un passé trouble et des peurs ancestrales dans la vie de Pamfir, tout en dévoilant peu à peu sa défiance vis-à-vis de Dieu. Grâce à une mise en scène toujours en mouvement et une habileté virtuose à chorégraphier les corps, le réalisateur confère à son film un souffle remarquable et provoque des sensations intenses, que vient renforcer une photographie aux tonalités rouges, vertes et bleues. Surpassant le cinéma de genre, le cinéaste mêle le néo-western au film noir et à la tragédie religieuse, façonnant ainsi une œuvre dense et captivante.
«Sukholytkyy-Sobchuk étire ses plans, passant d’une beauté agitée à une jubilation espiègle. On retrouve une filiation avec un certain cinéma yougoslave, et même russe. Au final, une dynamique émotionnelle transcendée par une réalité­ sociale et politique. De quoi écorcher les âmes.» (L’Humanité)
«Pamfir est un film de genre qui mêle avec habileté mais sans aucun artifice les décors de l’Europe de l’Est et les codes du western, le folklore à la tragédie, le mythologique au politique, le film noir et la comédie. Le cinéaste passe d’un genre à l’autre, non pour faire une démonstration de virtuosité, mais pour servir la dramaturgie de ce film à la fois limpide et puissant.» (Positif)
«Entre western poisseux et polar du dernier coup, ce remarquable film confère au genre la grandeur d’une mythologie politique qui regarde à l’est se lever l’apocalypse.» (Le Monde)
«Sans jamais tomber dans l’esthétisation vaine, Sukholytkyy-Sobchuk parsème le film de tableaux aux frontières du réel (la fuite des contrebandiers dans la forêt, l’arrivée au carnaval, le salon insensé du garde-forestier), dévoilant un théâtre hostile et sauvage, tout en bois, boue et brume.» (Libération)


Le P'tit CityClub

Dounia et la princesse d'Alep

DÈS 8 ANS

De Marya Zarif et André Kadi
Animation, Canada, France, 2022, 1h13, en français, 8/8 ans

Dounia a 6 ans. Elle est obligée de quitter sa maison d'Alep, accompagnée de son grand-père et de sa grand-mère. Elle part avec quelques graines de nigelle au creux de la main et le cœur chargé des histoires fabuleuses que lui racontaient ses parents. Ensemble, ils entreprennent un voyage périlleux afin de trouver le nouveau foyer qui, Dounia en est sûre, les attend quelque part. Et elle peut compter sur l'aide de la princesse d'Alep.
Sélectionné au Festival d'Annecy en 2022, réalisé dans un style animation sobre et élégant, Dounia et la princesse d’Alep aborde la question de l'exil en choisissant de montrer le précieux optimisme de la petite Dounia. Un film charmant, où les personnages chantent et dansent, portés par le sons des ouds et des flûtes, qui célèbre l'approche festive de la vie même lorsqu'elle est difficile.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


Le P'tit CityClub

Pompon Ours, petites balades et grandes aventures

DÈS 4 ANS

courts-métrages de Matthieu Gaillard
France, 2022, en français, 49’, 0/6 ans

Une nouvelle journée se lève sur la forêt et Pompon, un petit ourson qui croit en son imaginaire, s’interroge… Que va-t-il bien pouvoir faire aujourd’hui? Écrire un poème pour son papa en s’inspirant des éléments de la nature qu’il croise sur son chemin, partir en expédition avec sa maman pour trouver un trésor, fabriquer une constellation pour les ratons laveurs, s’aventurer dans la forêt à la recherche d’un petit frère ou sur les traces du mystérieux Zarbidule…: la truffe au vent et la tête pleine d’idées, Pompon est prêt à vivre des aventures pleines de joie et de poésie avec ses proches. Avec lui, grandir est un jeu d’enfant!
Chaque histoire de ce programme adapté des ouvrages de Benjamin Chaud présente la relation que Pompon entretient avec l’un de ses proches – son papa, sa maman, sa meilleure amie Rita ou Coin-Coin le caneton – et mettent en scène des besoins et des rêves propres aux enfants. Des courts-métrages pleins de malice et de tendresse qui rendent hommage à la curiosité et l'émerveillement des enfants et nous interrogent sur nos sentiments, nos émotions et nos envies.


