20 mai


Ciné-seniors

14h30

Robuste

De Constance Meyer
Avec Gérard Depardieu, Déborah Lukumuena
Fiction, France, 2021, 1h35, en français, 16/16

Aïssa, une jeune lutteuse, doit assurer pendant quelques semaines la sécurité de Georges, une célèbre star de cinéma un peu abattue et résignée. Une relation particulière se développe entre la jeune garde du corps pragmatique et la star désabusée.
Une observation pleine d’humour sur l’amitié, la tolérance et le pardon. Avec Déborah Lukumuena, l'un des nouveaux talents stimulants du cinéma français, et Gérard Depardieu qui brille dans le persiflage jouissif de lui-même.


Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.

INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-


films du mois

19h

Un Monde

De Laura Wandel
Fiction, Belgique, 2021, 1h12, en français, 10/14

Nora entre en primaire lorsqu’elle est confrontée au harcèlement dont son grand frère Abel est victime. Partagée entre son père qui l’incite à réagir, son besoin de s’intégrer et son frère qui lui demande de garder le silence, Nora se trouve prise dans un terrible conflit de loyauté...
Présenté au Festival de Cannes 2021 dans la sélection Un Certain Regard, Un Monde de la cinéaste belge Laura Wandel est une plongée immersive, à hauteur d’enfant, dans le monde de l’école, miroir de la violence et des enjeux de nos sociétés. Un premier long-métrage impressionnant et puissant.
«Ce que ce premier long métrage tenu de bout en bout nous dit du réel, sans jamais oublier de faire des images, d’être mouvement et son, est bien plus qu’un film à thèse, c’est une immersion, un voyage dans des sensations qui, bien que d’aujourd’hui, nous ramènent à notre enfance, à nos souvenirs et nos ressentis. C’est douloureux et poignant. Indispensable.» (Bande à part)
«Un Monde, premier long-métrage impressionnant de maîtrise signé par la Belge Laura Wandel, est une immersion complète dans l’univers impitoyable et assourdissant de l’école, en particulier de sa cour, une microsociété en soi. Un terrain de jeu et d’apprentissage, de conflit aussi, de rapport de force cruel allant jusqu’au harcèlement.» (Télérama)
«Porté par le regard attentif, précis et humaniste de Laura Wandel, incarné par des acteurs- enfants extraordinaires, Un Monde fait un sort à une vision disneyenne et bêtifiante de l’enfance. Dès le plus jeune âge, les gosses portent en charge à leur échelle les conflits de la société.» (Transfuge)
«Avec cette œuvre puissante, la cinéaste, d’une cour d’école, pose une loupe sur la violence de la société. C’est souvent dérangeant, toujours haletant et indubitablement brillant.» (L'Humanité)
«Un film magistral sur le harcèlement scolaire.» (Le Parisien)

Rencontre
Mercredi 27 avril à 20h, avant-première en présence de la cinéaste.
> Achat de billets en ligne

POUR ALLER PLUS LOIN
> Télécharger le dossier pédagogique


films du mois

20h30

Retour à Reims

De Jean-Gabriel Périot
Doc., France, 2021, 1h13, en français, 16/16

À travers le texte du sociologue et philosophe Didier Eribon, narré par Adèle Haenel, Retour à Reims (Fragments) raconte une histoire intime et politique du monde ouvrier français du début des années 1950 aux gilets jaunes d’aujourd’hui.
Après une dizaine de films courts et trois longs-métrages (dont Une jeunesse allemande projeté au CityClub), Jean-Gabriel Périot nous embarque ici dans un montage particulièrement vivant et lumineux d’images d’archives. Un travail essentiel qui éclaire notamment la montée de l’extrême droite en France et les désillusions qui l’ont accompagnée. Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes en 2021, Retour à Reims (Fragments) est une ode à la classe ouvrière, trop souvent oubliée.
«Croisant les histoires collective et intime comme le réel et l’imaginaire, Retour à Reims vaut pour l’audace et la pertinence de son projet, comme pour l’aboutissement de sa réalisation. L’œuvre de l’un des rares documentaristes à ne pas sacrifier le cinéma à la prégnance du propos politique qui traverse son film.» (Télérama)
«Outre sa puissance visuelle, la force du film réside dans sa capacité à donner vie à toute une génération.» (Le Monde)
«En intercalant des images d’archives dans le récit, le cinéaste montre comment la fiction et les reportages ont enregistré le quotidien héroïque et tragique du prolétariat, avec les logements insalubres, les effrayantes conditions de travail, les corps détruits…» (L’Obs)
«Le montage d’archives trouve pleinement sa dynamique dans le tressage des voix, lorsque des témoignages, souvent face caméra, prolongent et précisent le texte lu par Adèle Haenel, ou lui apportent la nuance et le tremblé de l’incarnation.» (Cahiers du Cinéma)

Jean-Gabriel Périot à propos du film
«Dans tous mes films, j’ai besoin de la présence du corps dans l’image.
En travaillant les archives, je cherche les gros plans, les visages, les yeux, des détails de la peau… Les corps des travailleuses et des travailleurs, ces corps marqués, me bouleversent parce que je les connais, ils font partie de mon quotidien, et parce qu’à travers eux j’entraperçois une vie précise, je la sens. Il est d’autant plus important pour moi de les montrer qu’ils ont disparu des écrans. La publicité et les présentateurs et présentatrices de télévision, les stars, mais aussi les femmes et les hommes politiques, incarnent un corps social soigné et standardisé. Or la société est composée de corps différents, parfois malades et atteints, mais absents.» (texte paru dans le dossier de presse du film)
«Le livre m’avait d’abord entraîné émotionnellement. En tant qu’homosexuel de province qui travaille dans la culture, issu d’une famille non pas ouvrière mais de travailleurs isolés, j’ai beaucoup de points communs avec Didier Eribon. Le relire au moment où je me posais des questions sur mon statut de cinéaste et ma provenance de classe m’a fait apparaître autre chose: une histoire sociale, et surtout politique de la classe ouvrière française. Je me suis dit que s’il y avait un film à faire dans la France aujourd’hui, qui pousse Eric Zemmour et le Rassemblement National très haut, il serait là.» (texte paru dans Libération)

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