Concert de João Selva, précédé de la projection du film Los silencios de Beatriz Seigner
Fils d'un pasteur d'Ipanema, João Selva est «l'un des meilleurs ambassadeurs de la musique brésilienne» selon France Culture. Le Carioca sera en concert au CityClub, après la projection du film Los Silencios de Beatriz Seigner, une émouvante chronique familiale et une réflexion sensible sur le statut de réfugié.
21h: João Selva en concert
L’univers musical de João Selva, plein de soleil et d'abondance, s'étend sur un large éventail d'influences musicales – de la semba angolaise au funaná capverdien, du zouk caribéen à la rumba congolaise. Sa musique canalise le pouls musical du Black Atlantique. Il s’inspire aussi de la musique nord-américaine et incorpore librement des éléments venus d'ailleurs aux rythmes du Brésil. Le résultat est une machine vivifiante pour danser et rêver, actualisant la révolution tropicale des années 1970 avec un mélange turbulent de samba, soul, jazz et funk. Irrésistiblement joyeux!
Précédé à 19h du film Los Silencios de Beatriz Seigner
(Fiction, Brésil, Colombie, France, 2018, 1h29, v.o. s-t fr., 16/16) – Après la disparition de son mari, victime du conflit armé colombien, Amparo, accompagnée de ses deux enfants, vient se réfugier sur une petite île au milieu de l’Amazonie, coin perdu entre Brésil, Pérou et Colombie. Un jour, son mari réapparait mystérieusement dans leur nouvelle maison…
«Une histoire de vie et de mort, de famille et de fantômes, où, au cœur du drame le plus prosaïque, s’invitent la poésie et la magie» (Bande à part).
«L'image du film est très belle, et le récit parfaitement maîtrisé ne joue jamais la carte du mystère. Beatriz Seigner convoque les disparus pour leur rendre une place qu'ils n'auraient jamais dû perdre. Elle le fait avec tendresse et un brin de malice» (Culturebox).
«Los Silencios s’ancre profondément dans une esthétique latino-américaine, teintée de motifs sociaux et de saillies merveilleuses – dans la lignée directe du réalisme magique – et emprunte sûrement au rythme patient et hypnotique qui fonde de nombreuses œuvres du sud-est asiatique, en provenance de Taïwan, de Thaïlande ou des Philippines. Au cœur de ce rapprochement, un lieu en commun: la jungle» (Critikat)
LIEN
> Le site de João Selva