SÉANCE RELAX
Dimanche 5 mars à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


Projection spéciale

Journée internationale des droits des femmes: She said

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes du canton de Vaud (BEFH) et le Cinéma CityClub  proposent la projection gratuite du film She Said. Réalisé par Maria Schrader, She Said retrace l’enquête menée par deux journalistes d’investigation du New York Times, Megan Twohey et Jodi Kantor, autour de la culture du viol et des multiples agressions sexuelles commises à répétition sur des femmes dans le milieu du cinéma hollywoodien. À l’origine du mouvement #Metoo, leur enquête, récompensée par le prix Pullitzer, a permis de briser des décennies de silence. Un biopic impressionnant de justesse, qui offre un regard saisissant sur la naissance de ce mouvement social, dont le sujet – le harcèlement sexuel et toutes les formes qu’il peut prendre – reste d’une actualité brûlante cinq après son avènement, et ce dans tous les pans de la société.

She Said de Maria Schrader
(Fiction, États-Unis, 2022, 2h09, version française, 12/14 ans) – Megan Twohey et Jodi Kantor, deux journalistes du New York Times, ont de concert mis en lumière un des scandales les plus importants de leur génération. À l’origine du mouvement #Metoo, leur investigation a changé à jamais la société américaine et le monde de la culture. Le film retrace les étapes de leur enquête.
«She Said met en évidence tout le travail qui existe derrière les journalistes d'investigation: coups de fil, e-mails, enregistrements des témoignages, mais aussi protection des sources. Dans un souci d'être au plus près de la réalité, le film a aussi tourné une partie des scènes dans la véritable salle de rédaction du New York Times. La minutie et la rigueur de ce travail donne un véritable poids quand l'enquête est publiée dans le New York Times. Subtil et épuré.» (RTS)
«L’Allemande Maria Schrader raconte de main de maître la fameuse enquête du New York Times à l’origine du mouvement #MeToo. Une reconstitution aussi prenante que Les Hommes du président en son temps» (Le Temps)
«Sobre et minutieux, le beau film choral de Maria Schrader retrace l’enquête du New York Times sur les accusations de viols et d’agressions sexuelles d’Harvey Weinstein. Troublante expérience d’hyperréalisme, sans quête de sensationnel, il donne à voir la solitude des victimes qui sortent du silence, juste avant la tempête #MeToo.» (Libération)
«Adapté du récit que les deux femmes ont tiré de leurs longues investigations, She Said nous plonge dans cette enquête, cette quête. Décrivant les coulisses du travail journalistique rigoureux d’un grand quotidien, il retrace en outre une lutte de femmes pour les femmes, axé sur une parole si longtemps contrainte. Et depuis libérée. Passionnant.» (Le Parisien)


PROGRAMME DE LA Soirée
19h: Accueil et ouverture des portes
19h45: Discours officiels suivis de la projection du film (version française)

Le BEFH
Le Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH) du Canton de Vaud encourage la réalisation de l’égalité entre les sexes dans tous les domaines. Il s’emploie à éliminer toute forme de discrimination directe ou indirecte. La mission du BEFH répond ainsi au principe d’égalité prévu par les Constitutions fédérale et vaudoise, mais aussi par la loi d’application vaudoise de la loi fédérale sur l’égalité entre les femmes et les hommes.
> Toutes les informations

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h, Discours et projection: 19h45
Entrée gratuite sur réservation.


Soirée spéciale

Table ronde et film autour d'Iris von Roten

«Fière et vénère: Iris von Roten, pas prête de se taire»: Projection du film Amours ennemies de Werner Schweizer, précédée d’une table ronde autour du livre d’Iris von Roten, Femmes sous surveillance

Publié en 1958, Femmes sous surveillance, le manifeste féministe d’Iris von Roten, a fait scandale et n’a été traduit en français qu’en 2021. Dans quel contexte ce livre a-t-il été écrit? La situation a-t-elle tant changé que ça? Les Éditions Antipodes et le Cinéma CityClub s’associent et proposent une soirée de débat et de projection autour du livre de la juriste et journaliste suisse. Au programme, une table ronde, qui fera l’état des luttes actuelles au regard de celles des années 1950, suivie de la projection du film Amours ennemies de Werner Schweizer, qui revient sur la vie du couple atypique que formaient Iris von Roten, féministe protestante des bords du lac de Zurich, et Peter von Roten, intellectuel catholique du Haut-Valais.

