Concert vernissage de l’album Closer de Tobias Preisig, précédé du film A Bright Light d’EmmanuelLE Antille
Le violoniste suisse Tobias Preisig, l'un des deux membres du groupe électro Egopusher, vient vernir son deuxième album solo, Closer, une interprétation musicale de ses impressions et rencontres quotidiennes. En première partie, projection du documentaire A Bright Light d’Emmanuelle Antille consacré à Karen Dalton, égérie oubliée des années 1960. Une soirée «Film et musique» fascinante avec, au cœur de ses deux programmes, la force du processus créatif des artistes. En collaboration avec Le Romandie.
21h: Tobias Preisig (CH) en concert
«À quoi ressemble l'ordinaire? Que ressentez-vous lorsque vous vous promenez dans votre quartier, encore et encore? Comment aborder cette question en utilisant le son?». Après un premier album solo remarqué, Tobias Preisig explore dans Closer la magie de l'ordinaire et les textures de la vie quotidienne. Enregistré à son domicile dans un studio fait maison, une première pour le compositeur, Closer porte bien son titre: le violon de Tobias Preisig donne l'impression d'avoir été capturé au plus près de l’instrument. Un son très proche, détaillé, à la façon du mode macro d'un appareil photo. Le musicien le dit lui-même: son album est une «collection de vignettes – des compositions qui ressemblent à des photos prises avec des expositions multiples. Prismatique et stratifié». Il s'entoure sur cet album de trois amis: Alessandro Giannelli, son partenaire au sein du groupe Egopusher, qui a ajouté des tambours et des percussions sur quelques morceaux, James Varghese qui a joué de la basse électrique, et Jan Wagner, qui, en plus d’avoir conçu l'architecture du son, a joué du Wurlitzer, des synthés et, conjointement avec Tobias Preisig, le son chaud du Mellotron. Sur scène, il joue en solo, au violon et à la basse, et nous dévoile sa musique mélodique, légère, inspirée de ses promenades et de ses rencontres. Un moment gracieux et complice où l'on s'évade avec lui dans ses paysages intérieurs oniriques.
Précédé à 19h du documentaire A Bright Light d’Emmanuelle Antille
(Doc., Suisse, 2018, 1h34, en français et en anglais avec s-t fr., 8/14) –
A Bright Light est un essai cinématographique et musical qui voyage à travers les États-Unis sur les traces de Karen Dalton, musicienne et poétesse américaine à la voix époustouflante, adulée par ses pairs mais aujourd’hui presque méconnue du grand public. Un voyage mené par trois femmes, qui du Colorado à Woodstock, rencontrent celles et ceux qui connaissaient Karen Dalton et qu’elle influence aujourd’hui encore. En revenant sur son parcours et son œuvre, le film brosse le portrait de cette artiste d’exception et questionne le processus de création et ses chemins à la fois inattendus et fascinants.
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