16 avril


Le P'tit CityClub

11h
15h

Piro Piro

DÈS 3 ANS

courts-métrages, Corée du Sud, 2009-2020, 40 minutes, sans dialogue, 0/6 ans

Un oiseau de la forêt et un oiseau de la ville qui se rencontrent devant un magasin de fleurs, deux lapins qui dansent sous la pluie, un crocodile endormi qui fait la connaissance d'un petit oiseau, un écosystème intact qui sera perturbé par la présence de la guerre au loin, un petit oiseau qui aime les fleurs ou un papillon bleu qui se laisse porter au gré du vent… Piro Piro est un magnifique programme de six courts-métrages, autant de petites histoires et d'impressions poétiques réalisées en dessin traditionnel, où les enfants seront emportés dans des univers doux et colorés. Une invitation printanière à la poésie et à la découverte de l’animation sud-coréenne.

Ciné-concert / COMPLET
Dimanche 26 mars à 11h, le musicien et compositeur Cyrille Aufaure, spécialiste de la musique de films pour enfants, sera sur scène pour accompagner la projection de Piro Piro.
Séance proposée en collaboration avec la Bibliothèque de Pully dans le cadre de BiblioWeekend (du 24 au 26 mars sur le thème «Mettre les voiles »)
Ouverture des portes à 10h30. Tarif unique : 10.- par entrée

SÉANCE RELAX
Dimanche 16 avril à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant
Ciné-concert du 26 mars: 10.- par entrée (COMPLET)


films du mois

16h30

Les Pires

De Lise Akoka et Romane Gueret
Fiction, France, 2022, 1h36, en français, 16/16

Un tournage va avoir lieu à la cité Picasso, à Boulogne-Sur-Mer, dans le Nord de la France. Lors du casting, quatre ados, Lily, Ryan, Maylis et Jessy sont choisis pour jouer dans le film. Dans le quartier, tout le monde s’étonne: pourquoi n’avoir pris que «les pires»?
Entrées dans le cinéma par le biais du casting sauvage, les cinéastes Lise Akoka et Romane Gueret signent avec ce premier long-métrage, lauréat du Grand Prix à Un Certain Regard à Cannes, une mise en abyme qui questionne leur art et le cinéma "social": jusqu’où peut-on aller pour réussir un film? Parfois cruel, souvent drôle et solaire, le film touche par sa sincérité brute et bluffe par sa direction d’acteur: à chaque plan, les enfants crèvent l’écran.
«Il y a des sourires et des larmes, mais surtout un grand amour pour les gens dans ce film aux multiples niveaux de lecture» (La Voix du Nord)
«Carburant à l’énergie de ses jeunes comédiens épatants et parfaitement dirigés, le film est d’une remarquable intelligence, progresse sans posture ni imposture en soulevant des questions éthiques qui le concernent lui-même.» (Le Journal du Dimanche)
«Ils sont beaux et touchants, ces mômes, avec leur étincelle dans le regard, leur fragilité et leurs talents. Avec une certaine autodérision, elles s’amusent aussi des travers des équipes de tournage, amenant une touche comique à leur récit. Elles se moquent gentiment des archétypes du cinéma social.» (L’Humanité)


RENCONTRE
Vendredi 31 mars à 20h en présence de Romane Gueret
> Toutes les informations


films du mois

18h30

Joyland

De Saim Sadiq
Fiction, Pakistan, États-Unis, 2022, 2h06, v.o. s-t fr., 16/16

Haider est le plus jeune fils d’une famille pakistanaise traditionnelle. Il habite à Lahore avec son épouse, Mumtaz, et la famille de son frère au grand complet. Chacun vit sous le regard des autres et Haider est prié de devenir père et trouver un emploi. Il accepte alors un petit boulot dans un cabaret et tombe sous le charme de la magnétique Biba, une danseuse transgenre. Haider se retrouve écartelé entre les injonctions sociales qui pèsent sur lui et l’irrésistible appel de la liberté, tandis que Mumtaz cherche également son propre chemin…
Pour son premier long-métrage, Saim Sadiq crée une saga familiale pour mieux observer comment les normes restreignent, puis asphyxient, les individus. Prix du meilleur film international aux Spirit Awards, cérémonie récompensant le cinéma indépendant, et lauréat du Prix du Jury Un Certain Regard à Cannes, Joyland est à la fois d’une extrême délicatesse et absolument bouleversant.
Le réalisateur à propos de son film: «Je vis avec l’histoire de Joyland depuis très longtemps. Aujourd’hui, quand je repense au passé, je me rends compte que mon esprit de jeune adulte a accueilli avec beaucoup d’émotion ce récit, totalement fictif mais autobiographique, comme un cadeau. C’est devenu le moyen de questionner mon propre statut de jeune homme qui n’a jamais été suffisamment viril pour vivre dans une société patriarcale. En grandissant, j’ai découvert les personnages de Joyland qui grandissaient avec moi, comme les quelques amis, adolescents, qui traînent longtemps ensemble après la fin de l’école. En affrontant les notions de désir, de tradition, de masculinité, de famille et de liberté, ces combats sont devenus leurs combats. Quand je me mettais trop en colère, ils m’apprenaient à avoir de l’empathie. Quand ils étaient trop désabusés, je faisais une blague ou je les emmenais dans un parc d’attraction. En fin de compte, leur catharsis est devenue la mienne. Joyland s’attache à "déromantiser" un récit initiatique et se présente comme un hommage à toutes les femmes, à tous les hommes, et à tous les transgenres qui paient de leur vie le poids du patriarcat. Le film célèbre aussi le désir qui tisse des liens inattendus et l’amour qui les immortalise. En fin de compte, c’est surtout un message d’amour adressé à ma patrie»
«Joyland est un long-métrage hors catégorie, unique, original, une pure merveille bouleversante qui raconte une love story enflammée en dénonçant les travers sociaux et religieux de son pays.» (Le Parisien)
«La force de Saim Sadiq est de parvenir à sonder les zones frontières, entre le féminin et le masculin, le jour et la nuit, la liberté et la contrainte, le dit et le tu, avec nuance et délicatesse. Le suivre est une expérience troublante et hypnotisante.» (Bande à part)
«À défaut de l’engloutir, l’amour unissant Biba et Haider provoquera au sein de la famille une implosion qui rebattra les cartes et conduira chacun à se redéfinir. De cet effondrement, on ne sentira rien venir, hypnotisés par la magie d’un film qui, à l’éclat du bruit et de la lumière, préfère le bruissement et le scintillement des nuits.» (Le Monde)


films du mois

21h

Les Années Super 8

D'Annie Ernaux et David Ernaux-Briot
Documentaire, France, 2022, 1h03, en français, 16/16

Au départ, il y a des images filmées au sein de la famille avec une caméra Super 8: les réunions de Noël, les voyages, les vacances estivales, les chahuts enfantins. Ces petites séquences muettes, tournées pour la plupart par l’ex-mari d’Annie Ernaux entre 1972 et 1981, se trouvent ici montées et commentées par l’écrivaine. Dans son observation des images, Annie Ernaux revisite un temps personnel et lointain. Elle décrit avec finesse une époque révolue et nous parle de classe sociale, de la condition des femmes, et de son premier roman Les Armoires vides.
«En revoyant nos films super huit pris entre 1972 et 1981, il m’est apparu que ceux-ci constituaient non seulement une archive familiale mais aussi un témoignage sur les goûts, les loisirs, le style de vie et les aspirations d’une classe sociale, au cours de la décennie qui suit 1968. Ces images muettes, j’ai eu envie de les intégrer dans un récit au croisement de l’histoire, du social et aussi de l’intime, en utilisant mon journal personnel de ces années-là.» (Annie Ernaux)
Les Années Super 8, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2022, révèle une époque, souligne les évolutions sociétales, mêle l'intime et le collectif. Un documentaire émouvant et saisissant.
«C’est aussi cela que raconte le film, sans nostalgie, malgré le grain du Super 8 et la beauté des couleurs saturées, comme si le roman Les Années prenait vie devant nos yeux: une femme dans une époque et comment, derrières les apparences, le canapé neuf, les séjours à la mer et les fêtes d’anniversaire, se joue une autre vie, sa vie intérieure.» (Elle)
«Portée par un texte remarquable, la voix d'Annie Ernaux transforme de banales archives familiales en une œuvre documentaire puissante et universelle.» (Les Fiches du cinéma)
«Comme dans Les Années, son chef-d’œuvre, mais avec des images, Annie Ernaux se raconte et raconte une époque dans toute sa complexité historique et sociale.» (Les Echos)


RENCONTRE
Mardi 28 mars à 20h en présence d'Annie Ernaux et de David Ernaux-Briot I Complet

SENIORS
Aussi projeté le vendredi 14 avril à 14h30 dans le cadre des séances Ciné-seniors (séance ouverte à toutes et à tous)
> Toutes les informations
PODCAST: LES CONVERSATIONS DU CITYCLUB
Annie Ernaux et son fils David Ernaux Briot sont venus présenter leur film en mars dernier au public puilléran. À cette occasion, Anne Delseth et Julie Henoch, les deux programmatrices du CityClub, se sont entretenues avec l'écrivaine française. Un premier podcast à écouter sur Spotify:

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