19H: Table ronde féministe
Vie professionnelle, amour et sexualité, charge maternelle, travail domestique, droits politiques: voilà les principaux sujets auxquels Iris von Roten (1917-1990), intellectuelle suisse du XXe siècle, consacre sa vaste fresque de «la condition des femmes» à son époque. Loin de se limiter au combat pour le suffrage féminin, cette avocate et journaliste tenait à exposer l’aspect systémique de l’oppression des femmes. Dans une langue aussi furieuse que grinçante, son livre Femmes sous surveillance fait l’état des lieux en matière de droits des femmes, dépeint les humiliations et les luttes du quotidien, et imagine une société plus épanouissante et égalitaire. Par sa véhémence et son intransigeance, elle s’est attiré les foudres aussi bien des représentants de la domination masculine que des groupes féministes de son époque. Par sa radicalité, ce manifeste nourrit la pensée féministe et apporte une contribution significative aux questions et combats d’aujourd’hui. Comment résonne-t-il de nos jours dans les mouvements sociaux et chez les militant·e·x·s féministes? Cette table ronde est l’occasion de se confronter à ces arguments puissants, nourris d’une réflexion complexe et servis par une parole percutante. Discussion animée par Vanessa Cojocaru du podcast Tea Room; avec la participation de Camille Logoz, traductrice de Femmes sous surveillance; Pauline Milani, historienne; et Vanessa Monnay, du collectif de la Grève féministe.

20H30: Projection du film Amours ennemies de Werner Schweizer
(Docu-fiction, Suisse, 2012, 1h52, en allemand s-t fr., 14/14) – Entre 1943 et 1950, Iris von Roten et Peter von Roten s'échangent 1’300 lettres où ils discutent politique, féminisme, religion, littérature, amour, relations libres et sexualité. Le couple y analyse leurs sentiments avec une franchise et une radicalité qui ne cesse de fasciner. C’est sur cet échange de lettres et sur le livre Verliebte Feinde de Wilfried Meichtry, paru en 2007, que repose le film. Des reconstitutions de scènes, soutenues par du matériel d’archives et entremêlées de témoignages de proches et de personnalités de l’époque, aident à brosser le portrait d’une relation difficile, passionnée, hors du commun. Ce film, à la fois biopic et documentaire, revient sur leur biographie et leurs travaux respectifs, sur l’imbrication de leurs deux trajectoires et sur la place du féminisme, de la religion et de la politique dans leur histoire.

LIENS
> Site de la maison d’édition Antipode
> Site du podcast Tea Room

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Table ronde: 19h (environ 1h), Projection: 20h30
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Le P'tit CityClub

L'Anniversaire de Tommy

DÈS 4 ANS

De Michael Ekblad
Animation, Allemagne, Pays-Bas, Suède, 2021, 1h14, en français, 0/6 ans

Tommy, un jeune lapin, vit paisiblement avec sa famille dans une jolie maison, entouré de nombreux amis. Mais la naissance de sa petite sœur bouscule les habitudes et, à cause d’elle, la fête d’anniversaire de ses cinq ans risque bien d’être compromise! Une grande aventure initiatique commence lorsque Tommy décide de partir, seul, avec ses peluches et son petit poussin, pour rejoindre la maison de sa chère grand-mère…
Comment se rend-on compte que l'on grandit? Comment apprendre à partager ses parents lorsqu'une petite sœur ou un petit frère arrive dans la famille? L'Anniversaire de Tommy offre aux enfants une réflexion délicate sur la famille, la fraternité et la relation avec les parents.


ÉVÉNEMENT
Dimanche 12 mars à 11h
Pour la première projection du film, les enfants sont invités à venir déguisés ou maquillés en lapin! Ils pourront participer à une tombola pour tenter de gagner plein de prix: des entrées au P'tit CityClub, des livres, un vélo et même avec un peu de chance, une fête d'anniversaire privée au CityClub avec tous leurs ami-e-s.
Une projection en partenariat avec Stadtlandkind.

