novembre   


Rencontre cinéma

jeudi 3 novembre
20h

Cascadeuses / Rencontre

COMPLET
Prix de l'Œil d'or de la compétition Focus du dernier festival de Zurich, Cascadeuses, le premier long-métrage de la cinéaste Elena Avdija, brosse le portrait de trois femmes cascadeuses, tournant la caméra vers ces figures de l’ombre qui jouent à être frappées, tuées ou violées pour les besoins d’un scénario. Un documentaire fascinant, qui interroge les représentations stéréotypées et la manière dont le cinéma et la télévision distribuent les rôles et la violence à l’écran, à l'affiche tout novembre et à découvrir le 3 novembre en présence de l'équipe du film.

Cascadeuses de Elena Avdija
(Doc., Suisse, France, 1h25, en français, allemand et anglais avec s-t fr.) – Virginie, Petra et Estelle sont des cascadeuses. Elles se font renverser par des voitures ou frapper par des maris violents et des gangsters, souvent à plusieurs reprises. Et à chaque fois, elles se remettent sur pied, prêtes à tourner la scène autant de fois que nécessaire. La liberté, la gloire ou la recherche du pouvoir alimentent le désir de ces femmes de pousser leur corps jusqu’à ses limites. Mais quelle violence leur corps et leur esprit sont-ils capables d’endurer?
En s’éloignant du plateau pour entrer dans la vie privée de ces trois protagonistes, Cascadeuses dédramatise le spectaculaire pour devenir un film d’action de l’intime.
«Alors que leurs pendants masculins jouent les bourreaux ou les héros, les rôles endossés par les cascadeuses restent souvent des rôles de femmes opprimées, battues et maltraitées. Pourtant, elles doivent aussi suivre un entraînement difficile jour après jour pour pouvoir exécuter ces scènes éprouvantes pour le corps. Dans son premier film, la réalisatrice Elena Avdija nous offre l’aperçu d’un business palpitant mais brutal où les actrices restent souvent dans l’ombre.» (Zurich Film Festival)
«Dépassant le sensationnalisme de son sujet, la réalisatrice choisit de mettre l'accent sur le quotidien de ses protagonistes qui révèlent pudiquement leurs bleus tout en cachant les nombreux autres qui restent invisibles, qui partagent leurs secrets, leur besoin de reconnaissance, leurs espoirs... Un portrait touchant et authentique.» (Cineuropa)

Elena Avdija à propos du film
J’ai toujours eu un intérêt pour les questions de genre, déjà bien avant ce projet, mélangé à une fascination pour les coulisses du cinéma.
Avec ma collègue de l’époque, Jeanne Lorrain, on regardait des cascades au cinéma et on s’est demandé quelle était la réalité de ce métier, qui avait l’air d’être surtout masculin. On ne connaissait personne qui l’exerçait mais on a rapidement été mises sur la piste de Virginie Arnaud, qui est LA cascadeuse française et qui nous a raconté son histoire. Cependant, le film n’est pas juste un portrait d'un métier. Il y a un enjeu de genre au-delà de la représentativité professionnelle: la représentation des femmes à l’écran. Virginie était consciente de doubler beaucoup des comédiennes victimes de violence. On parle beaucoup de la parole des femmes dans le cinéma, de la manière dont elle est distribuée, avec le test de Bechdel par exemple. Mais comment la violence est distribuée? Cette question, on n'a que peu l’habitude de la considérer. C’est ce qu’explore le film.

À L'AFFICHE EN NOVEMBRE
Toutes les projections

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Projection spéciale

dimanche 6 novembre
14h

Toussaint'S Festival: Adieu Berthe

Pour sa sixième édition, qui aura lieu du 30 octobre au 6 novembre 2022 à Lausanne et Pully, le Toussaint’S Festival explore la thématique de la mort sous l'égide de l'humour, en laissant la place au rire, à la mascarade, à la plaisanterie jubilatoire. Le Cinéma CityClub s'associe à l'événement et propose la projection du film Adieu Berthe ou l'enterrement de Mémé de Bruno Podalydès, une comédie tendre, mélancolique et poétiquement absurde sur la mort et le sens de l'existence.

