16 février


Le P'tit CityClub

15h

Dounia et la princesse d'Alep

DÈS 8 ANS

De Marya Zarif et André Kadi
Animation, Canada, France, 2022, 1h13, en français, 8/8 ans

Dounia a 6 ans. Elle est obligée de quitter sa maison d'Alep, accompagnée de son grand-père et de sa grand-mère. Elle part avec quelques graines de nigelle au creux de la main et le cœur chargé des histoires fabuleuses que lui racontaient ses parents. Ensemble, ils entreprennent un voyage périlleux afin de trouver le nouveau foyer qui, Dounia en est sûre, les attend quelque part. Et elle peut compter sur l'aide de la princesse d'Alep.
Sélectionné au Festival d'Annecy en 2022, réalisé dans un style animation sobre et élégant, Dounia et la princesse d’Alep aborde la question de l'exil en choisissant de montrer le précieux optimisme de la petite Dounia. Un film charmant, où les personnages chantent et dansent, portés par le sons des ouds et des flûtes, qui célèbre l'approche festive de la vie même lorsqu'elle est difficile.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


films du mois

18h30

Le Film de mon père

De Jules Guarneri
Documentaire, Suisse, 2022, 1h13, en français, 16/16

«Le Film de mon père est mon premier film. Celui que mon père a toujours rêvé que je fasse. Et c’est peut-être ça le problème…». Jules Guarneri a grandi à Villars, entre un frère et une sœur adoptés, dans un chalet hanté par le fantôme de sa mère décédée lorsqu'il avait vingt ans. Son père y vit encore; solitaire rentier, il lui offre son journal filmé, comprenant plus de vingt heures d'images. Un cadeau dont s’empare le cinéaste pour le faire résonner avec ses propres images.
Pour son premier long-métrage, le cinéaste suisse Jules Guarneri s'empare du journal filmé de son père et livre un regard empathique et réflexif sur sa famille. Sélectionné et primé à Visions du Réel. «Un jour, mon père s’est acheté une caméra et a commencé à se filmer quotidiennement. Son but: me donner ce matériel autobiographique pour que je réalise mon premier film. Le journal intime d’un veuf solitaire, vivant entouré de mon frère et ma sœur adoptés sur la propriété familiale "La Belle Poule". Avant de mourir, il aimerait encore accomplir trois choses: rendre mon grand frère Oskar autonome; se réconcilier avec ma sœur Iwa; et construire un chalet dans le jardin pour que je revienne vivre à leurs côtés. Je filme mon père, son désir de transmission, ma sœur qui lui échappe, mon frère qui tente de se construire. Et moi, au milieu, qui réalise un film comme une étape indispensable pour quitter ma jeunesse…» (Jules Guarneri)

RENCONTRE CINÉMA
En présence du cinéaste le lundi 23 janvier à 20h
> Toutes les informations


films du mois

20h

Sous les figues

D'Erige Sehiri
Fiction, Tunisie, Suisse, France, Qatar, Allemagne, 2021, 1h32, v.o. s-t fr., 8/14

Au nord-ouest de la Tunisie, des jeunes femmes travaillent à la récolte des figues. Sous le regard des ouvrières plus âgées et des hommes, elles flirtent, se taquinent, se disputent. Au fil de la journée, le verger devient un théâtre d'émotions, où se jouent les rêves et les espoirs de chacun.
Un huis clos à ciel ouvert, qui bouillonne de sensualité et de réalisme, dans lequel les dialogues rhomériens faussement anodins brossent le portrait complexe des mœurs de la Tunisie d’aujourd’hui.
En filmant les jeune femmes au plus près de leur visage et de leurs émotions, la cinéaste Erige Sehiri réalise une œuvre romanesque et revigorante, notamment sélectionnée à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
«À la fois théâtre du conservatisme, de l’émancipation et de la domination sociale, Sous les figues révèle magnifiquement le subtil portrait d’une Tunisie perdue entre désir de liberté et respect des traditions.» (aVoir-aLire)
«Ce geste créateur, délicat et nuancé, fait de ce premier film une jolie réussite et rappelle qu’un acte politique réside également dans sa capacité à remettre de la douceur dans une situation minée par la violence des rapports sociaux.» (Culturopoing.com)
«À cet éternel questionnement amoureux, marivaudage des temps présents, la cinéaste tunisienne greffe une note réaliste qui finit par transformer ce que l’on avait perçu comme un éden en représentation étroite et d’autant plus éloquente d’une société, d’une époque, avec en métaphore la pourriture, sous la joliesse de l’image, la maturité des fruits comme celle des âges.» (Les Inrockuptibles)
«Dans un verger aux airs de jardin d’Eden, auréolé d’un ciel bleu éclatant, ce film "instinctif" et doux-amer pénètre avec un naturel et une infinie empathie dans l’intimité des jeunes ouvrières agricoles (et ouvriers) pendant la récolte des figues. Leurs rudes conditions de vie, pas même esquissées, se devinent en arrière-plan.» (La Croix)

RENCONTRE CINÉMA
En présence de la cinéaste par visionconférence le mardi 24 janvier à 20h
> Toutes les informations

mars 2024      
LMMJVSD
1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
À lʼaffiche Films du mois Événements Le P'tit CityClub Ciné-seniors Billetterie Le bar LʼAssociation Location Soutiens Presse Lʼéquipe Infos pratiques Archives Home


Sʼinscrire aux newsletters





calendrier