SÉANCE RELAX
Dimanche 19 mars à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


Ciné-seniors

Divertimento

De Marie-Castille Mention-Schaar
Fiction, France, 2022, 1h54, 8/10 ans, en français

À 17 ans, Zahia rêve de devenir cheffe d’orchestre et sa sœur jumelle, Fettouma, violoncelliste professionnelle. Bercées depuis leur plus tendre enfance par la musique classique, elles souhaitent à leur tour la rendre accessible à toutes et tous. Avec détermination, passion et courage, elles se lancent dans un incroyable projet: créer leur propre orchestre «Divertimento». Mais peut-on nourrir de telles ambitions en 1995 quand on est une femme, d’origine algérienne, et qu’on vient de Seine-Saint-Denis?
«Le casting est flamboyant et ce parcours de vie donnera envie à la jeunesse (et plus) de se battre pour accomplir ses rêves.» (Le Parisien).


Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous


Rencontre et projections

Printemps de la poésie

Soirée de gala du Printemps de la poésie 2023: "Close Poetry II: la Suisse en ciné-poèmes"

La huitième édition du Printemps de la poésie, qui a lieu du 18 mars au 1er avril 2023 dans différents lieux en Suisse romande, se place sous le signe du «matrimoine poétique», mettant en lumière des femmes créatrices, poétesses, autrices, et valorisant la création contemporaine et internationale. Le Cinéma CityClub se joint aux événements et accueille la soirée de gala du festival. Lors de cette soirée spéciale, les nouvelles créations de la collection "Close Poetry", lancée par le festival en 2021, seront projetées en avant-première: des courts-métrages inédits de cinq cinéastes suisses, réalisés à partir de dix poèmes romands. Soirée en présence des cinéastes, des poétesses et des poètes.

LA SOIRÉE
Depuis 2021, la collection «Close Poetry», créée par le Printemps de la poésie, offre une anthologie inédite de la poésie romande par des courts-métrages. Cette année encore, les cinéastes retenus ont relevé le défi proposé par le festival: composer un court-métrage à partir de deux poèmes mis en voix par des comédiens. Les ciné-poèmes réalisés pour cette nouvelle édition seront projetés en avant-première lors de cette soirée de gala, qui proposera aussi une discussion avec les artistes – l'occasion pour les cinéastes de mettre un visage sur les textes qui les ont inspirés; et, pour les poètes, de découvrir la création imaginée à partir de leur contribution. Comment interpréter le thème du paysage par le texte et l'image? Comment évoquer sans illustrer? Comment faire cohabiter deux poèmes différents au sein d'un même univers filmique?
Animation de la soirée: Marie Thorimbert, codirectrice de la collection 
Production des ciné-poèmes par l'Association Lyrical Valley, avec le soutien de Pro Helvetia et de la Loterie Romande


LES INTERVENANT·E·S
Cinéastes sélectionné·e·s: Marí Alessandrini, Geoffroy Dubreuil, Sayaka Mizuno, Pierre Schlesser, Amalia De Stoppani 
Poétesses et poètes sélectionné·e·s: Olivier Beetschen, Timba Bema, Stéphane Blok, Julien Burri, Julie Delaloye, Eric Duvoisin, Françoise Matthey, Isabelle Sbrissa, Anne-Sophie Subilia, Pierre-Alain Tâche

LE FESTIVAL
> Toutes les informations
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h, Soirée de discussion et projection: 19h30
Entrée gratuite. Réservations conseillées via la billetterie en ligne

Projection spéciale

Semaine d’actions contre le racisme: Saint Omer

Avec le soutien du Bureau cantonal le Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme (BCI) et à l'occasion de la Semaine d’actions contre le racisme, le Cinéma CityClub projette le film Saint Omer d'Alice Diop. Représentant de la France aux Oscars, lauréat du Lion d’argent à la Mostra de Venise et du Reflet d'or du meilleur film au GIFF, Saint Omer s'inspire d'une histoire vraie et suit le procès d'une mère jugée pour infanticide à travers les yeux d'une romancière. À la fois chronique judiciaire et intriguant portrait psychologique, le premier long-métrage de la réalisatrice d’origine sénégalaise est un drame bouleversant qui explore la place des femmes dans la société et livre une réflexion subtile sur les non-dits et les préjugés racistes.
La projection sera suivie d'une discussion avec Mélanie-Evely Pétrémont, chercheuse à l'Université de Genève dont les sujets de recherche abordent le féminisme noir, les différentes formes d'antiracisme et la mobilisation de l'humour dans la performance théâtrale de comédiennes noires en Europe.


