De Lkhagvadulam Purev-Ochir
Fiction, Mongolie/France/Portugal/Pays-Bas/Allemagne, 2023, 1h43, v.o. s-t fr., 12/14
Zé, 17 ans, vit à Oulan-Bator dans un quartier de yourtes et de baraques au pied des montagnes. Élève prometteur au lycée, Zé est aussi chaman: communiant avec l’esprit de ses ancêtres, il prodigue des conseils aux membres de sa communauté qui le consultent. Lorsqu’il rencontre Maralaa, jeune femme déterminée qui doute du chamanisme, Zé découvre l’amour et ses pouvoirs vacillent…
Avec beaucoup de sensibilité, la cinéaste Lkhagvadulam Purev-Ochir brosse le portrait d'un jeune homme mongol, tiraillé, à l'image de la génération à laquelle il appartient, entre traditions, modernité et quête d’avenir. Un film envoûtant, présenté à Venise en 2023 (Prix d'interprétation pour le jeune et charismatique comédien Tergel Bold-Erdene).
«Un jeune chaman aussi peut rencontrer une fille, en tomber amoureux, devenir un peu bê-bête et ne plus penser qu’à ça. La grande qualité de ce premier film récompensé à Venise réside dans le renversement des valeurs qu’il opère entre le chamanisme et un premier amour.» (Premiere)
«Film de rencontre et de tissage plutôt que d’opposition, City of Wind trouve dans ses images un naturalisme empreint d’une spiritualité intensément magnétique.» (Les Inrockuptibles)
«Ce premier film est aussi une élégie à la vie et à ses renoncements…» (Bande à part)