9 février


Ciné-seniors

14h30

Voyage au pôle Sud

De Luc Jacquet
Documentaire, France, 2023, 1h23, en français, 6/10

En 1991, Luc Jacquet partait pour sa première mission en Antarctique. Trente ans plus tard, il revient là où tout a commencé pour lui. Une invitation au voyage au cœur d’une nature sauvage et grandiose qui n’a jamais cessé de fasciner et d’attirer les plus grands explorateurs… Par le réalisateur de La Marche de l'empereur.

Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous


films du mois

19h

The Breaking Ice

(UN HIVER À YANJI)
D'Anthony Chen
Fiction, Chine, 2023, 1h37, v.o. s-t fr., 16/16

C’est l’hiver à Yanji, une ville au nord de la Chine, à la frontière de la Corée. Venu de Shanghai pour un mariage, Haofeng s’y sent un peu perdu. Par hasard, il rencontre Nana, une jeune guide touristique. Elle lui présente Xiao, un ami cuisinier. Les trois se lient rapidement d’amitié après une première soirée festive. Leurs virées dans les bars et les paysages enneigés créent entre eux une véritable intimité et quête de sens.

Anthony Chen, cinéaste singapourien à qui l’on doit notamment Ilo Ilo (projeté au CityClub), s’intéresse à nouveau à la jeunesse chinoise d’aujourd’hui, dépeignant sa soif de liberté. Sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard, Un Hiver à Yanji est un film comme une ode à la génération Z, dont les ambitions et aspirations se situent bien au-delà du travail et des normes sociales.
«Un film éblouissant, remarquablement dirigé et mis en images, qui offre un regard inédit sur une Chine provinciale moderne méconnue.» (Le Parisien)
«Un hiver à Yanji est un récit initiatique d’une très grande beauté où les personnages convoquent le spectateur à donner un sens à son existence et à savoir faire les choix qui s’imposent.» (aVoir-aLire)


films du mois

21h

Making of, le monde merveilleux du cinéma

De Cédric Kahn
Fiction, France, 2023, 1h54, en français, 16/16

Simon, réalisateur aguerri, débute le tournage d’un film racontant le combat d’ouvriers pour sauver leur usine. Entre les magouilles de son producteur, des acteurs incontrôlables et des techniciens à cran, il est vite dépassé par les événements. Abandonné par ses financiers, Simon doit affronter un conflit social avec sa propre équipe. Dans ce tournage infernal, son seul allié est le jeune figurant à qui il a confié la réalisation du making of.

Aussi drôles qu’émouvants, Denis Podalydès, Jonathan Cohen et Souheila Yacoub brillent dans cette comédie sociale signée Cédric Kahn, qui décortique avec habileté les coulisses du septième art, entre stress ambiant, esprit d’équipe, ambitions artistiques, volonté d’engagement et nécessités financières.
«Comme Truffaut dans La Nuit américaine, Cedric Kahn paraît croire que la réussite d’un film tient toujours d’un miracle. C’est ce qu’enregistre son film: la conspiration acharnée des forces adverses et soudain l’éclaircie d’une résolution. Le film réussit à nous faire désirer son miracle.» (Les Inrockuptibles)
«L’argument de Making of est tout d’abord l’enregistrement d’une réalité, invisibilisée par les apprêts du jeu et de la recomposition. Comme toute œuvre consacrée au tournage d’un film, Making of met en scène les coulisses, l’arrière-cuisine où circulent les tensions, les rivalités, les problèmes de fric et les crises de nerfs ou de couple.» (Positif)
Cédric Kahn à propos de son film: «Cela faisait très longtemps que je voulais parler de cinéma. C’est un milieu que j’ai eu l’occasion et le temps d’observer et j’y observe des choses, des situations un peu folles qui se produisent au nom de la création. Ça a d’ailleurs commencé très tôt, dès que j’étais stagiaire. Et ce que je pensais quand j’avais 20 ans, je le pense toujours: ce sont toujours les mêmes choses qui me heurtent et qui m’émerveillent. En ce sens, Making of est un projet ancien, car cela faisait longtemps que je voulais donner ma version de ce milieu. Ce n’est pas un film sur le cinéma en tant qu’objet d’art ou de fantasme mais sur le cinéma en tant que travail. Cette distinction est très importante pour moi. Et beaucoup de choses que je raconte dans ce film pourraient sûrement se transposer ailleurs. Le cinéma est un microcosme social comme un autre et les rapports de classe qui s’y exercent, y sont similaires.»

juillet 2024      
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