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Pause estivale du Cinéma CityClub du 18 juin au 1er septembre

Événements

L'Îlot de Tizian Büchi / Événements

Pour une raison mystérieuse, deux vigiles sont chargés de sécuriser l’accès à la rivière dans le quartier des Faverges à Lausanne… Pour son premier long-métrage, le cinéaste suisse Tizian Büchi a posé sa caméra dans un des quartiers multiethniques de Lausanne. Naviguant entre le documentaire et la fiction, il y réalise une fable teintée de réalisme magique, de nostalgie et d'humour, et mêle habilement la poésie et la sociologie. Lauréat du Grand Prix à Visions du Réel en 2022, nommé aux Prix du cinéma suisse, L'Îlot est à l'affiche tout le mois de mai et est à découvrir lors de cinq soirées spéciales en mai et juin.

L'Îlot de Tizian Büchi
(Docufiction, Suisse, 2022, 1h46, en français, 8/12) – Dans la chaleur de l’été, deux vigiles sécurisent la rivière en contrebas du quartier des Faverges à Lausanne. Ammar est nouveau dans le métier, et Daniel partage avec lui son expérience. Au gré des rondes et des rencontres, un territoire se dessine, une amitié se construit. Qu’a-t-il bien pu se passer près de la rivière?
«Dans cette oasis, que n'aurait pas reniée Bachelard, murmurent les voix de l'eau vive et de la faune, telle une fantasmagorie primordiale et édénique que contemplent deux "êtres de la forêt". Le film glisse alors vers une sorte d'enquête où l'on évoque une légende autour de la rivière coulant pour ainsi dire au pied des Faverges, un quartier périphérique de Lausanne où ont poussé des immeubles fonctionnels abritant des retraités et des familles immigrées. Au cours de leurs rondes absurdes, aux accents de comédie – en écho à d'autres duos improbables de films de fiction – une amitié se construit, tandis que se dessine un territoire bigarré, bordé par ce mystérieux Îlot de verdure, un "trou" aux confins de la civilisation. Tizian Büchi signe une brillante fable documentaire qui interroge subtilement la société de surveillance.» (Visions du Réel)

RENCONTRE CINéMA: AVANT-PREMIèRE
Mercredi 3 mai à 20h en présence du cinéaste et de l'équipe du film
Portes à 19h30, Projection suivie d'une discussion à 20h
Apéritif dans le foyer du cinéma à l'issue de la discussion
> Achat de billets en ligne

Installation, Promenade et projection avec le MCBA ET L’éprouvette
Dimanche 7 mai / Promenade commentée à 15h et projection de L'Îlot à 18h
Du 7 avril au 7 mai, le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) expose l'installation Entrer dans l'îlot réalisée par Tizian Büchi en écho à son film. Pour clore cette exposition spéciale, le dimanche 7 mai, le MCBA invite le public à une promenade commentée en lien avec l'installation et le film: partant du MCBA, Matthieu Jaccard et des chercheuses et chercheurs de l’Université de Lausanne emmènent les participants et participantes à la découverte des architectures et paysages lausannois, en suivant les lignes de chemin de fer depuis le MCBA jusqu’au quartier des Faverges, et révélant la dimension politique de l’espace bâti et du paysage. La promenade se poursuivra par un apéritif dans le foyer du Cinéma CityClub et la projection de film L'Îlot à 18h. En collaboration avec L’éprouvette, le laboratoire Sciences et Société de l’Université de Lausanne.


RENCONTRE: PROJECTION EN PARTENARIAT AVEC LE THéÂTRE VIDY-LAUSANNE
Lundi 15 mai à 19h / Projection et discussion autour de L'Îlot et de Paysages partagés: 7 pièces entre champs et forêt
Né avec la peinture de scènes naturelles, le concept de paysage a longtemps été réduit aux vues panoramiques qu'offre la position du surplomb. La réappropriation du paysage par les arts vivants et le cinéma permettent de véhiculer une vision dynamique, collective et expérientielle du paysage, mettant en jeu nos perceptions de la nature et la relation aux lieux que nous habitons. Qu'est-ce qui se joue lorsqu'on déplace la scène du théâtre en pleine nature? Quelles nouvelles formes paysagères émergent lorsque la topographie du lieu empêche le regard lointain?
Du 14 mai au 18 juin, le Théâtre Vidy-Lausanne propose le spectacle Paysages partagés: 7 pièces entre champs et forêts à Chalet-à-Gobet, imaginé par Caroline Barneaud, Stefan Kaegi et créé avec dix artistes invité·e·s. À cette occasion, le Cinéma CityClub propose une projection spéciale du film L'Îlot, en présence du cinéaste, suivie d'un dialogue avec la chercheuse en humanités environnementales Leila Chakroun et un.e artiste de Paysages partagés.

