Dans Fremont, le réalisateur d’origine iranienne Babak Jalali (notamment de Frontier Blues) nous attache à une femme hantée par son passé mais décidée à façonner son avenir, interprétée avec sobriété par Anaita Wali Zada. Ancienne présentatrice à la télévision afghane, l’actrice a dû elle-même fuir son pays en raison du retour des Talibans au pouvoir en 2021. En confrontant son personnage à d’autres, comme celui joué par Jeremy Allen White, star de la série The Bear, le cinéaste porte son regard sur l’interculturalité, soulignant les similitudes d’âmes esseulées, issues ou non de l’immigration. Grâce à un format resserré et une photographie lumineuse en noir et blanc, il compose un récit d’une grande douceur, où il fait ressortir l’émotion de chaque situation avec un humour tendre. Sa dérision n’empêche jamais la profondeur et, au contraire, tire des relations humaines et drames de la vie un sentiment de mélancolie positive.
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