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Le P'tit CityClub

Le Grand jour du lièvre

DÈS 3 ANS

Programme de courts-métrages
Animation, Lettonie, 2022, 47’, en français, 0/6 ans

Des petits pois en vadrouille en dehors de leur cosse, une famille de lièvres qui s’affaire dans sa fabrique d’œufs de Pâques, l’amour qui s’immisce entre deux pâtisseries, et des animaux qui jouent les gardes forestiers: Le Grand jour du lièvre embarque les enfants dans un monde magique, où de petits héros vivent de grandes aventures!
Ce programme de quatre courts-métrages, réalisés avec des marionnettes animées image par image par le studio letton AB (à qui l’on doit notamment L’Équipe de secours, Le Bal des lucioles ou Les Espiègles), donne vie à des êtres insoupçonnés et offre des récits universels et enchanteurs sur le rapport au monde et aux autres.
DossierS

SÉANCE RELAX
Dimanche 28 avril à 11h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2024

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


films du mois

Bye Bye Tibériade

De Lina Soualem
Doc., Palestine, France, Belgique, Qatar, 2023, 1h22, v.o. s-t fr., 16/16

À 20 ans, Hiam Abbass quitte son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes…

Composé du récit de Hiam Abbas, narrant ses choix de vie et l'histoire de son exil, d'images d'archives et de vidéos familiales, Bye Bye Tibériade transmet une histoire de détermination, de mémoire et de résistance. Un documentaire poignant, présenté notamment à Venise, à Toronto et au FIFDH à Genève.

«Entre vidéos et archives, elle retrace une histoire de détermination et de résistance, et compose un hymne à une puissante lignée féminine: la sienne. Une œuvre aussi bouleversante que délicate.» (Visions du Réel)

«À travers le récit de sa mère, d’images d’archives et de vidéos de son enfance, Lina tisse des liens entre les femmes de sa famille, la mémoire et l’histoire de la Palestine, malgré le déracinement, la dépossession et les déchirements. Bye bye Tibériade est un voyage sur les terres de la jeunesse d’Hiam et dans les mémoires d’une lignée de femmes palestiniennes, marquées par une histoire collective douloureuse.» (FIFDH)

«Avec patience et délicatesse, Lina Soualem tisse ces histoires de deuil, de survie et de renaissance. Après avoir été disponible sur Arte, Bye Bye Tibériade sort en salle. C’est là qu’il faut voir ce film douloureux et doux, qui remonte à la source de la tragédie actuelle – pour le partager, pour en parler.» (Le Monde)

«À travers le récit de l’exil de sa mère comédienne, la réalisatrice Lina Soualem signe le portrait tendre et poignant des femmes palestiniennes. Et de leur capacité de résistance.» (Télérama)

«Ce récit bouleversant, qui résonne très fortement avec l’actualité, est tissé avec beaucoup de délicatesse grâce à des photos, mais aussi des lectures de poèmes ou des scènes rejouées par Hiam Abbas elle-même.» (Le Parisien)



films du mois

Tiger Stripes

d'Amanda Nell Eu
Fiction, Malaisie, Taïwan, Singapour, France, Allemagne, Pays-Bas, Indonésie, Qatar, 2023, 1h35, v.o. s-t fr., 16/16

Zaffan, 12 ans, pleine de vie et peu respectueuse de l’autorité, vit dans une petite communauté rurale en Malaisie. En pleine puberté, elle réalise que son corps se transforme de façon pour le moins déstabilisante. Tandis qu’elle lutte pour cacher son étrange métamorphose à ses camarades de classe, les rumeurs d’une mystérieuse présence dans l'enceinte de l’école se répandent peu à peu… Comme une tigresse, Zaffan décide de révéler sa vraie nature, sa fureur, sa rage et sa beauté.

