décembre   


Ciné-seniors

Chronique d'une liaison passagère

D'Emmanuel Mouret
Avec Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne
Fiction, France, 2022, 1h40, en français, 12/16

Une mère célibataire et un homme marié deviennent amants. Engagés à ne se voir que pour le plaisir et à n’éprouver aucun sentiment amoureux, ils sont de plus en plus surpris par leur complicité…
«Brillant, attendrissant, Chronique d’une liaison passagère, par l’auteur de Mademoiselle de Joncquières et Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait, est une nouvelle partition, sur du Mozart, de l’invention de sa vie à tout âge et des détours très retors du désir.» (Le Parisien)
«Une mise en scène inventive, en dialogue permanent avec de formidables acteurs.» (Bande à part)

Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-

Rencontre cinéma

Unrueh de Cyril Schaüblin, en sa présence

Le cinéaste zurichois Cyril Schäublin vient présenter Unrueh, son second long-métrage, à l'affiche tout décembre, où il explore le mouvement anarchiste dans le Jura du 19e siècle. Œuvre inclassable et visuellement splendide, Unrueh a déjà eu les honneurs de nombreux festivals, dont celui de Berlin où il a reçu le Prix de la meilleure réalisation de la sélection Encounters, section qui récompense les films audacieux et innovants d'un point de vue esthétique et narratif.

UNRUEH de Cyril Schäublin
(Fiction, Suisse, 2022, 1h33, v.o. s-t fr., 6/12) – 1870 à Saint-Imier. Joséphine, jeune ouvrière, fabrique la pièce maîtresse de l’horloge mécanique: le balancier. Exposée à de nouvelles façons d'organiser l'argent, le temps et le travail, elle s'engage dans le mouvement local des horlogers anarchistes, où elle rencontre le voyageur russe Pyotr Kropotkine, géographe, cartographe et théoricien du communisme libertaire…
Descendant d’une famille d'ouvrières horlogères, le cinéaste zurichois Cyril Schäublin plonge dans son passé et explore les liens entre histoire suisse et anarchisme. Il signe ici son second long-métrage, sélectionné dans de nombreux festivals et lauréat à Berlin du Prix de la meilleure réalisation dans la sélection Encounters, section qui récompense les films audacieux et innovants d'un point de vue esthétique et narratif. Une œuvre inclassable, à la beauté et l’intelligence rare.
« Une fable remarquable et étonnante sur le capitalisme. » (Le Monde)
«Avec un calme étrange et troublant, Unrueh plonge le spectateur dans une période de l'histoire où les idéaux de collectivité et d'anarchisme affrontent les pouvoirs envahissants du capitalisme. Après ses débuts avec Dene wos guet geit, Cyril Schäublin continue à développer son style: avec un soin extrême de la composition, il intercale des plans larges et des très gros plans qui lui sont typiques et qui également célèbrent l'artisanat. Sa position politique claire montre aussi, par le biais de la distanciation et de l'ironie, à quel point son sujet est actuel et universel.» (Jury de la section Encounters, Berlinale 2022)
«Comment traduire efficacement le surréalisme qui rend Unrueh si unique? C’est une comédie rêveuse et absurde située dans un village découpé par des décrets absurdes en quatre fuseaux horaires. Mais sous la lisse surface des politesses, Cyril Schaüblin montre que toutes les petites mains du village s’agitent en cadence. À force de gros plans sur des mécanismes horlogers, il bâtit alors le plus curieux des comptes à rebours. Si les personnages d'Unrueh semblent parfois construire une bombe ou une machine à voyager dans le futur, Cyril Schaüblin a donné naissance à un film au charme inclassable.» (Le Polyester)
«Unrueh… il suffirait d’échanger les deux dernières lettres du mot pour passer de la signification en allemand de "balancier" à "désordre", "agitation". C’est dans cette ambivalence sémantique que le réalisateur zurichois construit, tel un horloger, son film à double mécanique. Cyril Schäublin expose avec précision et foultitudes de détails comment fonctionne une montre mécanique. Cette déconstruction de mécanique horlogère adossée à celle de la mécanique du capitalisme industriel produit une œuvre singulière, d’une grande finesse et de toute beauté.» (J:mag)

Cyril Schaüblin à propos du film
Ma grand-mère a travaillé dans une usine horlogère dans le nord-ouest de la Suisse où elle fabriquait le balancier (Unruh en allemand).
De nombreuses femmes de ma famille ont été actives dans l’industrie horlogère du 19e et du 20e siècle. J’ai souhaité faire un film sur leur travail et le temps qu’elles ont passé dans les usines, en y faisant aussi une place au mouvement syndicaliste des horlogers du 19e siècle. Les concepts de temps et de travail, développés et établis au début du capitalisme industriel, ne sont-ils éventuellement que des fictions? Comment des constructions comme la "nation" et d’autres inventions du 19e siècle influencent-elles notre vie en société d’aujourd’hui? Comment influencent-elles notre manière d’organiser et de vivre le temps et le travail? Est-ce qu’on peut parler d’une mythologie capitaliste qui agit d’une manière ou d’une autre sur notre quotidien? Et quels autres types de narration seraient éventuellement envisageables? En montrant dans ce film des situations tirées des années 1870, j’invite le public à peut-être reconsidérer d’un regard neuf la condition et l’état de notre société actuelle.