Adieu Berthe ou l'enterrement de Mémé de Bruno Podalydès
(Fiction, France, 2021, 1h40, en français, 10/14) – Mémé est morte. Berthe n'est plus. Armand avait "un peu" oublié sa grand-mère… Pharmacien, il travaille avec sa femme Hélène à Chatou. Dans un tiroir de médicaments, Armand cache ses accessoires de magie car il prépare en secret un tour pour l'anniversaire de la fille… de son amante Alix. Et mémé dans tout ça? On l'enterre ou on l'incinère? Qui était Berthe?
«Une fois de plus, la maison Podalydès and Co a mis au point un moteur à explosion feutrée, fonctionnant au mélange d'humour et de mélancolie douce, comme il y a une folie douce. Remarquablement dialogué, le film foisonne d'idées.» (Le Parisien)
«Le film, entier, est d'une transparence et d'une générosité totale et renversante envers ses personnages. Larmes de rire et de tristesse montent alternativement aux yeux. Les dialogues oscillent entre des mots jouissivement farfelus, réinventés et d'autres incroyablement en place, doux et douloureux, francs et justes.» (Les Inrockuptibles)
«Un film vraiment drôle et follement triste, pure comédie mélancolique jouée par des acteurs en pleine forme. Les situations comiques s'enchâssent les unes dans les autres jusqu'à basculer dans un étourdissement d'émotions. Un film à tiroirs où se cachent des trésors.» (Elle)

TOUSSAINT'S FESTIVAL – 6E édition
"Mort... de rire!", sixième édition du 30 octobre au 6 novembre 2022 à Lausanne et Pully
> Toutes les informations et programme complet

INFOS PRATIQUES
Portes: 13h30, Projection précédée d'une introduction: 14h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Film et concert

samedi 12 novembre
19h

Elida Almeida en concert

COMPLET
CONCERT D'ELIDA ALMEIDA, PRÉCÉDÉ DU FILM UN TRANSPORT EN COMMUN DE DYANA GAYE

Elle devait jouer l’année passée sur la scène du CityClub mais la crise sanitaire en a décidé autrement. La voilà cette fois-ci bel et bien à Pully pour deux concerts: le premier pour les adultes le samedi 12 novembre avec le film musical Un transport en commun de Dyana Gaye projeté en première partie, et le lendemain avec un set interactif et dansant  pensé pour les enfants.

20H30: ELIDA ALMEIDA (CAP-VERT) EN CONCERT
À 29 ans, Elida Almeida est déjà l’une des grandes artistes musicales du Cap-Vert. Son nouveau disque s’appelle à juste titre Gerasonobu («Nouvelle génération» en créole capverdien). La jeune femme, aux racines implantées sur l’île de Santiago et à l’énergie débordante, contribue à exploser les codes de la musique du Cap-Vert. De cette île, on connaît surtout la figure tutélaire de Cesária Évora mais la musique y est multiple, bercée de danse de carnaval et de rythmes enivrants. Elida le dit elle-même: «La musique de mon archipel de marins, ouvert à tous vents, est perméable à toutes les influences, à tous les métissages». Promis, elle est un vrai soleil!

PRéCéDé À 19H DU FILM Un transport en commun de Dyana Gaye
(Fiction, France, 2009, 48 minutes, v.o. s-t fr., 16/16) – Dakar, Sénégal. C’est la fin de l’été. Le temps d’un voyage de Dakar à Saint-Louis, les passagers d’un taxi-brousse croisent leur destin et se racontent en chansons...
«Un road-movie enchanté et enchanteur» (Le Monde). «Une merveille de fraîcheur et d’intelligence où l’Afrique rencontre Jacques Demy» (Télérama).

AUSSI: CONCERT JEUNE PUBLIC
Dimanche 13 novembre à 15h, le lendemain de son concert pour les adultes, Elida Almeida présentera un set spécialement conçu pour les enfants.
> Toutes les infos

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Projection: 19h, Concert: 20h30
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (réduit)
Petite restauration sur place.


Film et discussion

lundi 21 novembre
20h

Les Harkis / Projection spéciale

Quinze ans après La Trahison, le réalisateur français Philippe Faucon revient sur la guerre d'Algérie avec son nouveau film, Les Harkis, qui s’intéresse au sort des supplétifs algériens de l’armée française. À l'occasion de la sortie du film à Pully (à l'affiche tout novembre), le Cinéma CityClub propose une projection spéciale organisée avec Djelbana, association proposant des débats et des échanges autour de la guerre d'Algérie.
La projection sera suivie d'une discussion entre Nabil Djarfi, petit-fils de harkis, et de Sarah Dekkiche, présidente de l’association Djelbana.


Les Harkis de Philippe Faucon
(Fiction, France, Belgique, 2022, 1h22, en français et algérien s-t fr., 16/16) – Fin des années 1950, début des années 1960, la guerre d’Algérie se prolonge. Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sans ressources rejoignent l’armée française, en tant que harkis. À leur tête, le lieutenant Pascal. L'issue du conflit laisse prévoir l'indépendance prochaine de l'Algérie. Le sort des harkis paraît très incertain. Pascal s’oppose à sa hiérarchie pour obtenir le rapatriement en France de tous les hommes de son unité.

INTERVENANT·E·S
Nabil Djarfi
Petit-fils de harkis, Nabil Djarfi est titulaire d’un Bachelor en sciences politiques et relations internationales. Il est actuellement étudiant à la faculté de droit de l’Université de Genève. En 2021, il participe à la commission «vérité et mémoire» mise en place par la présidence française dans la lignée du travail mémoriel et les propositions définies dans le rapport de l’historien Benjamin Stora remis au président Emmanuel Macron en janvier 2021.

Sarah Dekkiche
Sarah Dekkiche est présidente de l’association Djelbana. Avec Hasni Abidi, elle codirige la publication du livre collectif 60 ans après les accords d’Evian. Regards croisés pour une mémoire plurielle (éditions Erick Bonnier, 2022), dans lequel un texte, «Harkis: radiographie d’un crime d’Etat» écrit par Dalila Kerchouche aborde la question des harkis.


L'association Djelbana
Née de la volonté de promouvoir des échanges et des débats autour des questions relevant de l’histoire croisée, des mémoires et de la construction des identités, l’association Djelbana a vocation à contribuer à la narration d’une histoire commune à toutes les parties prenantes de l’histoire franco-algérienne dans la laquelle la Suisse a joué un rôle central. En mars 2022, Djelbana organise l’évènement «La Suisse et les accords d’Evian: d’une rive à l’autre, 60 ans après» à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire des accords d’Evian.
> Toutes les informations

À l'affiche en novembre
Toutes les projections
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Projection spéciale

jeudi 24 novembre
19h30

Last Dance / Avant-première

COMPLET

Lauréat du Prix du public à Locarno cet été, Last Dance de Delphine Lehericey est projeté en avant-première quelques semaines avant sa sortie en salles fin janvier. Après deux drames familiaux sur les tourments de l’adolescence (PuppyLove en 2014 et Le Milieu de l'horizon en 2019), la cinéaste suisse choisit le registre de la comédie pour son troisième long-métrage et raconte avec douceur une histoire de deuil, d’amour et de relations familiales et amicales. Un film tendre et touchant, porté par François Berléand, Kacey Mottet Klein et la chorégraphe La Ribot qui joue son propre rôle.
Projection offerte par la SSR Suisse romande, association qui a pour but l’ancrage de la SSR et de la RTS – coproductrices de Last Dance – dans la société de Suisse romande.


Last Dance de Delphine Lehericey
(Suisse, Belgique, 2022, 1h24, en français) – Retraité contemplatif, Germain se retrouve soudainement veuf à 75 ans. Il n’a même pas le temps de souffler que sa famille s’immisce dans son quotidien: visites et appels incessants, repas organisés à l’avance… Sa vie devient réglée comme une montre suisse! Mais Germain a l’esprit ailleurs. Honorant une promesse faite à son épouse, il est propulsé au cœur d’une création de danse contemporaine…

BIO CINÉASTE
Issue du théâtre, Delphine Lehericey travaille d’abord comme comédienne et metteure en scène.
Entre 1998 et 2008, elle joue et participe à de nombreuses créations au sein de scènes nationales ou conventionnées, avant de se former en tant que vidéaste. À ce titre, elle dirige des stages de direction d’acteurs face caméra et réalise des objets filmés à des fins scénographiques pour la danse ou le théâtre. Elle décide ensuite de se tourner vers le cinéma.
Elle réalise en 2007 Comme à Ostende, un moyen-métrage sélectionné notamment à Locarno dans la section Cinéastes du Présent. Deux ans plus tard, elle coréalise le documentaire Les Arbitres avec les producteurs de l’émission Strip-tease, sélectionné dans plusieurs festivals et distribué par Gaumont. Elle poursuit son travail documentaire avec deux films qu’elle réalise pour Arte et la RTBF: Mode in Belgium, en 2011, consacré au designer Jean-Paul Lespagnard, et Une cheffe et sa bonne étoile, en 2016, dédié à la cheffe étoilée Isabelle Arpin.
En 2013, Delphine Lehericey sort son premier long-métrage, PuppyLove, avec Solène Rigot et Vincent Perez, présenté en première internationale au festival de San Sebastián. Son deuxième long-métrage, Le Milieu de l’horizon, qu’elle réalise en 2019, connaît aussi sa première mondiale à San Sebastian où il remporte le Prix Greenpeace Lurra. Avec Laetitia Casta, Clémence Poesy, Thibaut Evrard et Luc Bruchez, adapté du roman suisse homonyme de Roland Buti, Le Milieu de l’horizon est présenté dans de nombreux festivals et est sacré Meilleur film et Meilleur scénario aux Prix du cinéma suisse en 2020.
Entre ses deux fictions, Delphine a aussi coscénarisé la série de bande dessinée Etoilé sur le monde de la gastronomie aux éditions Dupuis. Elle développe, toujours avec Box Productions, sa première série, Les Indociles, adaptée de la bande dessinée homonyme de Pitch Comment et Camille Rebetez. La première diffusion de la série est prévue pour la fin de l’année 2023.

SSR Suisse romande
La SSR Suisse Romande est une association membre de la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR). Ayant pour but l’ancrage de la SSR et de la RTS dans la société de Suisse romande, elle participe au développement de celles-ci et veille au respect du mandat de service public. Pour assurer leur rôle de lien entre la RTS et son public, l’association SSR Suisse romande et la SSR Vaud organisent régulièrement des événements qui permettent de plonger dans les coulisses de la RTS et d’en apprendre plus sur l’audiovisuel public.
> Toutes les informations sur l'association
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h, Projection précédée d'une introduction: 19h30
Séance complète.


Film et concert

samedi 26 novembre
19h

Ρεμπέτικο / Rebétiko!

COMPLET

Concert de l’orchestre Kourbeti, précédé du film Djam de Tony Gatlif

Une ode à la musique populaire et au cinéma! Les sept musiciens et musiciennes de l’orchestre Kourbeti mettront à l’honneur le rebétiko, musique et danse populaire venant d’Athènes, en jouant les morceaux-phares de plusieurs films grecs des années 1950 et 1960. Et en première partie, en écho au concert et aux origines de ce genre musical, projection de Djam, road-movie enchanteur et généreux de Tony Gatlif, qui a toujours mis au cœur de son œuvre le brassage des cultures et les musiques populaires.

21h: Orchestre Kourbeti en concert
Musique de l’entre-deux, suave et entraînante, le rebétiko est né au début du vingtième siècle dans les bas-fonds d’Athènes, issu de la rencontre des réfugiés venus d’Asie Mineure et des émigrés de la Grèce des îles et du continent venant chercher dans la capitale une vie meilleure. L'orientalité des uns et la précarité des autres ont vite fait de mettre ces musiciens en marge, tout comme leurs chansons faisant l'apologie du mode de vie «rébet», basé sur l'honneur, un mélange de bonté de cœur et de malice, de fierté d’être marginal. Ainsi, le bouzouki, instrument phare du rebétiko, a d’abord été fermement rejeté par les Athéniens de la haute société. Il aura fallu attendre le début des années 1950 pour que deux musiciens visionnaires – Manos Hatzidakis et Míkis Theodorákis – lui donnent ses lettres de noblesse en l'intégrant dans les bandes originales de films, dont certains ont connu un immense succès à l’international. Dès les années 1950, le cinéma grec a en effet produit de nombreux films musicaux, démocratisant au-delà des frontières la musique populaire grecque telle que nous la connaissons aujourd'hui. Ce sont ces sublimes musiques, aujourd’hui connues de toutes et tous en Grèce, qui seront à l’honneur à Pully: l’excellent orchestre Kourbeti, formé de musiciens grecs vivant en Suisse et en Grèce, les interprètera pour notre plus grand plaisir. Absolument enchanteur!
Avec: Roza Angeli (chant) / Katerina Charmani (chant) / Thanassis Katrantzis (bouzouki) / Derko Kopitopoulos (bouzouki) / Nikolas Katrantzis (contrebasse, piano) / Sandy Kopitopoulos (guitare, piano) / Ioannis Viliotis (mandoline, arrangements)