Portes à 18h30, Projection suivie d'une discussion à 19h
> Achat de billets en ligne pour la projection à 19h

PROMENADE ET PROJECTION EN COLLABORATION AVEC LES "SAUVAGEONS EN VILLE"
Mardi 30 mai / Promenade commentée à 18h et projection de L'Îlot à 20h30
Le mardi 30 mai, la projection de L’Îlot sera précédée d'une promenade sur les traces de la flore spécifique du quartier des Faverges, parfois désirée, souvent délaissée voire considérée comme invasive. En compagnie de la botaniste Françoise Hoffer-Massard du Cercle Vaudois de Botanique et John Pannell, chercheur en évolution des plantes à l’Université de Lausanne. À l'issue de la conférence marchée, un repas sera réalisé à partir d’essences végétales du quartier. Deux ateliers participatifs se tiendront l’après-midi. Un premier autour des espèces invasives, avec John Pannell, biologiste, et Linda Virchaux, artiste culinaire: cueillettes et échanges au bord de la Vuachère, suivies d’un cours de cuisine. Un second atelier de géobiologie avec Pierre Halter pour explorer l’énergie particulière d’une oasis de nature en ville. Une radio participative, un concert et un bar tenu par la Maison de quartier des Faverges seront également proposées au public. Cette journée particulière se terminera avec la projection au CityClub de L'Îlot à 20h.

Rendez-vous pour la promenade: 18h à l’arrêt du bus Avenue du Léman (ligne 9), projection au CityClub: 20h30 (portes à 20h)
> Achat de billets en ligne pour la projection

CONFÉRENCE MARCHÉE, ATELIERS PARTICIPATIFS ET RENCONTRES FESTIVES AUX FAVERGES
Samedi 3 juin / Autour du thème de la nature en ville: conférence marchée à 10h30 suivie d’animations dans le quartier des Faverges et d'une projection de L'Îlot à 20h
Dans le cadre du cycle Entrer dans l’îlot, la projection du film de Tizian Büchi le samedi 3 juin sera précédée par une journée de balades, de rencontres et d'ateliers dans le quartier des Faverges autour du thème de la nature en ville, en collaboration avec L’éprouvette, le laboratoire Sciences et Société de l’Université de Lausanne et la Ville de Lausanne. À l'issue de la conférence marchée, une dégustation de plats réalisés à partir d’essences végétales du quartier sera proposée. Deux ateliers participatifs se tiendront l’après-midi. Un premier autour des espèces invasives, avec John Pannell, biologiste, et Linda Virchaux, artiste culinaire: cueillettes et échanges au bord de la Vuachère, suivies d’un atelier de cuisine. Un second atelier de géobiologie avec Pierre Halter pour explorer l’énergie particulière d’une oasis de nature en ville. Une radio participative animée par Loose Antenna, un concert de Duo Nativ (bossa nova et samba), de la petite restauration et un bar tenu par la Maison de quartier des Faverges seront également proposés au public. Cette journée particulière se terminera avec la projection au Cinéma CityClub de L'Îlot à 20h.


À l'affiche en mai
> Toutes les projections régulières

INFOS PRATIQUES
Ouverture des portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs des projections: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Rencontre cinéma

dimanche 4 juin
14h

L'Amour du monde de Jenna Hasse, en sa présence

La cinéaste et comédienne suisse Jenna Hasse vient présenter son premier long-métrage, L'Amour du monde, notamment sélectionné au festival de Berlin. Un film estival tendre et mélancolique, tourné dans la région de la Côte et librement inspiré du roman de Ramuz, qui narre la rencontre de trois âmes solitaires en quête de repères et d'évasions.

