Bercée par la chanson latino-américaine et ibérique, initiée à des pratiques musicales multiples – formation classique, musique ancienne, jazz – marquée également par les musiques traditionnelles, Rebecca Roger Cruz construit un univers musical fait de chants d’oiseaux, d’incantations poétiques, d’orchestrations baroques, de textures magnétiques, ou transe percussive… Connectée à la danse, au théâtre, à la poésie ou au cinéma, elle s’entoure de quatre musiciens d’exception, pour tisser un fil intemporel, riche et lumineux sur lequel elle dépose une voix merveilleuse, instrument à part entière, sincère et joueuse. Son premier album en son nom, Río Abajo (sorti en mars 2025), veut littéralement dire « en descendant le fleuve » et intime vraiment à se laisser porter par le courant de la vie.
Line up: Rebecca Roger Cruz (chant, percussions), Sylvain Rabourdin (violon, choeurs), Léonore Grollemund (violoncelle, choeurs), