6 novembre


Le P'tit CityClub

11h

Giuseppe et le fantôme de l'hiver

DÈS 3 ANS

D’Isabelle Favez
ANIMATION, Suisse, 2022, 26’, en français, 0/6 ans
Précédé de trois courts-métrages (durée totale du programme: 45')

Giuseppe est un petit hérisson qui n’a qu’un rêve, celui de voir la neige. Mais attention, quand le froid arrive, gare au fantôme de l’hiver! On dit qu’il sort de ses montagnes pour attraper les petits hérissons qui ne voudraient pas hiberner… La nouvelle réalisation d’Isabelle Favez après Zibilla (projeté l’année dernière au CityClub).
Un film précédé de trois courts-métrages: Le petit Oiseau et l’Écureuil et Le petit Oiseau et la Feuille de Lena Van Döhren (2x4 minutes) – deux joyeuses et passionnantes courses-poursuites à travers la nature – et Les fruits des nuages de Kateřina Karhánková (11 minutes) – l’histoire d’un petit animal qui fait une magnifique découverte après avoir surmonté sa peur de l’inconnu.
Un joli programme de quatre films autour des saisons, de l’hibernation et du monde animal.

DOSSIER D'ACTIVITÉS
> Télécharger le dossier d'activités

RENCONTRE CINÉMA
Dimanche 30 octobre à 15h, projection en présence de la cinéaste Isabelle Favez. Les enfants sont invités à venir déguisés en fantôme de l’hiver et le goûter sera offert!

SÉANCE RELAX
Mercredi 28 décembre à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre (pdf)

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.


Projection spéciale

14h

Toussaint'S Festival: Adieu Berthe

Pour sa sixième édition, qui aura lieu du 30 octobre au 6 novembre 2022 à Lausanne et Pully, le Toussaint’S Festival explore la thématique de la mort sous l'égide de l'humour, en laissant la place au rire, à la mascarade, à la plaisanterie jubilatoire. Le Cinéma CityClub s'associe à l'événement et propose la projection du film Adieu Berthe ou l'enterrement de Mémé de Bruno Podalydès, une comédie tendre, mélancolique et poétiquement absurde sur la mort et le sens de l'existence.

Adieu Berthe ou l'enterrement de Mémé de Bruno Podalydès
(Fiction, France, 2021, 1h40, en français, 10/14) – Mémé est morte. Berthe n'est plus. Armand avait "un peu" oublié sa grand-mère… Pharmacien, il travaille avec sa femme Hélène à Chatou. Dans un tiroir de médicaments, Armand cache ses accessoires de magie car il prépare en secret un tour pour l'anniversaire de la fille… de son amante Alix. Et mémé dans tout ça? On l'enterre ou on l'incinère? Qui était Berthe?
«Une fois de plus, la maison Podalydès and Co a mis au point un moteur à explosion feutrée, fonctionnant au mélange d'humour et de mélancolie douce, comme il y a une folie douce. Remarquablement dialogué, le film foisonne d'idées.» (Le Parisien)
«Le film, entier, est d'une transparence et d'une générosité totale et renversante envers ses personnages. Larmes de rire et de tristesse montent alternativement aux yeux. Les dialogues oscillent entre des mots jouissivement farfelus, réinventés et d'autres incroyablement en place, doux et douloureux, francs et justes.» (Les Inrockuptibles)
«Un film vraiment drôle et follement triste, pure comédie mélancolique jouée par des acteurs en pleine forme. Les situations comiques s'enchâssent les unes dans les autres jusqu'à basculer dans un étourdissement d'émotions. Un film à tiroirs où se cachent des trésors.» (Elle)

TOUSSAINT'S FESTIVAL – 6E édition
"Mort... de rire!", sixième édition du 30 octobre au 6 novembre 2022 à Lausanne et Pully
> Toutes les informations et programme complet

INFOS PRATIQUES
Portes: 13h30, Projection précédée d'une introduction: 14h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


films du mois

16h30

Cascadeuses

D'Elena Avdija
Doc., Suisse, France, 1h25, en français, allemand et anglais avec s-t fr.