À l'affiche en décembre
> Toutes les projections
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


films du mois

Unrueh

De Cyril Schäublin
Avec Clara Gostynski, Alexei Evstratov, Monika Stalder
Fiction, Suisse, 2022, 1h33, v.o. s-t fr., 6/12

«L’indépendance de pensée et d’expression que je rencontrais dans le Jura suisse répondait bien mieux à mes sentiments; et après avoir passé quelques semaines chez les horlogers, mes opinions sur le socialisme étaient fixées: j’étais anarchiste» (Pyotr Kropotkine).
1870 à Saint-Imier. Joséphine, jeune ouvrière, fabrique la pièce maîtresse de l’horloge mécanique: le balancier. Exposée à de nouvelles façons d'organiser l'argent, le temps et le travail, elle s'engage dans le mouvement local des horlogers anarchistes, où elle rencontre le voyageur russe Pyotr Kropotkine, géographe, cartographe et théoricien du communisme libertaire…
Descendant d’une famille d'ouvrières horlogères, le cinéaste zurichois Cyril Schäublin plonge dans son passé et explore les liens entre histoire suisse et anarchisme. Il signe ici son second long-métrage, sélectionné dans de nombreux festivals et lauréat à Berlin du Prix de la meilleure réalisation dans la sélection Encounters, section qui récompense les films audacieux et innovants d'un point de vue esthétique et narratif. Une œuvre inclassable, à la beauté et l’intelligence rare.
« Une fable remarquable et étonnante sur le capitalisme. » (Le Monde)
«Avec un calme étrange et troublant, Unrueh plonge le spectateur dans une période de l'histoire où les idéaux de collectivité et d'anarchisme affrontent les pouvoirs envahissants du capitalisme. Après ses débuts avec Dene wos guet geit, Cyril Schäublin continue à développer son style: avec un soin extrême de la composition, il intercale des plans larges et des très gros plans qui lui sont typiques et qui également célèbrent l'artisanat. Sa position politique claire montre aussi, par le biais de la distanciation et de l'ironie, à quel point son sujet est actuel et universel.» (Jury de la section Encounters, Berlinale 2022)
«Comment traduire efficacement le surréalisme qui rend Unrueh si unique? C’est une comédie rêveuse et absurde située dans un village découpé par des décrets absurdes en quatre fuseaux horaires. Mais sous la lisse surface des politesses, Cyril Schaüblin montre que toutes les petites mains du village s’agitent en cadence. À force de gros plans sur des mécanismes horlogers, il bâtit alors le plus curieux des comptes à rebours. Si les personnages d'Unrueh semblent parfois construire une bombe ou une machine à voyager dans le futur, Cyril Schaüblin a donné naissance à un film au charme inclassable.» (Le Polyester)
«Unrueh… il suffirait d’échanger les deux dernières lettres du mot pour passer de la signification en allemand de "balancier" à "désordre", "agitation". C’est dans cette ambivalence sémantique que le réalisateur zurichois construit, tel un horloger, son film à double mécanique. Cyril Schäublin expose avec précision et foultitudes de détails comment fonctionne une montre mécanique. Cette déconstruction de mécanique horlogère adossée à celle de la mécanique du capitalisme industriel produit une œuvre singulière, d’une grande finesse et de toute beauté.» (J:mag)

Rencontre cinéma
Vendredi 2 décembre à 20h en présence du cinéaste
> Toutes les infos


films du mois

Saint Omer

d'Alice Diop
Avec Atillahan Karagedik, Kayije Kagame, Guslagie Malanda
Fiction, France, 2022, 2h02, en français, 12/14

Sur les bancs d’un procès d'assises, Rama, une jeune romancière, vient écouter une mère jugée pour infanticide, accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage. Mais au cours du procès, rien ne se passe comme Rama l’avait prévu. La romancière commence ainsi à se questionner sur son propre rapport à la maternité, la parole de l’accusée et l’écoute des témoignages faisant vaciller ses certitudes et l’interrogeant sur ses jugements…
Représentant de la France aux Oscars, lauréat du Lion d’argent et du Prix du meilleur premier film à la dernière Mostra de Venise, Reflet d'or du meilleur film au GIFF, Saint Omer d'Alice Diop s'inspire d'une histoire vraie et suit le procès d'une mère jugée pour infanticide à travers les yeux d'une romancière. À la fois chronique judiciaire et intriguant portrait psychologique, le premier long-métrage de la réalisatrice d’origine sénégalaise est un drame bouleversant qui explore le rapport complexe à la maternité et la place des femmes dans la société.

