ANNULATION
Les Rencontres 7e Art Lausanne n'ont malheureusement pas pu maintenir leur troisième édition, qui devait se tenir du 4 au 8 mars. La projection de Je prends ta peine, organisée dans le cadre du festival, est dès lors également annulée.
À l’occasion des Rencontres 7e Art Lausanne, dont la troisième édition a lieu du 4 au 8 mars, le Cinéma CityClub reçoit la comédienne Anne Consigny qui vient présenter son documentaire Je prends ta peine où elle raconte sa rencontre bouleversante avec deux femmes arméniennes, Susanna et sa fille Narine venue à Paris se faire soigner d’un cancer. Entre Paris et Erevan, Je prends ta peine est un journal intime et un film sur l’engagement, la solidarité, l’amitié et les liens du cœur. Projection en présence d’Anne Consigny et de Susanna Martirosyan, mère de Narine et principale protagoniste du film.
Je prends ta peine d’Anne Consigny
(Documentaire, France, 2019, 1h05, en français et v.o. s-t fr., 16/16) – Susanna, mère de famille de la banlieue pauvre d’Erevan en Arménie, et sa fille Narine, 26 ans, arrivent à Paris. Elles sont ici pour un traitement médical: Narine a été́ diagnostiquée d’un cancer foudroyant. C’est chez Anne Consigny, comédienne, que le hasard les amène. Les trois femmes vont devenir amies dès le premier regard. Narine ne survivra que cinq mois à Paris. Sa famille choisit de la rapatrier pour l’inhumer auprès d’eux. Susanna emmènera Anne à Erevan retrouver son mari, ses enfants, sa famille, ses amis, son pays. Elles ne partagent ni la langue, ni les codes sociaux, ni les traditions, ni la culture mais elles deviennent comme deux sœurs. En arménien, «Ça va» se dit «Tsavet tanem», littéralement «Je prends ta peine»…
«Anne Consigny nous propose une sorte de journal filmé de cette aventure intime, commenté par sa voix douce et mélancolique» (Positif).
«Ce n’est pas seulement le sujet qui fait la force de Je prends ta peine, mais aussi le regard d’Anne Consigny, tout de suite juste et à bonne distance. En cela, si le titre du film est la traduction d’une expression arménienne, il est aussi la parfaite expression de ce que la comédienne parvient à montrer» (Le Monde).
LIEN
> Les Rencontres 7e Art Lausanne, du 4 au 8 mars