13 décembre


films du mois

15h

La disparition de Josef Mengele

De Kirill Serebrennikov
Fiction, Allemagne/France, 2025, 2h16, v.o. allemand sous-titrée français, 16/16

Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Josef Mengele, le médecin nazi du camp d’Auschwitz, parvient à s’enfuir en Amérique du Sud pour refaire sa vie dans la clandestinité. De Buenos Aires au Paraguay, en passant par le Brésil, celui qu’on a baptisé « L’Ange de la Mort » va organiser sa méthodique disparition pour échapper à toute forme de procès.

Présenté en Première à Cannes, le nouveau film de Kirill Sebrennikov cinéaste russe expérimentant les formes et les langages sans jamais s'installer dans l'attendu, La disparition de Josef Mengele est une adaptation du roman du même nom d'Olivier Guez, lauréat du prix Renaudot 2017. Porté par l'acteur Auguste Diehl, glaçant dans son interprétation, le film invite à se questionner sur la banalité du mal, sans jamais l'excuser. 


« Kirill Serebrennikov raconte davantage l'histoire d'un homme incapable d'ouvrir les yeux que celle d'un tortionnaire. Une vraie leçon d'Histoire et une leçon bienvenue en ces temps d'irrationalité. » (Benjamin Bidolet, Abus de Ciné)

« Si ces images abjectes enfreignent en connaissance de cause le tabou de la représentation des camps, elles offrent un contrechamp terrible et nécessaire à l’angle mort choisi par Jonathan Glazer dans La Zone d’intérêt qui avait laissé l’atrocité du génocide hors champ. Dans les pas de son compatriote Elem Klimov, Serebrennikov nous oblige à voir. Et à trembler. » (Jérémie Couston, Télérama)

« Il est question d’une humanité qui n’a pas fini de converser avec ses fantômes et de craindre leur menace, la permanence de la barbarie parmi les tyrans et totalitarismes de notre temps. » (Nathalie Chifflet, Le Dauphin Libéré)



films du mois

17h45

L'amour qu'il nous reste

de Hlynur Pálmason
Fiction, Islanded/Suède/France/Danemark, 2025, 1h49, v.o. islandais sous-titrée français, 12/16

La trajectoire intime d’une famille dont les parents se séparent. En l’espace d’une année, entre légèreté de l’instant et profondeur des sentiments, se tisse un portrait doux-amer de l’amour, traversé de fragments tendres, joyeux, parfois mélancoliques. Un regard sensible sur la beauté discrète du quotidien et le flot des souvenirs qui s’égrènent au rythme des saisons.
HLYNUR PÁLMASON A PROPOS DE SON FILM
« Souvent, on s’imagine que ce qui compte le plus, ce sont les grands événements, la politique. À mes yeux, le plus important dans la vie d’un être humain, ce sont les petites choses proches de nous, qui relèvent de l’intime : nos relations avec notre famille, nos frères et sœurs, nos enfants, la nature, l’endroit où l’on vit. […] Montrer les choses telles qu’elles sont, sans artifice. Je ressentais l’envie et le besoin de parler de l’intime, de l’ordinaire ou même de la laideur, sans chercher le spectaculaire, le remarquable, la perfection. C’est un film sur le quotidien, le familier et l’étrange, avec un aspect onirique. »


« Chapitré par saisons, d’un printemps à l’autre, "L’Amour qu’il nous reste" se pare aussi d’un humour à froid, grâce notamment à quelques passages oniriques représentant ces choses que l’on peut parfois s’imaginer, notamment par désir qu’un karma vienne rétablir une certaine justice. S’amusant avec ces représentations, l’auteur questionne aussi la virilité du père, tandis qu’il affirme le désir d’émancipation de la mère, au sein de cette comédie dramatique surprenante et pleine de tendresse où la nature islandaise, filmée en gros plan joue le rôle ponctuel de facteur d’apaisement. » (Olivier Bachelard, Abus de Ciné)



films du mois

20h

Love Me Tender

d'Anna Cazenave Cambet
Fiction, France, 2025, 2h13, en français

À la fin de l’été, Clémence révèle à son ex-mari qu’elle a eu des relations avec des femmes. Sa vie bascule lorsqu’il entame une procédure pour lui retirer la garde de leur fils. Commence alors un long combat de plusieurs années, au cours duquel Clémence devra défendre son droit d’être mère et femme, libre de faire ses propres choix.

Adapté de l'ouvrage du même nom de Constance Debré, sorti en 2020 et retraçant en autofiction son combat suite à la perte de garde de son fils, le film de la jeune cinéaste Anna Cazenave Carbet a fait ses débuts à Cannes dans la section Un Certain Regad, et suit Clémence, brillamment interprétée par l'actrice Vicky Krieps, dans son combat pour une émancipation identitaire envers et contre tout. 


« Anna Cazenave Cambet adapte le livre autobiographique de Constance Debré sans en effacer la radicalité, mais en y insufflant romanesque et sentimentalité. Une réussite. » (Boris Bastide, Le Monde)

« Dans son second long-métrage Anna Cazenave Cambet, offre une lecture très personnelle du roman autobiographique de Constance Debré. Un ouvrage de cinéma délicat, servit par une prestation magistrale de Vicky Krieps. » (Adrien Gombeaud, Les Échos)


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