SAINT OMER D'ALICE DIOP
(Fiction, France, 2022, 2h02, en français, 12/14) – Sur les bancs d’un procès d'assises, Rama, une jeune romancière, vient écouter une mère jugée pour infanticide, accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage. Mais au cours du procès, rien ne se passe comme Rama l’avait prévu. La romancière commence ainsi à se questionner sur son propre rapport à la maternité, la parole de l’accusée et l’écoute des témoignages faisant vaciller ses certitudes et l’interrogeant sur ses jugements…

INTERVENANTE
Mélanie-Evely Pétrémont est doctorante et assistante d'enseignement au département de Département de géographie et environnement de l'Université de Genève depuis septembre 2016. Elle a obtenu, à Genève, un Master en sociologie dont le mémoire portait sur les apparitions mariales et l’espace urbain au Portugal, et a ensuite obtenu un Master en philosophie à l'Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis dont le mémoire portait sur la vie et la résistance à partir des travaux de Georges Canguilhem, Michel Foucault et Judith Butler. Sa recherche de doctorat porte sur le racisme quotidien et la mobilisation de l'humour dans la performance théâtrale de comédiennes noires en Europe, à partir d'études de cas ethnographiques en Suisse et au Portugal. Elle a auparavant collaboré dans le cadre de plusieurs projets de recherche, en philosophie et épistémologie des sciences de la vie (Paris-Sorbonne – France), en sociologie des mouvements sociaux (Université de Genève, City University London) et sur le racisme anti-Noir-e-s en Suisse (Université de Genève /Forum Suisse des Migrations).

LIENS
> Bureau cantonal pour l'intégration des étrangers et la prévention du racisme (BCI)
> Semaine d'actions contre le racisme

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Le P'tit CityClub

Piro Piro

DÈS 3 ANS

courts-métrages, Corée du Sud, 2009-2020, 40 minutes, sans dialogue, 0/6 ans

Un oiseau de la forêt et un oiseau de la ville qui se rencontrent devant un magasin de fleurs, deux lapins qui dansent sous la pluie, un crocodile endormi qui fait la connaissance d'un petit oiseau, un écosystème intact qui sera perturbé par la présence de la guerre au loin, un petit oiseau qui aime les fleurs ou un papillon bleu qui se laisse porter au gré du vent… Piro Piro est un magnifique programme de six courts-métrages, autant de petites histoires et d'impressions poétiques réalisées en dessin traditionnel, où les enfants seront emportés dans des univers doux et colorés. Une invitation printanière à la poésie et à la découverte de l’animation sud-coréenne.

Ciné-concert / COMPLET
Dimanche 26 mars à 11h, le musicien et compositeur Cyrille Aufaure, spécialiste de la musique de films pour enfants, sera sur scène pour accompagner la projection de Piro Piro.
Séance proposée en collaboration avec la Bibliothèque de Pully dans le cadre de BiblioWeekend (du 24 au 26 mars sur le thème «Mettre les voiles »)
Ouverture des portes à 10h30. Tarif unique : 10.- par entrée

SÉANCE RELAX
Dimanche 16 avril à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant
Ciné-concert du 26 mars: 10.- par entrée (COMPLET)


Rencontre cinéma

Les Années Super 8, en présence d'Annie Ernaux et David Ernaux-Briot

COMPLET
Dans Les Années Super 8, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2022, Annie Ernaux et son fils, le journaliste et réalisateur David Ernaux-Briot, montent et racontent leurs films de famille, réalisés en Super 8 entre 1972 et 1981. Porté par le texte et la voix de l'écrivaine française, Les Années Super 8 révèle une époque, souligne les évolutions sociétales, mêle l'intime et le collectif. Un documentaire émouvant et saisissant, à découvrir lors d'une avant-première en présence d'Annie Ernaux et David Ernaux-Briot.