Un rythme palpitant, une musique vitaminée, un récit d'émancipation original et inventif: portée par d’excellentes jeunes actrices, Tiger Stripes est un film fantastique et à l'énergie rebelle des plus réjouissants, récompensé du Grand Prix de la Semaine de la Critique à Cannes et du prix du Meilleur film au NIFFF.

«Mêlant drame psychologique, frayeur corporelle, surnaturel et bribes de TikTok, le film explore avec intensité et de manière universelle le passage à l'âge adulte dans une société oppressante, qui notamment considère la menstruation comme une honte. Allant au-delà des conventions du genre fantastique, Amanda Nell Eu réussit à nous emporter grâce à la puissante énergie et à la colère de sa jeunesse en rupture avec la patriarcat. En résulte une œuvre punk, féministe et libératrice.» (Trigon)

«Folklore malaisien, body horror et teenage movie s’entrechoquent pour livrer un puissant récit d’émancipation féminine. Un petit bijou d’horreur fantastique, à mi chemin entre Carrie et Ginger Snaps!» (NIFFF)

«Insolent en diable, ce premier long-métrage venu de Malaisie réjouit. Il raconte avec malice, et amour du cinéma de genre, la mutation adolescente et la féminité triomphante. Et révèle une jeune cinéaste qui n’a peur de rien: Amanda Nell Eu.» (Bande à Part)

«De la sauvagerie à la beauté, les sensations contradictoires sont au cœur de ce projet porté par de jeunes débutantes au naturel confondant.» (L'Obs)

«Emaillé de scènes captées au téléphone portable – par les jeunes actrices elles-mêmes –, le film rend compte, dans une liberté sidérante, de l’expérience adolescente contemporaine où il ne s’agit plus seulement de s’ausculter devant son miroir mais à travers l’image renvoyée par les réseaux sociaux.» (Le Monde)


Le P'tit CityClub

Le Grand magasin

DÈS 6 ANS

De Yoshimi Itazu
Animation, Japon, 2023, 1h10, en français, 6/6 ans

Akino est la nouvelle apprentie concierge d’un grand magasin haut en couleur et des plus étonnants: toute la clientèle est composée d’animaux! Qu’ils soient petits ou grands, à poils ou à plumes, qu’ils aient des ailes ou des sabots, Akino travaille dur pour satisfaire toutes leurs demandes… même les plus surprenantes!
Adapté du manga de Tsuchika Nishimura, Le Grand magasin est un film d’animation joyeux et optimiste d’une grande richesse, qui propose autant une réflexion sur le rapport entre les humains et les animaux que sur la société de consommation. Un nouveau joyau du cinéma d’animation japonais!
DossierS

SÉANCE RELAX
Dimanche 14 avril à 14h30
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

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INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


films du mois

La Mère de tous les mensonges

D'Asmae El Moudir
Doc., Maroc, Qatar, Arabie Saoudite, Égypte, 2023, 1h36, v.o s-t fr., 16/16

Asmae El Moudir, jeune cinéaste marocaine, n’a qu’une seule photo de son enfance, et encore, elle est persuadée que ce n’est pas vraiment elle dessus. Déterminée à faire parler les membres de sa famille et à démêler les mensonges, elle décide de les faire rejouer leur propre histoire. Grâce à une maquette du quartier de son enfance, à Casablanca, et à des figurines représentant ses proches, elle parvient à libérer la parole. Les blessures de tout un peuple émergent alors et l’Histoire oubliée du Maroc se révèle…

Prix de la mise en scène Un Certain Regard et Œil d’or du meilleur documentaire à Cannes, sélectionné au festival Black Movie à Genève, La Mère de tous les mensonges est une exploration aussi minutieuse que puissante et émouvante des non-dits familiaux.

