16 avril


Le P'tit CityClub

15h

BEURK!

DÈS 6 ANS

Programme de courts-métrages
Animation, Divers, 2017-2023, 45', en français, 6/6 ans

Un programme de courts-métrages sur l'amour… et les bisous! Cinq jolies histoires sur la relation aux autres, les sentiments et les désirs, au-delà des préjugés et des a priori.

Les films projetés

L’Imbecqué d'Hugo Glavier (France, 2017, 5')
– Un bec, ça ne fait pas grand-chose. On s’en passerait volontiers. Mais quand le monde tourne autour du bec, l’Imbecqué s’en retrouve bien embêté́.

Dans la nature
de Marcel Barelli (Suisse, 2021, 5')
– Dans la nature, un couple, c’est un mâle et une femelle. Enfin, pas toujours! Un couple, c’est aussi une femelle et une femelle. Ou un mâle et un mâle. L’homosexualité n’est pas qu’une histoire d’humains!

Cowboy Kevin d'Anna Lund Konnerup (Danemark, 2022, 6') – Dans l’immensité du Far West, Kevin, un cowboy tranquille et sans histoire, se repose près d’un feu de camp avec son fidèle cheval. Après avoir traversé de vastes contrées sauvages, ils sont sur le point d’atteindre leur but: retrouver la mystérieuse femme qui a écrit une lettre d’amour à Kevin. Bien qu’il brûle d’impatience à l’idée de cette rencontre, Kevin commence à comprendre que l’amour réserve parfois des surprises…

Le Grand saut
de Martina Doll, Anaïs Dos, Coline Reverbel, Kenzo Talma, Edgard Vernier et Lisa Vlaine (France, 2023, 8')
– Une petite fille passe ses vacances à la plage avec son petit frère. Mais soudain, c’est le coup de foudre pour un garçon qu’elle aperçoit au loin.

Beurk! de Loïc Espuche (France, 2023, 13')
– Les bisous sur la bouche, c’est trop dégoûtant! En plus, ça se voit de loin: quand quelqu’un veut faire un bisou, ses lèvres scintillent en rose fluo. Et le petit Léo, comme les autres enfants de la colonie de vacances, se moque des amoureux. Mais ce qu’il n’a dit à aucun de ses copains, c’est que sa bouche, elle aussi, s’est mise à briller de mille feux, et qu’en réalité, les bisous, il a très envie d’essayer...


SÉANCE RELAX
Dimanche 27 avril à 11h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant qui a des besoins spécifiques: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.
Toutes les infos sur l'association Relax Culture: www.relax-culture.ch

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2025

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


films du mois

18h

Good One

d'India Donaldson
Fiction, 2024, Etats-Unis, 1h30, v.o. anglais s-t français, 16/16

Sam, 17 ans, préférerait passer le week-end avec ses amis, mais elle accepte de rejoindre son père Chris, dans la région des montagnes Catskills de l’État de New York. Un endroit paradisiaque où Matt, l’ami de toujours de Chris, est hélas également convié...
Présenté au festival du Film de Sundance 2024, le premier long-métrage de la cinéaste états-unienne India Donaldson a par la suite été nominé entre autres au festival de Cannes, au Zurich Film Festival, et au MAMI Mumbai Film Festival. Accueilli par une presse dithyrambique, Good One est sélectionné dans la liste des meilleurs films de l'année du New York Times.


«J’envisage ce film comme un instantané ; il capture un moment intime, un simple week-end dans les bois lors duquel des relations seront affectées à jamais.[…] Une lourde charge repose sur les épaules de Sam dans cette histoire : elle cuisine, nettoie, écoute, divertit, console. Même si elle éprouve une certaine satisfaction à être multitâche, la charge constante du bien-être des autres finit par lui peser.» - India Donaldson

«La prédation masculine et la lâcheté paternelle font prendre un tournant radical à ce Boyhood des grands espaces, laissant une colère sourde et féminine se répandre, tout en économie de mots, grâce notamment au talent de Lily Collias, jeune et très grande actrice.» (Manon Marcillat)

«India Donaldson, sa réalisatrice (fille de Roger, ce qui devrait évoquer des souvenirs à certains), tisse une toile subtile sans tenter de démontrer quoi que ce soit. Le résultat est juste troublant, à peine dérangeant, laissant un arrière-goût peu agréable dans la bouche. La direction d’acteurs est parfaite.» (Pascal Gavillet, 24 Heures)



films du mois

20h

April

DE Dea Kulumbegashvili
Fiction, 2023, 2h14, Géorgie, v.o. géorgien s-t fr, 16/16

Nina est une obstétricienne qualifiée dans une maternité de l'est de la Géorgie. Après un accouchement difficile, l'enfant meurt et le père, accablé de chagrin, demande une enquête sur les méthodes de Nina. L'examen minutieux qui s'ensuit menace de mettre en lumière la ligne de démarcation de Nina - conduire, à travers la campagne d'une beauté époustouflante, jusqu'aux maisons des villages des jeunes filles et des femmes enceintes pour pratiquer des avortements non autorisés - et de détruire sa carrière qui est la seule source de sens dans sa vie.

«Mon objectif était d'explorer la dichotomie et la convergence entre l'existence et la condition d'être femme. Cela m'a naturellement conduit aux thèmes de la naissance et de la mort. L'histoire a commencé avec une femme singulière, un personnage imprégné d'une qualité épique. Par «épique», je n'entends pas un style narratif, mais l'étendue de la vie et de l'existence d'un individu. [...] Nina est un personnage qui aime universellement, mais personne en particulier. Elle possède une empathie sans bornes, mais peine à nouer des liens personnels. Elle ne désire et n'a besoin de rien pour elle-même, uniquement motivée par sa mission.» Dea Kulumbegashvili

Pour April, son deuxième long métrage après l'acclamé Beginning en 2020, Dea Kulumbegashvili a passé des mois à observer le travail des médecins d'une maternité et la vie des communautés rurales environnantes. L'histoire qu'elle a élaborée est ancrée dans des détails réalistes et a pris vie grâce à un processus intensif de répétition et de production, avec une distribution comprenant des acteurs de théâtre et de cinéma géorgiens accomplis (Sukhitashvili, Kakha Kintsurashvili, Merab Ninidze) ainsi que des non-professionnels. Il s'agit d'une œuvre profondément engagée qui plonge le spectateur dans la réalité de vies contraintes par la tradition patriarcale, celle de Nina, dont la vie émotionnelle, en dehors de l'empathie qu'elle éprouve pour ses patients, est devenue rabougrie, entre autres. Ancré par la performance disciplinée de Sukhitashvili, le film acquiert également une riche texture grâce aux images tantôt lumineuses, tantôt spectrales du directeur de la photographie Arseni Khachaturan et à sa bande-son envoûtante, qui intègre la musique minimaliste du compositeur expérimental Matthew Herbert à la musique hongroise.

«Ce second long métrage de Dea Kulumbegashvili a le mérite d’éclairer une réalité âpre et méconnue de la Géorgie contemporaine, à travers une héroïne célibataire, sacrificielle, coupée de son désir – même si celui-ci ressurgit par pulsions inattendues, l’amenant à des conduites à risque.» (Jacques Morice, Télérama)

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