Les Années Super 8 d'Annie Ernaux et David Ernaux-Briot
(Documentaire, France, 2022, 1h03, en français) – Au départ, il y a des images filmées au sein de la famille avec une caméra Super 8: les réunions de Noël, les voyages, les vacances estivales, les chahuts enfantins. Ces petites séquences muettes, tournées pour la plupart par l’ex-mari d’Annie Ernaux entre 1972 et 1981, se trouvent ici montées et commentées par l’écrivaine. Dans son observation des images, Annie Ernaux revisite un temps personnel et lointain. Elle décrit avec finesse une époque révolue et nous parle de classe sociale, de la condition des femmes, et de son premier roman Les Armoires vides.
«En revoyant nos films super huit pris entre 1972 et 1981, il m’est apparu que ceux-ci constituaient non seulement une archive familiale mais aussi un témoignage sur les goûts, les loisirs, le style de vie et les aspirations d’une classe sociale, au cours de la décennie qui suit 1968. Ces images muettes, j’ai eu envie de les intégrer dans un récit au croisement de l’histoire, du social et aussi de l’intime, en utilisant mon journal personnel de ces années-là.» (Annie Ernaux)
«C’est aussi cela que raconte le film, sans nostalgie, malgré le grain du Super 8 et la beauté des couleurs saturées, comme si le roman Les Années prenait vie devant nos yeux: une femme dans une époque et comment, derrières les apparences, le canapé neuf, les séjours à la mer et les fêtes d’anniversaire, se joue une autre vie, sa vie intérieure.» (Elle)
«Portée par un texte remarquable, la voix d'Annie Ernaux transforme de banales archives familiales en une œuvre documentaire puissante et universelle.» (Les Fiches du cinéma)
«Comme dans Les Années, son chef-d’œuvre, mais avec des images, Annie Ernaux se raconte et raconte une époque dans toute sa complexité historique et sociale.» (Les Echos)

BiographieS
Annie Ernaux est née en 1940. Elle grandit dans la petite ville d’Yvetot, en Normandie, où ses parents tiennent un café-épicerie.
Après des études de lettres à Rouen et devenue professeure agrégée, elle poursuit une carrière d’enseignante tout en écrivant. Son premier roman, Les armoires vides (1974) décrit la déchirure d’une transfuge de classe. À partir de La place (Prix Renaudot 1984), elle rompt avec la fiction et s’engage dans une exploration de son expérience vécue tout en cherchant des formes nouvelles d’autobiographie. À ce jour, elle a écrit une vingtaine d’ouvrages.
David Ernaux-Briot, fils d’Annie et de Philippe Ernaux, est né en 1968. Il grandit à Annecy puis Cergy-Pontoise.
Après des études de sciences, il s’oriente vers le journalisme scientifique et contribue aux émissions E=M6 et C’est pas Sorcier. Il écrit et réalise ensuite les mini-séries pédagogiques Théâtre des Machines, Corpus, Art et Sport pour les plateformes Universcience et CANOPE. Les Années Super 8 est son premier long-métrage documentaire.

À l'affiche en avril
> Toutes les projections
PODCAST: LES CONVERSATIONS DU CITYCLUB
Annie Ernaux et son fils David Ernaux Briot sont venus présenter leur film en mars dernier au public puilléran. À cette occasion, Anne Delseth et Julie Henoch, les deux programmatrices du CityClub, se sont entretenues avec l'écrivaine française. Un premier podcast à écouter sur Spotify:
> Les Conversations du CityClub: Annie Ernaux

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Ciné-seniors

Les cyclades

De Marc Fitoussi
Fiction, France, 2022, 1h50, en français, 12/16 ans

Adolescentes, Blandine et Magalie étaient inséparables. Les années ont passé et elles se sont perdues de vue. Alors que leur chemin se croisent de nouveau, elles décident de faire ensemble le voyage dont elles ont toujours rêvé. Direction la Grèce, son soleil, ses îles mais aussi ses galères car les deux anciennes meilleures amies ont désormais une approche très différente des vacances… et de la vie! Une comédie ensoleillée sur les relations amicales, avec Laure Calamy, Olivia Côte et Kristin Scott Thomas.
«Une comédie à la fois touchante et insolente portée par un trio d’actrices qui en font des tonnes, mais juste comme il faut.» (Arc Info)
«Une comédie qui fait du bien. À voir pour retrouver le sourire et le moral.» (TV8).


Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous


Rencontre cinéma

Rencontre: Les Pires de Lise Akoka et Romane Gueret

Lauréat du Grand Prix à Un Certain Regard à Cannes, primé à Rome et Angoulême, Les Pires de Lise Akoka et Romane Gueret raconte le parcours de quatre jeunes issus d'une cité populaire choisis pour tourner dans un film. Un long-métrage étonnant, entre réalité et fiction, qui questionne le septième art et les stéréotypes du cinéma social. À l'affiche tout le mois d'avril, Les Pires est projeté le vendredi 31 mars en présence de la cinéaste Romane Gueret.

