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Tout ce qu'il me reste de la révolution

De Judith Davis
Fiction, France, 2019, 1h28, en français, 16/16
Avec Judith Davis, Malik Zidi, Claire Dumas

Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est... Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération: être né «trop tard», à l’heure de la déprime politique mondiale. Elle vient d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne, et sa sœur a choisi le monde de l’entreprise. Seul son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, est resté fidèle à ses idéaux. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses. Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire ? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre...
Le premier long-métrage de Judith Davis, qui adapte ici la pièce de théâtre homonyme créée avec son collectif «L’avantage du doute», a conquis le public du VIFFF. Un film qui met en scène le désarroi politique d’une époque avec une énergie communicative.
«Ce premier film politique en forme de comédie légère nous apporte le bonheur, ici et maintenant» (Bande à Part).
«De sa conception à sa réalisation, Tout ce qu’il me reste de la révolution porte en lui une utopie. Il le fait avec modestie, intelligence, subtilité et humour» (Positif).
Festival du film francophone d'Angoulême - Prix du Jury / VIFFF Prix du Public


Abou Leila

D’Amin Sidi-Boumédiène
Fiction, Algérie, France, Qatar, 2019, 2h20, v.o. s-t fr., 16/16

Algérie, 1994. S. et Lotfi, deux amis d’enfance, traversent le désert à la recherche d’Abou Leila, un dangereux terroriste. La poursuite semble absurde, le Sahara n’ayant pas encore été touché par la vague d’attentats. Mais S., dont la santé mentale est vacillante, est convaincu d’y trouver Abou Leila. Lotfi, lui, n’a qu’une idée en tête : éloigner S. de la capitale. Pourtant, c’est en s’enfonçant dans le désert qu’ils vont se confronter à leur propre violence.
Sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes et au NIFFF, Abou Leila est un premier long-métrage fiévreux qui interroge le terrorisme en Algérie dans les années 1990.
«Abou Leila est un film sombre qui s’inscrit dans un contexte impossible, un film métaphorique avec plusieurs niveaux de lecture que j’ai essayé de faire cohabiter. D’où son côté baroque. Le scénario repose sur la relation d’amitié qui unit les deux protagonistes. D’un côté, il y a le grand frère protecteur ; de l’autre, le personnage principal d’une très grande fragilité» (Amin Sidi-Boumédiène).
Cannes 2019, Semaine de la Critique / NIFFF 2019, Sélection et Nomination au Prix du meilleur film fantastique européen


Bio Cinéaste
Né en 1982, Amin Sidi-Boumédiène obtient en 2005 son diplôme en réalisation à Paris au CLCF.
Son premier court-métrage, Demain, Alger? a été sélectionné dans de nombreux festivals à travers le monde. L’Île, son second court-métrage, a gagné le Prix du meilleur film au Festival d’Abu Dhabi. Il fait en 2014 son troisième court, Serial K., projeté aux journées Cinématographiques de Béjaia. Il vient d’achever son premier long-métrage, Abou Leila tourné en Algérie, sélectionné à la 58e Semaine de la Critique.


RENCONTRE CINéMA
En présence du cinéaste le samedi 25 janvier à 18h


Sans frapper

D’Alexe Poukine
Doc., Belgique, France, 2019, 1h25, en FRANçAIS, 16/16

Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d'aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. Son corps est meurtri, son esprit diffracté. Le récit d’Ada se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles…
La cinéaste Alexe Poukine met en scène avec beaucoup d’intelligence la libération de la parole et raconte l’histoire d’Ada à travers plusieurs visages, plusieurs interprètes. Une approche récompensée par le Jury de Visions du Réel, considérant Sans frapper comme le film le plus innovant de la compétition.
«Si le film mélange jeu et témoignage en une mise en abyme du récit à travers ses protagonistes, il s’agit bel et bien d’un documentaire: il documente non seulement l’histoire d’Ada, mais aussi celles des personnes qui l’incarnent et font liens avec elle» (Alexe Poukine).
«Entrelaçant les êtres et les mots, les expériences et la douleur, Sans frapper bouleverse par la sincérité qu’il parvient à manifester, avec grande force et sensibilité» (Visions du Réel).
Visions du Réel 2019, Prix du Jury / Festival dei popoli 2019, Prix du meilleur documentaire

RENCONTRE CINéMA
En présence de la cinéaste le mercredi 8 janvier à 20h. Avec Visions du Réel On Tour.

Oleg

De Juris Kursietis
Fiction, Lettonie, Belgique, Lituanie, France, 2019, 1h48, v.o. s-t fr., 16/16

Oleg quitte la Lettonie pour Bruxelles, où il espère travailler contre un salaire décent. Trahi par un collègue, son expérience tourne court. Il est alors recueilli par un criminel polonais, avant de tomber sous son emprise mafieuse.
Pour son deuxième long-métrage, après Modris en 2014, le cinéaste letton Juris Kursietis signe une chronique sociale hyperréaliste, à la fois glaçante et révoltante. Impressionnant.
«Politique et direct, le drame de Juris Kursietis se joue habilement de l'apparente modestie de sa forme pour délivrer un coup de poing déchirant sur les conditions de vie des travailleurs détachés et l'attitude prédatrice de l'Europe» (Ecran Large).
«Le sombre réalisme d'Oleg a ainsi des allures de conte moderne, de récit politique offensif, de manifeste pour le respect de l'altérité» (Positif).
Cannes 2019, Quinzaine des Réalisateurs

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