RENCONTRE CINÉMA
Mercredi 30 novembre à 20h30 en présence de l'actrice Kayije Kagame
> Toutes les infos


Le P'tit CityClub

Ciné-concert: Mini Mini Chat Mini Mini Show

DÈS 3 ANS

SÉANCE DE 11H : COMPLET

Mini Mini Chat Mini Mini Show est un ciné-concert au ton décalé et humoristique pour enfants, réalisé, bruité et mis en musique par le Club des Chats. Au menu, trois films en papier découpé qui narrent les aventures burlesques de Claude la cacahuète, de Mifune le chaton bleu, de Minilait le hérisson et de Canard le canard, et un documentaire qui emmènera les enfants à la découverte d’une planète imaginaire en 3D anaglyphe. Tout un programme!

Le club des chats (fR)
Le ciné-concert est mené par le Club des Chats composé de Maïa Roger et Le Chevalier de Rinchy. Ensemble, le duo interprète joyeusement des ritournelles dynamiques dans un langage approximatif parfois proche de l’onomatopée et oscillant entre la pop bancale et le punk enfantin régressif. Pour Mini Mini Chat Mini Mini Show, les deux artistes passent d’un instrument à un autre: synthétiseurs vintage, xylophone, thérémine, cromorne, maracas, flûte à coulisse, flûte à bec, pad électronique... Et en plus, ils diffusent des jingles, commentent les films et créent des bruitages en direct. Depuis plus de dix ans, le duo sillonne les routes de France et d’Europe jouant sa musique sautillante et malicieuse devant des adultes consentants et des enfants survoltés!

LeS FILMS
Le vieux téléphone (6'): Quelqu’un fait des blagues au téléphone. Mais qui est au bout du fil?
La folie des cadeaux (10'): C’est l‘anniversaire de Mifüne et ses amis lui offrent une succession de cadeaux incongrus et rigolos.
Le marchand de glaces
(4’): Lors d’une promenade en auto, Minilait, Mifüne, Canard et Claude décident de s’offrir une glace... mais gare à la frite relou!
Mission Minérus (14'): Tout le monde embarque pour la planète Minérus! Chaussez vos lunettes anaglyphes et laissez-vous guider dans un univers étrange et onirique... Un ovni graphique réalisé́ à partir de photomontages animés de minéraux!

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre (pdf)

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des représentations.
Durée des ciné-concerts: environ 40 minutes.
Tarif unique: 10.- par entrée


films du mois

Le Lycéen

De Christophe Honoré
Avec Paul Kircher, Vincent Lacoste, Juliette Binoche
Fiction, France, 2022, 2h02, en français, 16/16

«Je m’appelle Lucas et ma vie est devenue une bête sauvage que je ne peux plus approcher sans qu’elle me morde. Tout dans ma tête a l’air d’une menace». Lucas a 17 ans quand le décès soudain de son père fait voler son adolescence en éclats. Avec l’aide de son frère, monté à Paris, et de sa mère, avec qui il vit désormais seul, il va devoir lutter pour apprendre à espérer et à aimer de nouveau.
Tourné en 35mm, Le Lycéen est porté par le jeu d'une justesse parfaite de la jeune révélation Paul Kircher, lauréat du Prix du meilleur acteur au festival de San Sebastian, entouré de Juliette Binoche et de Vincent Lacoste. Avec cette transposition bouleversante d’un drame personnel, le prolifique Christophe Honoré, récemment venu présenter Guermantes dans notre salle, signe l’un de ses plus beaux films.
«On touche ici à la quintessence du cinéma du coming of age avec un travail marqué sur la perception du temps durant l’adolescence. Le Lycéen est également un film d’une puissance évocatrice unique sur la solitude et l’errance adolescente. Un retour en force pour Christophe Honoré, qui se montre plus inspiré que jamais avec cette chronique adolescente, qui n’a rien d’un autoportrait ni d’un exercice de style vain, bien au contraire: c’est un film d’une majesté insolente sur le deuil, l’amour, le sexe, et, par-dessus tout, la sublimation. Chapeau bas!» (aVoir-aLire)
Christophe Honoré à propos du film: «Je m’étais donné comme cible d’exprimer des émotions liées à une période particulière de mon adolescence lorsque mon père a disparu. C’est un film que j’ai souvent reporté mais là, j’ignore d’ailleurs pourquoi, je me sentais assez armé pour essayer de me reprojeter dans cette histoire. Mais je voulais être très vigilant à ne pas faire un film nostalgique. Beaucoup de cinéastes ont évoqué leur adolescence et c’est aussi une manière pour eux de recréer une époque, à travers les décors, les costumes, la musique. Moi, cela ne m’intéressait pas, je voulais être focalisé sur les émotions, sur les sentiments, ne pas me faire prendre par une vague mélancolique et douce. Je voulais essayer de retrouver la violence et la brutalité de ce moment particulier. C’est pour cela que je me suis dit assez vite qu’il fallait transposer et rejouer ces scènes aujourd’hui.» (Cineuropa)


Rencontre cinéma

Rencontre: Je suis noires

Chaque mois, #ciné propose une projection destinée aux jeunes dans un cinéma de Suisse romande. Ce mardi 6 décembre, l'association propose le film Je Suis Noires de Juliana Fanjul et Rachel M'Bon qui met en lumière des voix inédites – celles de femmes qui se battent pour la reconnaissance du racisme structurel, déconstruisent les stéréotypes et revendiquent leur double identité suisse et noire. Projection spéciale en présence de la co-réalisatrice et protagoniste Rachel M'Bon.