Virginie, Petra et Estelle sont des cascadeuses. Elles se font renverser par des voitures ou frapper par des maris violents et des gangsters, souvent à plusieurs reprises. Et à chaque fois, elles se remettent sur pied, prêtes à tourner la scène autant de fois que nécessaire. La liberté, la gloire ou la recherche du pouvoir alimentent le désir de ces femmes de pousser leur corps jusqu’à ses limites. Mais quelle violence leur corps et leur esprit sont-ils capables d’endurer? En s’éloignant du plateau pour entrer dans la vie privée de ces trois protagonistes, Cascadeuses dédramatise le spectaculaire pour devenir un film d’action de l’intime.
Prix de l'Œil d'or de la compétition Focus du dernier festival de Zurich, Cascadeuses, le premier long-métrage de la cinéaste Elena Avdija, tourne la caméra vers ces figures de l’ombre qui jouent à être frappées, tuées ou violées pour les besoins d’un scénario. Un documentaire fascinant, qui interroge les représentations stéréotypées et la manière dont le cinéma et la télévision distribuent les rôles et la violence à l’écran.
«Alors que leurs pendants masculins jouent les bourreaux ou les héros, les rôles endossés par les cascadeuses restent souvent des rôles de femmes opprimées, battues et maltraitées. Pourtant, elles doivent aussi suivre un entraînement difficile jour après jour pour pouvoir exécuter ces scènes éprouvantes pour le corps. Dans son premier film, la réalisatrice Elena Avdija nous offre l’aperçu d’un business palpitant mais brutal où les actrices restent souvent dans l’ombre.» (Zurich Film Festival)
«Dépassant le sensationnalisme de son sujet, la réalisatrice choisit de mettre l'accent sur le quotidien de ses protagonistes qui révèlent pudiquement leurs bleus tout en cachant les nombreux autres qui restent invisibles, qui partagent leurs secrets, leur besoin de reconnaissance, leurs espoirs... Un portrait touchant et authentique.» (Cineuropa)

RENCONTRE / COMPLET
Jeudi 3 novembre à 20h en présence de la cinéaste.


films du mois

18h30

Les Harkis

De Philippe Faucon
France, Belgique, 2022, 1h22, en français et algérien s-t fr., 16/16

Fin des années 1950, début des années 1960, la guerre d’Algérie se prolonge. Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sans ressources rejoignent l’armée française, en tant que harkis. À leur tête, le lieutenant Pascal. L'issue du conflit laisse prévoir l'indépendance prochaine de l'Algérie. Le sort des harkis paraît très incertain. Pascal s’oppose à sa hiérarchie pour obtenir le rapatriement en France de tous les hommes de son unité.
Quinze ans après La Trahison, Philippe Faucon revient sur la guerre d'Algérie et s’intéresse au sort des supplétifs algériens de l’armée française. En concentrant son récit sur trois dernières années du conflit et en filmant avec humilité une histoire d’hommes pris dans la guerre, il signe une œuvre dense et puissante, notamment sélectionnée à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
«Avec un subtil art de la touche, Faucon fait voir le passé en face et en facettes. Cinéma précieux, qui, à la flamboyance, préfère la clarté.» (Cahiers du Cinéma)
«Puissance des images, regard politique (mais jamais manichéen), film terrible dans son austérité: un grand moment de cinéma et de douleur.» (L'Obs)
«Avec pédagogie et rigueur, Philippe Faucon rend hommage à ces oubliés de l’Histoire. Un film loin du spectaculaire, qui met en scène la complexité des situations et des destins.» (Le Figaro)
«Sans jamais esquiver la violence, et en trouvant le rythme d’un vrai film de guerre malgré le peu de moyens, Les Harkis prouve à quel point une œuvre est d’abord le regard d’un cinéaste. Poignant.» (Le Parisien)
«Les Harkis n’est pas un film de guerre, pas non plus un film sur la guerre. Avant tout, c’est un film sur la guerre d’Algérie, une histoire singulière qu’il n’universalise pas, ne prend pas de haut ni de loin au nom de toute l’humanité. Au contraire, il y va, il entre, et il précise. Son sujet, dès son titre, il n’en fait pas mystère: à la fois historique et brûlant, venu d’un passé qui ne passe pas, de blessures mal refermées. Comment elles furent ouvertes, et par qui, il raconte. On saura d’ailleurs, à chaque plan, de quoi il parle, ce qu’il montre. Les Harkis, son titre l’annonce, sera un portrait de groupe. C’est un titre de tragédie grecque. On saura qui compose ce groupe. On saura, dans chaque cadre, tout de suite, où regarder, quoi voir, qui entendre. On verra, pour chaque personnage, chaque acteur, le plus fugace, qui est là. C’est à ça qu’on reconnaît encore le cinéma, en Philippe Faucon, toujours, un cinéaste, en Les Harkis un grand film.» (Libération)