Les Pires de Lise Akoka et Romane Gueret
(Fiction, France, 2022, 1h36, en français, 16/16) – Un tournage va avoir lieu à la cité Picasso, à Boulogne-Sur-Mer, dans le Nord de la France. Lors du casting, quatre ados, Lily, Ryan, Maylis et Jessy sont choisis pour jouer dans le film. Dans le quartier, tout le monde s’étonne: pourquoi n’avoir pris que «les pires»?
Entrées dans le cinéma par le biais du casting sauvage, les cinéastes Lise Akoka et Romane Gueret signent avec ce premier long-métrage une mise en abyme qui questionne leur art et le cinéma "social": jusqu’où peut-on aller pour réussir un film? Parfois cruel, souvent drôle et solaire, le film touche par sa sincérité brute et bluffe par sa direction d’acteur: à chaque plan, les enfants crèvent l’écran.
«Il y a des sourires et des larmes, mais surtout un grand amour pour les gens dans ce film aux multiples niveaux de lecture» (La Voix du Nord)
«Carburant à l’énergie de ses jeunes comédiens épatants et parfaitement dirigés, le film est d’une remarquable intelligence, progresse sans posture ni imposture en soulevant des questions éthiques qui le concernent lui-même.» (Le Journal du Dimanche)
«Ils sont beaux et touchants, ces mômes, avec leur étincelle dans le regard, leur fragilité et leurs talents. Avec une certaine autodérision, elles s’amusent aussi des travers des équipes de tournage, amenant une touche comique à leur récit. Elles se moquent gentiment des archétypes du cinéma social.» (L’Humanité)

Lise Akoka et Romane Gueret à propos du film
Nous sommes entrées dans le monde du cinéma notamment par le biais du casting sauvage, en travaillant sur des films en tant que directrices de casting et coachs d’enfants, avant de réaliser notre court-métrage Chasse Royale, qui s’inspirait de nos expériences.
Pour préparer Les Pires, nous sommes retournées dans le nord de la France, avec l’envie de continuer à faire dialoguer deux milieux que tout semble a priori opposer: celui des enfants d’un quartier populaire et celui des adultes du cinéma. Mais à la base de ces deux films, il y a surtout notre passion commune pour le monde de l’enfance, avec une sensibilité particulière pour les enfances accidentées qui fait écho à des préoccupations intimes pour chacune d’entre nous.

Bio cinéastes
Après des études de cinéma à la Sorbonne, Romane Gueret fait ses premiers pas vers la réalisation en tant qu’assistante réalisatrice, assistante casting ou cadreuse. Lise Akoka a suivi un cursus universitaire de psychologie et une formation professionnelle de comédienne. Elle découvre ensuite, dans la pratique du casting et du coaching d’enfants pour le cinéma, le moyen de faire converger ses deux centres d’intérêt.
En 2014, elles se rencontrent à l’occasion du casting d’un long-métrage, pour lequel elles auditionnent plus de 4'000 jeunes comédiens non professionnels pendant plusieurs mois.
En 2015, elles réalisent ensemble le court-métrage Chasse Royale, primé dans plusieurs festivals et qui remporte le prix Illy à la Quinzaine des Réalisateurs en 2016. Le film est ensuite nommé pour le César du meilleur court-métrage en 2017. En 2018, elles coréalisent le documentaire Allez garçon! pour la collection Hobbies, diffusée en 2019 sur Canal+. En 2020, leur web série Tu préfères, 10 épisodes de 7 minutes, est diffusée sur Arte puis sélectionnée au festival de Sundance. C’est à l’été 2021 qu’elles réalisent leur premier long-métrage, Les Pires, tourné à Boulogne-sur-Mer et sélectionné dans la catégorie Un Certain Regard au Festival de Cannes en 2022.

À l'affiche en avril
> Toutes les projections

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

mars 2024      
LMMJVSD
1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
À lʼaffiche Films du mois Événements Le P'tit CityClub Ciné-seniors Billetterie Le bar LʼAssociation Location Soutiens Presse Lʼéquipe Infos pratiques Archives Home


Sʼinscrire aux newsletters





calendrier