«Dans une atmosphère surréaliste, la cinéaste amène tout ce petit monde à se confier peu à peu pour retrouver le point de départ douloureux de beaucoup de secrets et omissions. Une quête personnelle et historique, singulière et émouvante.» (Festival Black Movie)
«Le film flirte entre autofiction familiale et témoignage poignant du Maroc sous le règne d’Hassan II. Une œuvre aussi attendrissante que puissante dans l’évocation de l’absolutisme monarchique.» (aVoir-aLire)
«Beau geste d’une cinéaste en train de faire, en train de se raconter, de dire sa vocation de cinéma, son attachement vital aux images comme unique outil d’une vérité. Muriel ou le temps d’un retour d’Alain Resnais n’est jamais bien loin de nos esprits face à cette collecte de fragments, à ce film-puzzle qui grandit en glanant des indices d’images.» (Les Inrockuptibles)
«La Mère de tous les mensonges est une plongée passionnante dans l’histoire politique marocaine et dans le huis clos d’une famille d’où toute photographie et représentation étaient bannies. Afin de donner corps aux souvenirs, la réalisatrice fait construire en miniature, dans un superbe jeu d’ombres et de lumières, le quartier de son enfance et donne à son documentaire les allures d’un théâtre de marionnettes.» (Télérama)

Rencontre
Mardi 12 mars à 20h, projection en présence de la cinéaste
> Toutes les informations


films du mois

L'Audition

de Lisa Gerig
Doc., Suisse, 2023, 1h21, v.o. s-t fr., 12/12

Quatre demandeurs d’asile déboutés revivent leur audition sur les raisons de leur fuite et mettent ainsi en lumière le cœur de la procédure d’asile. Les personnes interrogées parviendront-elles cette fois à décrire leurs expériences traumatisantes d’une manière qui répondent aux critères officiels?

Longtemps active dans le domaine de l’asile et s’appuyant sur des recherches menées durant plusieurs années, la cinéaste suisse propose avec L’Audition un aperçu de la situation délicate et méconnue de l’audition. Particulièrement intéressée par la tension entre les histoires de vie difficiles et les critères et méthodes de l’autorité auxquels les requérants sont confrontés, la cinéaste parvient à questionner, à travers un dispositif d’inversion des rôles et du rapport de force, la procédure d’asile elle-même. Quartz du Meilleur documentaire aux Prix du cinéma suisse et lauréat du Grand Prix à Soleure.


Le P'tit CityClub

Rose, petite fée des fleurs

DÈS 4 ANS

De Karla Nor Holmbäck
Animation, Danemark, 2023, 1h15, en français, 0/6 ans

Rose est une petite fée qui a toujours vécu seule dans son rosier. Elle rêve passionnément d’avoir de la compagnie, mais elle a trop peur de l’inconnu pour s’éloigner de son repaire. Un jour, Satin, un papillon à la recherche d’aventures, croise le chemin de Rose. Elles deviennent immédiatement amies, malgré leurs différences. Satin veut partir à la découverte du monde et Rose, quant à elle, préfère rester paisiblement dans son rosier. Mais lorsque sa nouvelle amie est kidnappée par une méchante Troll de Pierre, Rose doit surmonter ses peurs et se lancer dans un dangereux voyage jusqu’aux Montagnes noires pour la sauver…
Rose, petite fée des fleurs, présenté au festival d’Annecy, est un joli film d’aventures sur l’amitié et le rôle de chacun au sein d’une relation. Pour venir en aide à son amie un peu casse-cou, Rose, la petite fée craintive va devoir oser se lancer dans l’inconnu et faire preuve de courage. En résulte un film doux et fantastique avec des personnages forts, où priment la magie, la poésie et le rêve.
Dossier

SÉANCE RELAX
Dimanche 10 mars à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

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INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


films du mois

Green Border

D'Agnieszka Holland
Fiction, Pologne, France, République tchèque, Belgique, 2023, 2h32, v.o. s-t fr., 16/16

Après avoir fui la guerre, une famille syrienne se retrouve prise au piège entre la Biélorussie et la Pologne, dans les forêts marécageuses de la "frontière verte". Parmi tant d’autres, enfants et parents sont à la merci de militaires, violemment rejetés d’un pays à l’autre, tandis que des activistes tentent de leur venir en aide. Ils réalisent peu à peu qu'ils sont les otages malgré eux d'une situation qui les dépasse, où chaque protagoniste - garde-frontières, activistes humanitaires, population locale - tente de jouer sa partition...

Agnieszka Holland, réalisatrice notamment de L'Ombre de Staline et Europa Europa, signe avec Green Border un film en noir et blanc saisissant sur le drame des migrants, multipliant les points de vue pour interroger les consciences. Une œuvre forte, primée à Venise et présentée en compétition au FIFDH à Genève.

«L'histoire que raconte la grande cinéaste polonaise Agnieszka Holland, entre petites tragédies du quotidien, racisme ordinaire et espoir, aborde les circuits de la migration d'une manière immersive qui marque durablement.» (Le Temps)

«Souvent attachée à la dimension tragique de l’histoire, la cinéaste polonaise s’inscrit cette fois dans un passé récent mortifère qui ne passe pas. À la déshumanisation des réfugiés, elle oppose la question complexe de l’accueil, du délit de solidarité, de la différence entre la légalité et l’équité. Humaniser pour ne pas banaliser la violence et les incessants refoulements à la frontière.» (L'Humanité)

«Un chef-d’œuvre plein d’humanité, bouleversant, furieux et brillant.» (Deadline)

«Agnieszka Holland raconte, en noir et blanc, le martyre des migrants, la générosité des inconnus qui tentent d’aider, l’immonde cynisme du système. On sort de là éprouvé, secoué, révulsé, avec l’envie de foutre le feu. Le cinéma, ici, est l’arme de la révolte.» (L'Obs)

«Un film en noir et blanc intense qui vrille le cœur et interroge longtemps après sa projection sur ce qu'il reste de notre humanité face à la crise migratoire.» (Marie Claire)

Agnieszka Holland à propos de son film
Après la Deuxième Guerre mondiale, les pays occidentaux ont compris que le droit d’asile devait être un droit fondamental pour intégrer moralement des sociétés brisées et répondre aux défis de l’inégalité. Le respect de ce droit s’est progressivement érodé ces dernières années dans l’Union européenne, qui se transforme en forteresse tandis que ses ennemis, comme Poutine et Loukachenko, utilisent la guerre et la misère des réfugiés fuyant les conflits comme une sorte d’arme hybride.
Le destin de ces migrants et la catastrophe humanitaire à laquelle ils étaient confrontés à moins de trois heures de Varsovie m’ont ému: j’y voyais quelque chose de symbolique et peut-être les premiers signaux d’un drame pouvant conduire à l’effondrement moral (et aussi politique) de notre monde.
Le cinéma n’est pas complètement impuissant – il peut montrer la vérité sur le monde et le destin humain de manière polyphonique, à partir de différents points de vue. Il peut éclairer des choix humains difficiles, l’impuissance et l’invisibilité de certains êtres avec la lumière du pathos et les sortir de l’ombre. Il peut poser des questions auxquelles nous n’avons pas de réponses, mais en nous les posant, nous pouvons donner un peu plus de sens au monde.
La politique et les politiciens déterminent nos vies, mais ce qui m’intéresse le plus, c’est comment leurs actions, choix et inactions s’incrustent dans la vie des gens ordinaires et dans les choix auxquels ils sont confrontés.
C’est pourquoi nous avons adopté trois perspectives très différentes pour raconter cette histoire: celles d’une famille de réfugiés syriens, d’un jeune garde-frontière et d’une activiste malgré elle – une femme de cinquante ans qui ne peut s’empêcher de répondre aux cris de ceux qui sont dans le besoin.




Ciné-seniors

La Vie de ma mère

De Julien Carpentier
Fiction, France, 2024, 1h45, en français, 12/14

Pierre, 33 ans, fleuriste à succès, voit sa vie basculer lorsque sa mère, Judith, débarque dans sa vie après deux ans sans se voir. Judith est fantasque, excessive, atteinte de troubles bipolaires, et s’est échappée de sa clinique. Pierre n’a qu’une idée: la ramener de toute urgence et reprendre le cours normal de sa vie. Mais rien ne se passe comme prévu… Leurs retrouvailles, aussi inattendues qu’explosives, vont transformer Pierre et Judith à jamais.
Une comédie touchante sur la bipolarité et la relation mère-fils, portée par Agnès Jaoui et William Lebghil.
«Cette chronique tragi-comique trouve le ton juste pour parler de la bipolarité et de ses conséquences sur tout l’entourage. Et nous fait joliment passer du rire aux larmes et réciproquement.» (Bande à Part)
«Signée du jeune cinéaste Julien Carpentier, cette merveille autobiographique douce-amère joue essentiellement sur la confrontation entre Pierre et Judith, sans pour autant négliger de formidables personnages secondaires, parmi lesquels Lisa, alias Alison Wheeler, absolument épatante dans chacune de ses scènes.» (Le Parisien)


Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous


Le P'tit CityClub

Le Royaume de Kensuké

DÈS 8 ANS

De Neil Boyle et Kirk Hendry
Animation, Grande-Bretagne, Luxembourg, France, 2024, 1h24, en français, 8/10 ans

Michael, 11 ans, fait un tour du monde à la voile avec ses parents. Par une nuit de tempête, une terrible vague le propulse par-dessus bord avec sa chienne Stella. Ils échouent sur une île déserte, aussi paradisiaque qu’hostile… Comment survivre ? Par chance, ils ne sont pas seuls : un mystérieux inconnu vient à leur secours et leur offre à boire et à manger. Il s’agit de Kensuké, un ancien soldat japonais, lui aussi naufragé, qui vit retiré sur l’île depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale avec des orangs-outans comme seuls compagnons. Il ouvre les portes de son royaume à Michael. Lorsque de dangereux trafiquants d’animaux tentent d’envahir l’île, ils devront unir leurs forces pour sauver leur fragile paradis insulaire…
Adapté du roman à succès de Michael Morpurgo, Le Royaume de Kensuké est à la fois un récit initiatique émouvant et une fable écologique enchanteresse, qui offre une réflexion sur la fraternité et l’importance de vivre en harmonie avec la nature.
Dossier

SÉANCE RELAX
Dimanche 24 mars à 14h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2024

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


Projection spéciale

Cap sur le Monde - Le Zanskar

Cap sur le Monde propose chaque année une palette de reportages afin de partager d’autres regards sur le Monde. Chaque film est une invitation à découvrir la Terre, loin des dépliants touristiques, au plus près des gens rencontrés et de leur environnement. Des conférenciers globe-trotters vous offrent donc, à travers leur projection vidéo, une fête de l’image, des mots et de la musique.
le site de cap sur le monde
> Cap sur le Monde

Réservations
Les réservations se font directement sur le site internet de Cap sur le Monde.


Rencontre cinéma

Rencontre: Zadvengers de Simon David

Tourné dans la première «zone à défendre» de Suisse, Zadvengers de Simon David propose une immersion au cœur d’une communauté engagée pour l’écologie. Le cinéaste genevois brosse le portrait de cinq activistes masqués, tentant de comprendre ce qu’ils et elles ont expérimenté au-delà de l’agitation. Sélectionné dans le cadre des "Impact Days" du FIFDH en 2023 – un programme qui réunit des cinéastes, ONG et fondations – Zadvengers est à découvrir lors d'une séance spéciale en présence du cinéaste.

Zadvengers de Simon David
(Documentaire, Suisse, 2023, 1h05, en français et en anglais s-t fr., 12/14) – Les militants et militantes écologistes Thor, Hulk, Black Panther, Captain Anarchy et Batman occupent illégalement la colline du Mormont. Le groupe imagine ensemble une société utopiste, tout en menant un combat pacifique contre leur voisin cimentier. Loin de toute société, ces activistes inventent, créent et se réapproprient un lieu enchanté en voie de disparition. Une menace les guette lorsque la police leur annonce une évacuation prochaine…

Simon David à propos de son film
J’ai découvert la ZAD de la Colline et son combat contre la cimenterie Holcim quand je suis rentré en Suisse en janvier 2021. À l’époque, il restait six semaines avant l’expulsion. La ZAD n’était pas encore dans les médias mainstream, mais d’une certaine manière, je savais que l’expulsion provoquerait quelque chose.
Lorsque je suis arrivé sur place et que j’ai commencé à filmer, les militant·e·x·s étaient conscients qu’ils allaient être expulsés. Ce lieu et ses habitants m’ont tout de suite fascinés. Ce fragment d’utopie qu’ils avaient créé. Leur jeunesse. Le fait qu’on y parle plusieurs langues. Leur résilience. Qu’une lutte aussi radicale ait lieu dans mon pays, c’était incroyable. Leur combat visait le plus grand émetteur de CO2 de Suisse, cet aspect "David contre Goliath" m’intéressait beaucoup.
Avant de commencer à filmer, j’ai dû convaincre et obtenir la confiance de tout le groupe. C’était complexe. Certains des zadistes auraient voulu que je fasse un film très militant et politique, ce qui n’a jamais été mon intention. Je me souviens qu’il y a eu d’énormes débats pendant les discussions de groupe. Les militant·e·x·s ont à la fois détesté et adoré l’idée de Zadvengers. Et finalement, j’adorais le fait que les militant·e·x·s étaient si hostiles aux caméras et que très peu d’images d’eux étaient disponibles. Ça rajoutait un réel défi à ce film.

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Ciné-seniors

Bon Schuur Ticino

De Peter Luisi
Fiction, Suisse, 2023, 1h28, v.o. s-t fr., 6/10

Un référendum fou plonge la Suisse dans l'état d'urgence: le français devient la seule langue officielle du pays. De nombreux Suisses alémaniques sont en crise. Dont Walter Egli, un Alémanique de 56 ans, qui travaille pour la police fédérale. Bien que celui-ci ne parle pratiquement pas le français, il est envoyé au Tessin avec un collègue romand pour mener à bien une mission: débusquer un réseau de résistants situé au Tessin, prêt à tout pour défendre le plurilinguisme helvétique.
Une comédie déjantée et pleine d'autodérision sur notre pays et ses différentes régions linguistiques, avec notamment les comédiens Vincent Kucholl et Beat Schlatter.

Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous


Rencontre cinéma

Rencontre: La Vénus d'Argent d'Héléna Klotz

Second long-métrage de la cinéaste parisienne Héléna Klotz après L'Âge atomique, La Vénus d'argent raconte l'itinéraire fragile et périlleux d'une tradeuse en quête de liberté. La cinéaste propose un récit d'apprentissage et d'ascension sociale fort, empruntant au thriller, et s'entoure de Claire Pommet, connue en tant que chanteuse sous le nom de Pomme, pour donner corps à son héroïne contemporaine. La chanteuse livre une performance impressionnante pour son premier rôle au cinéma. À l'affiche tout le mois de mai, La Vénus d'argent est à découvrir lors d'une séance spéciale en présence de la cinéaste.

La Vénus d'Argent d'Héléna Klotz
(Fiction, France, 2023, 1h35, en français, 16/16) – Jeanne a 24 ans. Elle vit en banlieue avec son père gendarme, son petit frère et sa jeune sœur. Elle fait le pari de réussir sa vie dans le monde de la finance. Pas pour la gloire ou le luxe, mais parce que c’est le seul moyen qu’elle ait trouvé pour gagner sa liberté...

«Récit d'émancipation entre deux mondes d'hommes, ce beau film trouve son originalité dans une forme de romantisation de l'argent peu vue à l'écran. On ne peut que se laisser envoûter par son esthétique soignée, qui donne à chaque plan son éclat céleste.» (Marie Claire)

«Par un langage visuel fort - la musique, la lumière, la réalisation -, des composantes narratives habilement structurées - les glissements subtils d’un monde à l’autre -, la réalisatrice Héléna Klotz s’extrait des chausse-trappes de son sujet, en donnant à ce film d’apprentissage et d’émancipation sociale un genre, celui d’un film noir contemporain, élégant et convaincant, tout en tension paranoïaque et atmosphère sophistiquée.» (Le Dauphiné Libéré)

«Claire Pommet est une révélation dans ce film rondement mené par Héléna Klotz, tant dans la mise en scène qu’à l’écriture.» (Les Fiches du Cinéma)

Héléna Klotz à propos de son film
Lorsque je commence un scénario, je ne réfléchis pas en termes de récit et de trame, mais d’espaces et de mondes. Je suis partie de deux mythologies. D’un côté la caserne de gendarmerie et les barres d’immeubles de la banlieue, de l’autre la finance et les tours des quartiers d’affaire.
Au milieu, un personnage féminin qui cherche à briser le plafond de verre de sa classe sociale pour se créer du futur. Je ne l’ai pas pensé comme une fille qui veut devenir trader mais comme quelqu’un qui cherche un avenir possible. On pourrait voir le personnage de Jeanne comme l’héritière lointaine et féminine de Julien Sorel, d’Eugène de Rastignac ou de Martin Eden, et La Vénus d’Argent comme un film d’apprentissage au féminin.
Pour incarner Jeanne, Claire Pommet m’est apparue comme une évidence. J’avais lu un entretien qu’elle avait donné à Mediapart au sujet des difficultés qu’elle a rencontrées dans le milieu de la musique. Je me suis dit que cette fille allait tout de suite comprendre l’ambition et la blessure de Jeanne.
Pour restituer le langage de la finance, j’ai rencontré des traders haut placés et j’ai organisé de faux entretiens de recrutement avec de vrais traders de la City. Une bonne partie des échanges et des joutes qu’on entend dans le film vient de ce travail purement documentaire. Cette langue hyper technique, cryptée, c’est comme une langue étrangère. Il y avait le désir d’excéder les limites de la compréhension, comme dans la scène d’ouverture de The Social Network, et de voir des gens très jeunes parler comme des robots.
C’est un peu le pari du film de voir comment un personnage un peu robotique, à la fois compétent et inadapté, se révèle le temps du film. Jeanne a du mal à exprimer les choses, et trouve une voie par les chiffres. Tout au long du film, elle va retrouver son épiderme. J’ai pris du temps pour réfléchir à ce que serait une héroïne d’aujourd’hui.

À l'affiche en mai
> Toutes les projections

INFOS PRATIQUES
Portes: 20h, Projection suivie d'une discussion: 20h30
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

Rencontre cinéma

Rencontre: Notre Monde de Luàna Bajrami

Second long-métrage de l'actrice et réalisatrice franco-kosovare Luàna Bajrami (qui tient également le premier rôle dans le film The Land Within de Fisnik Maxville) et présenté à la Mostra de Venise en 2023, Notre Monde brosse, sous la forme d'une chronique, le portrait de la jeunesse kosovare d'après-guerre, tiraillée entre tradition et mondialisation, douleur et résilience. À l'affiche tout le mois de mai, ce film est à découvrir lors d'une séance spéciale en présence de la cinéaste.

notre monde De Luàna Bajrami
(Fiction, Kosovo, France, 2023, 1h34, v.o. s-t fr., 16/16) – Kosovo, 2007. Zoé et Volta quittent leur village reculé pour intégrer l’université de Pristina. À la veille de l’indépendance, entre tensions politiques et sociales, les deux jeunes femmes se confrontent au tumulte d’un pays en quête d’identité dont la jeunesse est laissée pour compte…

à l'affiche en mai
> Toutes les projections

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
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