18 décembre


films du mois

16h30

Zahorí

DE MARÍ ALESSANDRINI
Fiction, Suisse, Argentine, Chili, France, 2021, 1h45, v.o. s-t fr., 16/16

La steppe patagonienne est balayée par un vent gris... Mora a 13 ans et désire devenir une "gaucha". Elle remet en question l'école et affirme son identité à ses parents, deux écologistes tessinois qui ont décidé de s'installer dans le désert et dont le rêve d'autonomie devient un cauchemar. Mora s'immergera dans la steppe pour aider son seul ami, Nazareno, un homme mapuche qui a perdu son cheval blanc, Zahorí...
Pour son premier long-métrage, sélectionné à Locarno, la cinéaste suisse d’origine argentine propose un récit initiatique plein de poésie et de magie, porté par une impressionnante Lara Viaena Tortosa qui fait ses premiers pas au cinéma.

BIO CINéASTE
Marí Alessandrini grandit en Patagonie.
Elle commence sa carrière artistique en tant que photographe et artiste de cirque (en tant que comédienne et acrobate) avant de partir en Europe pour étudier le cinéma. En 2010, elle est diplômée de la HEAD-Genève (Haute école d'art et de design de Genève) où elle effectuera encore un Master en Arts Visuels. Elle travaille depuis 2013 en tant que réalisatrice et scénariste. Dans son travail, elle explore souvent son Argentine natale et la steppe de Patagonie. Elle participe à la Résidence Cinéfondation du Festival de Cannes avec son projet de premier long-métrage, Zahorí, qui recevra ensuite le Prix Pardo 2020 "The Films After Tomorrow" du Festival de Locarno en cours de post-production. Zahorí est sélectionné l'année suivante à Locarno, présenté dans la catégorie Cinéastes du présent.

RENCONTRE
En présence de la cinéaste le mardi 30 novembre à 20h

SÉANCE RELAX
Dimanche 19 décembre à 16h30
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux personnes en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité à toutes et tous de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.


films du mois

18h30

Playlist

De Nine Antico
Avec Sara Forestier, Laetitia Dosch, Pierre Lottin
Fiction, France, 2021, 1h28, en français, 16/16

À 28 ans, la vie de Sophie semble déjà lui échapper. Elle n’est pas encore illustratrice, n’a pas de petit ami, son employeur est un salaud et son matelas est infesté de punaises de lit. La jeune parisienne continue pourtant de croire en ses rêves.
En guise de premier-long métrage, l’autrice de bande-dessinée Nine Antico nous offre une ode à l’amitié portée par des protagonistes (Sara Forestier et Laetitia Dosch, drôles, sincères et puissantes) dont les errements et l’audace ne manqueront pas de vous arracher de nombreux rires!
«Ce premier film est une merveilleuse réussite. Paré de noir et blanc, avec des fantaisies au montage, il a la patine d’un vieux vinyle d’Iggy Pop» (Marie Claire).
«Playlist respire la vie, autant qu’un morceau de Nana Mouskouri ou un album d’Electrelane: avec douceur et liberté, avec force et amour» (Bande à part).
« Filmée en noir et blanc, ce premier long-métrage de Nine Antico est une ode à l’amitié féminine et une néo-comédie romantique comme on en voit peu dans le cinéma français» (Paris Match).
«Les nuances de gris et les trajectoires incertaines rappellent plus fortement Frances Ha, qui lui-même possédait quelques substances alleniennes. Mais si chez Noah Baumbach le ton était plus poétique, dans Playlist le désordre est matériel, facilement palpable. En étant frontal et moins nonchalant, le comique est plus fragrant. Il évite aussi de ne servir de refuge qu'aux bobos désœuvrés» (Cultureaupoing).

BIO CINÉASTE
Nine Antico est une illustratrice, autrice de bande dessinée, scénariste et réalisatrice française.
Elle est notamment connue pour ses bandes dessinées Le Goût du paradis, Coney Island Baby, Girls Don’t Cry, Autel California, America. Playlist est son premier long-métrage. Elle y reprend certaines thématiques déjà abordés en bande dessinée et y transpose également certains choix esthétiques.

PARTENARIAT
Sortie en collaboration avec le VIFFF – Vevey International Funny Film Festival, qui a présenté Playlist en compétition internationale lors de sa dernière édition.


films du mois

20h30

Lingui, les liens sacrés

De Mahamat-Saleh Haroun

Fiction, Tchad, 2021, 1h27, en français, 16/16

Dans les faubourgs de N’djaména au Tchad, Amina vit seule avec Maria, sa fille unique âgée de quinze ans. Femme pieuse, son monde s’écroule lorsqu’elle découvre que sa fille est enceinte et qu’elle souhaite avorter. Elle décide tout de même de la soutenir. Dans un pays où l'interruption de grossesse est non seulement condamnée par la religion, mais aussi par la loi, Amina se retrouve face à un combat qui semble perdu d’avance…
Multi-primé avec ses films précédents (Daratt, Un homme qui crie), le cinéaste tchadien s'empare d'un thème universel et explore l'émancipation et la solidarité féminine dans Lingui, unanimement défendu par la critique au dernier Festival de Cannes où il était en lice pour la Palme d'or.
«À la fois un très beau portrait d’une femme prenant avec bravoure son destin en main, histoire d’une tendre relation mère-fille et un tableau d’un pays où les femmes s’entraident sous le manteau, Lingui, les liens sacrés travaille sur quelques figures archétypiques, tissant une fable moderne dont chaque plan est sculpté dans une sobriété, une limpidité et une intimité ciselées. Abordant de lourds sujets comme l’avortement, le viol et l’excision, le film choisit de ne pas les traiter par une dramatisation frontale, mais de les aborder de l’intérieur, là où ce qui est caché circule en liberté et en sororité qui ne demandent qu’à s’affirmer en plein jour et façonnent l’avenir dans cette direction» (Cineuropa).

BIO CINéASTE
Né en 1961 à Abéché au Tchad, Mahamat-Saleh Haroun a 8 ans lorsqu’il voit son premier film.
Un souvenir indélébile s’imprime: le sourire d’une femme indienne face caméra dont il se croit le destinataire... En 1980, la guerre civile éclate et il est contraint de fuir, grièvement blessé, vers le Cameroun, avant de rejoindre Paris: entre les petits boulots, il étudie au Conservatoire Libre du Cinéma Français, puis se forme au journalisme à l’IUT de Bordeaux. C’est ainsi qu’il devient journaliste, avant d’accéder à la réalisation dans les années 1990 et de tourner plusieurs courts-métrages au Tchad. Il se fait alors remarquer avec son premier long-métrage, Bye-bye Africa, qui obtient le Prix du Meilleur premier film à la Mostra de Venise 1999. Suivent Abouna, présenté en 2002 à la Quinzaine des Réalisateurs, Daratt, Prix spécial du Jury à Venise en 2006, et Un homme qui crie, Prix du Jury au Festival de Cannes 2010. La même année, il reçoit le Prix Robert Bresson à la Mostra de Venise pour l’ensemble de son œuvre.
En 2013, il revient à Cannes avec Grigris, qui obtient le Prix Vulcain de la meilleure contribution artistique pour la photographie du film.
Son premier long-métrage documentaire, Hissein Habré est sélectionné à Cannes en 2016. En 2018, il réalise Une saison en France, qui constitue sa première expérience de tournage en France. Avec Lingui, il retrouve son pays natal.
Mahamat-Saleh est aussi romancier: son premier roman Djibril ou les ombres portées est paru aux Éditions Gallimard en mars 2017.

PARTENARIAT
Sortie en collaboration avec le Festival cinémas d'Afrique – Lausanne.
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