films du mois

20h30

Jacky Caillou

De Lucas Delangle
Fiction, France, 2022, 1h32, en français, 16/16

Un village de montagne. Haut dans les Alpes. Jacky Caillou vit avec sa grand-mère, Gisèle, une magnétiseuse guérisseuse reconnue de tous. Alors que Gisèle commence à lui transmettre son don, une jeune femme arrive de la ville pour consulter. Une étrange tache se propage sur son corps. Certain qu’il pourra la soigner, Jacky court après le miracle…
Présenté à Cannes, Jacky Caillou de Lucas Delangle navigue entre le naturalisme rural et le conte fantastique pour narrer une histoire d'amour, de désirs et de croyances. Un premier long-métrage inspiré et réjouissant, porté par le jeu saisissant de Thomas Parigi, dont c’est le premier rôle, et de Lou Lampros.
«Entamant le film comme une chronique villageoise, sous les auspices d’un cinéma naturaliste, il dérive peu à peu vers une atmosphère plus fantastique, convoquant la légende du loup, sans effets appuyant le surnaturel, plutôt en suggérant la possibilité d’une autre réalité. Jacky Caillou joue de l’authenticité de ses personnages et de ses paysages pour mieux ancrer le surnaturel dans une réalité presque tangible, qui rend l’irréel réel.» (Cineuropa)
«Un paysage où la nature, d’une beauté à couper le souffle, recèle sa part de mystère et de puissance. Lucas Delangle filme des visages sculptés par le temps et des silences têtus qui détiennent des secrets ancestraux; il filme les jours qui s’écoulent au rythme du soleil, et les nuits étoilées nous ramènent à notre simple condition de Terriens. Fiction à la fois naturaliste et fantastique, le récit tresse des passerelles entre rationnel et irrationnel, entre le rêve et une réalité qui semble toujours nous échapper. Interprété par des acteurs professionnels et amateurs, chacun trouve sa place dans ce récit surprenant par son audace, son épure qui dessine, pas à pas, regard avec regard, une humanité trop souvent ignorée.» (L’Humanité)
«Par quel miracle l'inspiration nous apparaît-elle? Quel mode opératoire s'applique à nos rêves, à nos sensations, à nos corps? Sommes-nous certains de bien décider de nos choix? Le réalisateur Lucas Delangle nous propose ici une douce confrontation au réel quasi documentaire avec des personnages et des paysages empreints d'histoires. Il s'attache à démontrer qu'en nous quelque chose déborde, qu'il faut laisser la place au saisissement. Ainsi, lâcher prise et se laisser habiter par le frémissement du monde qui nous entoure, ne pas être effrayé par ce qui nous traverse et que nous ressentons. Ce récit ouvre, d'un geste cinématographique à la fois élégant et sensible, une porte sur nos propres terreurs et nos désirs enfouis. Il nous offre un film de miracle, qui en mêlant le naturalisme au fantastique, interroge sur ce que nous pouvons faire avec de ce que la vie nous offre comme don.» (ACID Cannes)

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