Je Suis Noires de Juliana Fanjul et Rachel M'Bon
(Doc., Suisse, 2022, 50 minutes, en français, 16/16) – Juin 2020. Des citoyens suisses, des blancs et des noirs, se réunissent par milliers dans les rues de Genève, Zurich et Lausanne pour y dénoncer les discriminations raciales. Les femmes noires occupent les premiers rangs, elles dénoncent le racisme systémique et contrarient l’image d’Épinal de la Suisse humanitaire perçue comme un îlot de paix et de prospérité. Difficile dans un pays qui a fait de l’irréprochabilité son dogme, de s’attaquer à sa part d’ombre, de révéler ses liens avec le colonialisme dont l’héritage alimente encore aujourd’hui les relents racistes profondément ancrés dans l’inconscient collectif. Avec la cinéaste Juliana Fanjul, la narratrice et protagoniste Rachel M’Bon questionne son pays, des femmes dans la rue, un historien, une alliée politicienne, un collectif, et elle «ouvre» une porte sur six protagonistes. Chacune d’entre elles a un parcours qui fait écho à sa quête identitaire et à son propre cheminement vers l’affranchissement.

BIO RÉALISATRICES
Rachel M'Bon
Née en 1974 à Billens (FR), Rachel M'Bon étudie la communication avant de se tourner vers le journalisme. Durant sept ans, elle occupe également le poste de responsable communication du Théâtre de l'Octogone à Pully. En 2018, traversée par des questionnements en lien avec l'identité, elle crée le compte Instagram NOIRES dans le but d'offrir un espace de visibilité et de parole aux femmes noires vivant en Suisse. C'est en allant à la rencontre de ces différentes femmes afro-descendantes qu'elle nourrit l'ambition de réaliser un documentaire témoignant de leur réalité. Je Suis Noires est son premier film.
Juliana Fanjul
Réalisatrice d'origine mexicaine basée à Genève, Juliana Fanjul est diplômée de l'École Internationale de Cinéma de Cuba et du Master en réalisation de l’ECAL et de la HEAD. Ses films explorent les relations de pouvoir dans les univers féminins et ont été projetés et primés dans de nombreux festivals internationaux. Elle a notamment réalisé Muchachas en 2015 (présenté en sa présence au CityClub) et Silence Radio en 2019.

LIENS
> Le site de #ciné

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h
Tarifs: Gratuit pour les détenteur.trices du PassCulture / 8.- sans le pass


Rencontre cinéma

Rencontre: Mi país imaginario de Patricio Guzmán

Depuis La Bataille du Chili, Patricio Guzmán construit une filmographie qui révèle les traumatismes et l'histoire politique de son pays. Après notamment Nostalgia de la luz, Le bouton de nacre ou La Cordillère des songes, le cinéaste chilien réalise avec Mi país imaginario son film le plus féministe et le plus brûlant d’actualité en revenant sur les manifestations d'octobre 2019 et la soif de démocratie de son pays.
La projection sera suivie par une rencontre avec Iara Heradia Lozar, réalisatrice de La Barque n'est pas pleine et Me duele la memoria, et dont l'histoire personnelle et familiale résonne avec celle du Chili. Autres intervenantes à confirmer.

Séance organisée en partenariat avec Ciné-doc.

Mi país imaginario de Patricio Guzmán
(Documentaire, Chili, France, 2022, 1h23, v.o. s-t fr., 14/14) – En octobre 2019, le Chili vit une explosion sociale inattendue. Un million et demi de personnes manifestent dans les rues de Santiago pour exiger plus de démocratie et une vie digne. Patricio Guzmán se fait aussitôt le témoin de la protestation et documente les gens qui défilent aux sons de l’indignation. Ouvrant un dialogue cinématographique entre passé et présent, réanimant sa propre mémoire et celle des "protestas" d’autrefois, le cinéaste donne la parole aux femmes en lutte d'aujourd'hui. Mères, photographes, médecins, habitantes des bidonvilles, étudiantes, journalistes, Mapuche, écrivaines, joueuses d’échecs, créatrices de la chorégraphie «El violador eres tú!»...: elles sont les voix d’un pays résolu à se débarrasser de l’héritage de la dictature pour garantir un avenir humain, social et égalitaire: un pays imaginaire.
«En 1972, Patricio Guzmán avait filmé la Bataille du Chili. En octobre 2019, un mouvement de contestation sans précédent secoue le pays. De ce matériau, le réalisateur signe une fresque poétique et politique sur un pays qui retrouve sa mémoire.» (L'Humanité)
«Guzmán, qui a vu en son temps verser le sang de ses camarades et étouffer dans l’œuf l’espoir démocratique exactement pour les mêmes raisons, filme tout cela comme en retenant son souffle. Son film se regarde dans les mêmes dispositions.» (Le Monde)
«Rythmé par la parole de différents acteurs du soulèvement, scrutant chaque étape qui a mené à l’écriture de la nouvelle Constitution, le film touche d’autant plus que l’on sait désormais que sa bataille fut soldée comme la première par son lot de désillusions et par cet aveu silencieux qui semble traverser le film comme un principe de fatalité et de mélancolie: à l’instar de la plage sous les pavés, le pays d’idéal et de songes rêvé par Guzmán restera imaginaire.» (Cahiers du Cinéma)