L'Amour du monde de Jenna Hasse
(Fiction, Suisse, 2023, 1h16, en français, 8/12 ans) – Sur les rives du lac Léman, la douce Margaux, 14 ans, rencontre Juliette, une enfant rebelle de 7 ans placée dans un foyer, et Joël, un pêcheur récemment rentré d’Indonésie à la suite du décès de sa mère. Trois âmes solitaires qui cherchent leur place dans la vie et qui, dans la moiteur fiévreuse de l’été, se soutiennent mutuellement pendant un bref moment. Un port de pêche idyllique devient leur lieu de retraite, le lac et la nature leurs alliés, jusqu’à ce que la réalité fasse à nouveau éclater ce trio.
«Une petite musique de l’in­time qui a le charme mélan­co­lique d’une douce soirée esti­vale. Clarisse Moussa est une actrice singu­lière capable d’une belle inté­rio­rité et captant magni­fique­ment la lumière.» (Le Temps)
«Jenna Hasse montre avec une infinie tendresse d’autres possi­bi­lités à la famille tradi­tion­nelle telle qu’on la connaît.» (Le Matin Dimanche)
«C’est dans son langage visuel, à l’orée du silence et bercé par le doux clapotis de l’eau, que L'Amour du monde trouve une voix singu­lière. Une œuvre tendre et contem­pla­tive.» (Cineman)

La cinéaste à propos du film
J’ai eu envie de faire ce film en relisant le livre L'Amour du monde de Ramuz. Je l’ai découvert à 16 ans, et je l’ai relu depuis une vingtaine de fois. Ma première envie a été d’adapter le livre: une histoire chorale, qui raconte l’arrivée du cinéma dans le Lavaux. Puis, j’ai décidé de m’en écarter, de garder certaines thématiques, certains traits des personnages, mais de raconter une histoire contemporaine.
Dans son roman, Ramuz aborde la fascination pour l’ailleurs et pour l’exotisme que provoquent les images de cinéma. Il raconte la concurrence des imaginaires: c’est-à-dire la confrontation entre le récit des voyageurs, qui partagent leurs aventures, et le récit de ceux qui restent chez eux et découvrent les images du monde à travers le cinéma, leur seule possibilité à l’époque. Aujourd’hui, voir des images du monde ne nous bouleverse plus de la même manière. Dans mon film, je voulais alors montrer autre chose, proposer un chemin différent à mes personnages et imaginer une quête plus personnelle et plus intérieure.
Dans mes films, l’ailleurs est perçu comme une échappatoire. L’ailleurs, ou le voyage, est utilisé à la fois dans sa dimension symbolique et comme "forme de récit". Il me permet d’emmener les personnages dans une quête plus existentielle. Mes personnages ont envie de l’ailleurs, ils en rêvent, ils ont en besoin, voire ils le vivent, mais ils doivent avant tout se confronter à eux-mêmes.
Ce que je voulais aussi explorer dans L’Amour du monde, c’est la force de l’imaginaire et de la fiction: l’ailleurs, c’est aussi et surtout ça; l’imaginaire et le besoin de fiction.

Partenariats
Projection organisée en partenariat avec l’association Jardin des Parents, la fondation As’trame et la Fondation Jeunesse & Familles.
INFOS PRATIQUES
Portes: 13h30, Projection suivie d'une discussion: 14h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Projection spéciale

jeudi 8 juin
20h

Le Divan du jeudi soir

Le Centre de Psychanalyse de Lausanne, qui a pour objectif de promouvoir le développement de la psychanalyse en Suisse francophone, poursuit son cycle de films interrogeant les liens entre la psychanalyse et le cinéma, deux disciplines naissant conjointement à la fin du 19e siècle. Après notamment Freud, passions secrètes de John Huston, Les Fraises sauvages d'Ingmar Bergman ou Huit et demi de Federico Fellini, le film Spellbound d'Alfred Hitchcock sera projeté lors d'une nouvelle séance du Divan du jeudi soir. Dans ce film, le maître du suspens aborde les thèmes de la mémoire et des souvenirs refoulés, en mettant en scène Gregory Peck en patient amnésique accusé de meurtre et Ingrid Bergman en psychiatre déterminée à l’aider à récupérer sa mémoire. À noter, la collaboration du cinéaste britannique avec l'artiste surréaliste Salvador Dalí, qui a conçu les décors et l'univers de la séquence onirique du film.

SPELLBOUND d'AlFRED HITCHCOCK
(Fiction, États-Unis, 1945, 1h46, v.o. s-t fr., 16/16) – Constance Petersen, psychanalyste, travaille dans un établissement psychiatrique, dirigé par le docteur Murchison. Ce dernier a été mis à la retraite anticipée et doit être remplacé par le jeune et talentueux docteur Anthony Edwardes. Une fois installé, le nouveau directeur s’avère être un amnésique du nom de J. B., soupçonné d’avoir fait disparaître le véritable Edwardes. Constance va l’aider à retrouver son identité…
LE CENTRE DE PSYCHANALYSE DE LAUSANNE
> Toutes les infos
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection précédée d'une introduction: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

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