19h: Concert précédé du film Djam de Tony Gatlif
(Fiction, France, Turquie, Grèce, 2017, 1h37, en français et grec avec s-t fr., 16/16) – Djam, une jeune femme grecque, est envoyée à Istanbul par son oncle Kakourgos, un ancien marin passionné de rebétiko, pour trouver la pièce rare qui réparera leur bateau. Elle y rencontre Avril, une Française de 19 ans, seule et sans argent, venue en Turquie pour apporter son aide bénévolement aux réfugiés. Djam, généreuse, insolente, imprévisible et libre, la prend alors sous son aile. Ensemble, elles se rendent vers Mytilène – un voyage fait de rencontres, de musique, de partage et d’espoir.
«Porté par le personnage de Djam, le film l'est aussi par son interprète, Daphné Patakia. Elle parle grec, français, anglais, s'imposant comme allégorie de notre présent mondialisé et figure d'espoir. Un retentissant hymne à la vie!» (Télérama)

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Projection: 19h, Concert: 21h
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (membres, étudiants, avs, ac, ai, ri, carteculture)
Petite restauration sur place.
COMPLET


Rencontre cinéma

mercredi 30 novembre
20h30

Saint Omer / Rencontre avec Kayije Kagame

Représentant de la France aux Oscars, lauréat du Lion d’argent et du Prix du meilleur premier film à la Mostra de Venise, Reflet d'or du meilleur film au GIFF, Saint Omer d'Alice Diop s'inspire d'une histoire vraie et suit le procès d'une mère jugée pour infanticide à travers les yeux d'une romancière. À la fois chronique judiciaire et intriguant portrait psychologique, le premier long-métrage de la réalisatrice d’origine sénégalaise est un drame bouleversant qui explore le rapport complexe à la maternité et la place des femmes dans la société.
À l'affiche tout le mois de décembre, Saint Omer est projeté le mercredi 30 novembre en présence de l'actrice Kayije Kagame, qui interprète le rôle de la romancière.

Saint Omer d'Alice Diop
(Fiction, France, 2022, 2h02, en français, 12/14) – Sur les bancs d’un procès d'assises, Rama, une jeune romancière, vient écouter une mère jugée pour infanticide, accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage. Mais au cours du procès, rien ne se passe comme Rama l’avait prévu. La romancière commence ainsi à se questionner sur son propre rapport à la maternité, la parole de l’accusée et l’écoute des témoignages faisant vaciller ses certitudes et l’interrogeant sur ses jugements…
Bio de l'actrice Kayije Kagame
Après avoir intégré l’école Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de Lyon en jeu, Kayije Kagame est repérée par Bob Wilson et participe au Watermill International Summer Program Residency à Long Island.
Autrice de performances, de pièces sonores, de films ou encore sans frontières à travers les arts. Elle prépare actuellement son prochain projet scénique et cinématographique «Intérieure vie/intérieur nuit» coréalisé avec Hugo Radi. Saint Omer d'Alice Diop est le premier long-métrage dont elle interprète le rôle principal.


Bio de la cinéaste
Alice Diop est une scénariste et réalisatrice française née en 1979.
Après des études d’histoire et de sociologie visuelle à l’université Panthéon Sorbonne, elle devient réalisatrice de films documentaires. Plusieurs de ses courts et moyens-métrages sont sélectionnés et primés en festivals, tels que Les Sénégalaises et la Sénégauloise (2007), La mort de Danton (2011), La permanence (2016) et Vers la tendresse (2016), César du Meilleur Court-Métrage en 2017. Son long-métrage documentaire Nous (2022) remporte le Prix du Meilleur Documentaire de la Berlinale ainsi que le Prix du Meilleur Film de la Section Encounters du festival en 2021. Saint Omer est son premier long-métrage de fiction.


À l'affiche en décembre
> Toutes les projections

INFOS PRATIQUES
Portes: 20h, Projection suivie d'une discussion: 20h30
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

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