Patricio Guzmán AUTOUR DU FILM
Mon dernier film, La cordillère des songes, se termine par une séquence où je raconte que ma mère m’avait appris qu’à la vue d’une étoile filante dans le ciel, je pouvais faire un vœu en mon for intérieur et que ce vœu deviendrait réalité. Dans cette séquence finale, je dis à voix haute que mon vœu est que le Chili retrouve son enfance et sa joie.
En octobre 2019, lorsque mon film est sorti en salles en France, il s’est passé au Chili quelque chose de complètement inattendu pour moi: une révolution, une explosion sociale. Un million et demi de personnes ont manifesté pour plus de démocratie, pour une vie plus digne, une meilleure éducation et un meilleur système de santé pour tous. Le Chili avait retrouvé sa mémoire.
Depuis Allende, je n’avais jamais vu une chose pareille. Comme au temps de l’Unité Populaire, j’ai entendu les chansons de Victor Jara et de Los Prisioneros et de bien d’autres encore. Elles étaient désormais interprétées par les gens d’aujourd’hui. J’ai eu le sentiment d’une mémoire parfaitement transmise et présente de tous les côtés. Des milliers de citoyens ont défilé, crié et tagué les murs. Des gens ordinaires. Beaucoup étaient les parents des étudiants présents, des retraités, d’ex-fonctionnaires, ou encore des employés et des gens anonymes. Il n’y avait pas de leader, il n’y en a toujours pas. On n’a aperçu aucune tête connue.
Le peuple a marché dans les rues, face à la police et leurs canons à eau. De nombreuses personnes ont perdu un œil. Il y a eu des milliers de blessés et trente-deux morts. Mais comment était-ce possible que tout un peuple se réveille quarante-sept ans après le coup d’État de Pinochet dans ce qu’on appelle un éclatement social, une grande rébellion ou même une révolution?
Pour moi, c’était un mystère.
Alors, j’ai enquêté sur ce mystère, j’ai filmé son effet sur l’ambiance, sur l’air, sur les émotions et les sentiments des gens de mon pays.
Cinquante ans après avoir réalisé La Bataille du Chili, j’étais de nouveau dans la rue pour filmer ce qui se passait. J’étais là au moment où le peuple chilien a voté pour une nouvelle constitution et a obtenu une majorité de 80% en faveur d’une assemblée constituante. J’étais là quand un nouveau président de gauche de 35 ans, Gabriel Boric, a été élu avec 56% des voix.
Du jamais vu dans l’histoire du pays, de mon pays imaginaire...

BIO CINéASTE
Né en 1941 à Santiago du Chili, Patricio Guzmán fait des études à l’École de théâtre de l’Université du Chili, puis aux Facultés d’histoire et de philosophie mais qu'il doit abandonner pour des raisons financières. Il choisit de partir à Madrid au milieu des année 1960 afin d'étudier à la prestigieuse École officielle de cinéma et de se spécialiser dans le documentaire, tout en travaillant pour l’un des plus grands studios de publicité d’Espagne.
En 1971, mû par les bouleversements en cours au Chili, Patricio Guzmán décide de retourner dans son pays natal et sort l’année suivante son premier long-métrage documentaire, El primer año, sur les douze premiers mois du gouvernement de Salvador Allende. Il est remarqué par Chris Marker, de passage à Santiago, avec lequel il va développer une relation étroite. Fasciné projet révolutionnaire socialiste et pacifiste d’Allende, Guzmán réalise alors la trilogie documentaire La Bataille du Chili. Chris Marker va l’aider à produire le film, lui fournissant notamment de la pellicule pour tourner cette œuvre majeure, dont le tournage est interrompu le 11 septembre 1973, jour du coup d’État de Pinochet. Arrêté et enfermé durant deux semaines au Stade national, menacé d’exécution, Guzmán parvient à s’exiler grâce à sa double nationalité espagnole. Il s’installe à Cuba, puis en Espagne et finalement à Paris où il va réaliser de nombreux films tels que En nombre de Dios, sur l’opposition de l’Église catholique à la dictature et les manifestations réprimées en 1985 ou La cruz del Sur sur la religiosité populaire en Amérique latine. Dès 1997, il retourne au Chili et commence à combler les manques de l’histoire avec Chile, la memoria obstinada. Suivent El caso Pinochet sur les procès contre le dictateur, ainsi qu’un portrait intitulé Salvador Allende. Il va continuer sa fascinante exploration de la mémoire récente de son pays dans sa trilogie composée de Nostalgia de la luz, El botón de nácar et La cordillera de los sueños, avant de signer Mi país imaginario, qui revient sur l’explosion sociale de 2019.
Multipliant les masterclass, les rencontres avec les étudiants et les cinéphiles, Patricio Guzmán est aussi enseignant, artiste désireux de transmettre, et président du Festival international du film documentaire de Santiago du Chili (FIDOCS), qu’il a fondé en 1997.

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Ciné-seniors

Une belle course

De Christian Carion
Avec Line Renaud, Dany Boon et Alice Isaaz
Fiction, France, 2022, 1h31, en français, 12/14

Madeleine, 92 ans, appelle un taxi pour rejoindre la maison de retraite où elle doit vivre désormais. Elle demande à Charles, un chauffeur un peu désabusé, de passer par les lieux qui ont compté dans sa vie, pour les revoir une dernière fois. Peu à peu, au détour des rues de Paris, surgit un passé hors du commun qui bouleverse Charles. Il y a des voyages en taxi qui peuvent changer une vie… Un récit doux-amer avec Line Renaud et Dany Boon qui forment un duo touchant et attachant.

Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-

Film et concert

Film et concert: La magie du son

Concert du duo Bureau Bureau, précédé du documentaire Les îles résonnantes

Une soirée de découverte de mondes sonores loin des sentiers battus avec le concert de Bureau Bureau, précédé du documentaire poétique Les îles résonnantes de Juruna Mallon consacré à la musicienne Éliane Radigue.
21h: Bureau Bureau (CH) en concert
Pourquoi «Bureau Bureau»? Car ce duo est un vrai bureau de petites et grandes histoires du quotidien, tout autant qu’une sorte d’office général de la beauté sonore. Les deux artistes produisent plus de quarante sons différents qui, mis ensemble ou en miroir, produisent un spectacle musical aussi poétique qu’imprévisible. Car oui, c’est un concert, mais on y est embarqué comme au théâtre, avec l’extraordinaire voix de Sonia Loenne, le groove imparable du batteur Michael Cina, ainsi qu’avec du piano, du vibraphone et des drôles de bruits… Les deux Bernois sont la grande surprise de l’année, lauréats du prestigieux ZKB Jazzpreis 2022. Une musique expérimentale extrêmement  inventive, incarnée, entre spoken word, pop, chansonnette et improvisation libre. Voilà une soirée pour ouvrir grand ses mirettes et ses écoutilles. Jouissif, joyeux et merveilleux.

Précédé à 19h30 du film Les îles résonnantes de Juruna Mallon
(Documentaire, France, 2017, 42 min) – Les îles résonnantes livre un regard intime sur la musique d’Éliane Radigue, pionnière française de la musique minimaliste et électroacoustique. Le film révèle la singularité sensorielle de ses compositions, sortes de sculptures sonores aux vertus méditatives, tout en proposant des paysages sonores propres au cinéma. Exploratrice de l’intériorité du son, Éliane Radigue est une figure marquante de l’expérimentation, de l’esprit d’une musique novatrice élaborée patiemment, entre le montage de bandes magnétiques et l’utilisation du mythique synthétiseur ARP. Un voyage poétique sur la concentration de l’écoute.
INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Projection: 19h30, Concert 21h
Tarifs : 25.- (plein) / 20.- (membres, réduit)
Petite restauration sur place


Le P'tit CityClub

Noël avec les frères Koalas

DÈS 3 ANS

De Tobias Fouracre
Animation, Grande-Bretagne, 2005, 46’, en français, 0/6 ans

Cette année, Noël sera inoubliable dans le désert australien: les frères Koalas ont invité tous ceux qu’ils aiment, même Penny qui vit en Antarctique! Mais celle-ci se blesse à l’aile avant de partir… Qu’à cela ne tienne, ils décident de traverser l’océan à bord de leur avion pour partir à sa recherche sur la banquise. Pendant ce temps, leurs amis finalisent les préparatifs de la grande fête...
Une ode à l’amitié et une aventure pleine de rebondissements qui fera voyager les enfants à travers les continents tout en leur faisant réaliser que dans une équipe, chaque membre est important!

SÉANCE RELAX
Dimanche 18 décembre à 11h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre (pdf)

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.


Le P'tit CityClub

Yuku et la fleur de l'Himalaya

DÈS 4 ANS

De Rémi Durin et Arnaud Demuynck
Avec les voix d'Arno et d'Agnès Jaoui
Animation, 2022, Suisse, France, Belgique, 1h02, en français, 0/6 ans

En haut des plus hautes montagnes de la Terre vit une plante qui se nourrit de la plus parfaite lumière du soleil...: la fleur de l’Himalaya. Yuku, une jeune souris qui vit dans les sous-sols d’un château, part à la recherche de cette fleur à la lumière éternelle pour l’offrir à sa grand-mère qui devra bientôt partir avec la petite taupe aveugle dans les méandres de la Terre. Mais pour réussir, il y a un long voyage semé d’embûches à parcourir. Il faut traverser le terrible domaine des rats d’égouts, la prairie aux corbeaux, cruels et voraces, la forêt enchantée où l’on se perd et, surtout, le petit pont de la peur gardé par le loup! Mais sur le chemin, grâce à sa musique et à ses chansons, Yuku va se faire beaucoup d’amis. Ne sont-ils pas le bien le plus précieux pour réussir l’aventure de la vie?
Un film musical avec son lot de personnages drôles et attendrissants qui met au premier plan le ukulélé – la petite guitare hawaïenne dont joue à merveille Yuku pour se sortir de toutes les situations – et les énigmes!
«Un superbe conte initiatique et musical, qui évoque avec douceur, sensibilité et une pointe d’humour la perte d’un être cher.» (Télérama).


CAHIER D'ACTIVITÉS
> Télécharger le cahier d'activités

SÉANCE RELAX
Mercredi 4 janvier à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre (pdf)

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.


Rencontre cinéma

Rencontre avec Dominique Reymond

Du 2 au 17 décembre, le Théâtre Vidy-Lausanne présente la première création théâtrale du cinéaste lausannois Lionel Baier, Foucault en Californie. Adaptant pour la scène le livre de Simeon Wade, Lionel Baier narre la rencontre entre Michel Foucault et un jeune universitaire lors d'un road trip sous LSD dans la Vallée de la Mort en 1975. L'immense comédienne de théâtre et de cinéma Dominique Reymond y campe le philosophe français. En marge des représentations de Foucault en Californie, le Cinéma CityClub propose une rencontre avec la comédienne suisse, qui vient présenter l'un de ses films-phares, Y aura-t-il de la neige à Noël?, premier long-métrage de Sandrine Veysset, où elle incarne avec force une mère déterminée à préserver l'univers de ses enfants face à un père absent et tyrannique.
Projection organisée en collaboration avec le Théâtre Vidy-Lausanne.

Y aura-t-il de la neige à Noël? de Sandrine Veysset
(Fiction, France, 1996, 1h30, en français, 16/16) – Dans une modeste ferme du sud de la France, une femme élève seule ses sept enfants. Pleine de courage, elle s’attache à ce que ces derniers ne manquent de rien, travaillant dur chaque jour sur l’exploitation du père des enfants, un homme brutal et autoritaire qui mène une double vie auprès de sa famille officielle. Par son amour, sa tendresse et son attention de tous les instants, la mère réussit à préserver l'univers de ses enfants…
S'inspirant de sa propre histoire, la cinéaste Sandrine Veysset filme le quotidien difficile d'une mère et d'une famille, au gré des saisons. Elle réalise une chronique agricole et familiale poignante, emmenée par Dominique Reymond, impressionnante dans ce rôle de composition.
«Sandrine Veysset filme avec une ferveur bressonienne un rituel quotidien qui va de la terre aux enfants, des enfants à la terre. Les gestes, les mots, les regards, les fragments d'un bonheur aussi furtif qu'un flocon de neige à Noël, la lassitude d'un soir, et la douleur profonde, silencieuse, qui vient, comme le froid d'hiver, percer le cœur maternel. La cinéaste réalise une chronique sincère, dépouillée, terriblement émouvante, nourrie à n'en pas douter d'un souvenir ineffaçable, la triste figure d'un père fuyant, père fantôme, part manquante. Il n'est pas rare qu'un premier film se nourrisse du poids de l'enfance, mais il est rare dans le cinéma français d'aujourd'hui qu'une réalisatrice nous dévoile avec autant de simplicité naturelle une part de ce que l'on aimerait aussi garder pour soi. C'est très beau. Tout simplement parce que la beauté vient de l'amour.» (ACID Cannes)

BIO Dominique Reymond
Dominique Reymond est née à Genève. Elle joue à dix ans dans La maison de Bernarda Alba avec Germaine Montero. Après le Conservatoire de Genève, elle rentre au conservatoire de Paris, suit les cours de Pierre Debauche, puis intègre la classe d’Antoine Vitez qu’elle ne quittera pas jusqu’à la fin des années Chaillot.
Elle jouera avec lui notamment La Mouette, L’Échange, et d’autres pièces, puis travaille avec les metteurs en scène Jacques Lassalle, et Bernard Sobel. La rencontre avec Klaus Michael Grüber sera profondément marquante comme pour tous les acteur·rice·s qui l’ont approché. Ensuite, il y aura Arthur Nauziciel et sa Mouette dans la cour à Avignon (cette fois Arcadina), Daniel Jeanneteau (Feux d’August Stramm), Gian Manuel Rau (metteur en scène suisse) avec Le Pélican de Strindberg, Luc Bondy pour Une pièce espagnole de Yasmina Reza; avec lui elle fera encore Les Chaises de Ionesco joué dans toute la France et à Taïwan. Elle joue sous la direction de Yasmina Reza dans Comment vous raconter la partie au Théâtre du Rond-Point à Paris. Récemment, elle a joué à Bobigny La Pomme dans le noir, d’après Le bâtisseur de ruines de Clarice Lispector, mis en scène par Marie Christine Soma, et a retrouvé Daniel Janneteau pour La Ménagerie de verre, trois années consécutives.
Au cinéma, elle a tourné notamment avec Sandrine Weysset (Y aura-t-il de la neige à Noël, Il sera une fois..., L'Histoire d'une mère), Philippe Garrel (La naissance de l’amour), Olivier Assayas (Demonlover, Les destinées sentimentales, L’heure d’été), Benoît Jaquot (Sade, Marie Bonaparte, Journal d’une femme de chambre) ou encore avec Laurent Achard (Le dernier des fous).

Foucaut en Californie au Théâtre Vidy-Lausanne
Spectacle de Lionel Baier, d’après le livre de Simeon Wade
À voir du 2 au 17 décembre
> Toutes les informations
INFOS PRATIQUES
Portes à 16h30, Projection suivie d'une discussion: 17h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
Tarif préférentiel pour les détenteurs et détentrices de l’Abonnement général du Théâtre de Vidy (12.- pour les abonné.e.s plein tarif et 10.- pour les abonné.e.s tarif jeune)


Le P'tit CityClub

Open Air de Noël aux fééries de Pully

18h30 : Pirouette et le sapin de Noël, dès 3 ans
19h30 : Maman j'ai raté l'avion, dès 7 ans

Du 14 au 17 décembre, Pully s'anime ! L'association Pully-Paudex-Belmont (PPB) et Pully Passion s'associent pour vous préparer de nombreuses activités au cœur du bourg afin de célébrer Noël avant l'heure. Le CityClub propose pour l'occasion des séances en Open Air à la place d'Obernai. Repli dans l'Eglise en cas de mauvais temps.

PIROUETTE ET LE SAPIN DE NOËL

26MN, en français, DÈS 3 ans

Décembre est arrivé: le paysage s’est paré de son manteau blanc et tout le monde est à la fête ! Enfin presque... Pirouette et ses amis doivent encore trouver un sapin et ce ne sera pas une mince affaire.

MAMAN J'AI RATÉ L'AVION

DE CHRIS COLUMBUS, USA, 1h43, en français, DÈS 7 ans

La famille McCallister a décidé de passer les fêtes de Noël à Paris. Dans l'avion, les parents s’aperçoivent, qu'il leur manque le plus jeune de leurs enfants, Kevin, âgé de 9 ans ! D'abord désespéré, Kevin reprend vite les choses en main et s'organise pour vivre le mieux possible. Les choses se compliquent lorsque deux cambrioleurs choisissent sa maison pour commettre leurs méfaits. Venez (re)découvrir et faire découvrir ce grand classique !

INFOS PRATIQUES
Projections à la place d'Obernai, gratuit et en accès libre


Le P'tit CityClub

Giuseppe et le fantôme de l'hiver

DÈS 3 ANS

D’Isabelle Favez
ANIMATION, Suisse, 2022, 26’, en français, 0/6 ans
Précédé de trois courts-métrages (durée totale du programme: 45')

Giuseppe est un petit hérisson qui n’a qu’un rêve, celui de voir la neige. Mais attention, quand le froid arrive, gare au fantôme de l’hiver! On dit qu’il sort de ses montagnes pour attraper les petits hérissons qui ne voudraient pas hiberner… La nouvelle réalisation d’Isabelle Favez après Zibilla (projeté l’année dernière au CityClub).
Un film précédé de trois courts-métrages: Le petit Oiseau et l’Écureuil et Le petit Oiseau et la Feuille de Lena Van Döhren (2x4 minutes) – deux joyeuses et passionnantes courses-poursuites à travers la nature – et Les fruits des nuages de Kateřina Karhánková (11 minutes) – l’histoire d’un petit animal qui fait une magnifique découverte après avoir surmonté sa peur de l’inconnu.
Un joli programme de quatre films autour des saisons, de l’hibernation et du monde animal.

DOSSIER D'ACTIVITÉS
> Télécharger le dossier d'activités

RENCONTRE CINÉMA
Dimanche 30 octobre à 15h, projection en présence de la cinéaste Isabelle Favez. Les enfants sont invités à venir déguisés en fantôme de l’hiver et le goûter sera offert!

SÉANCE RELAX
Mercredi 28 décembre à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre (pdf)

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.

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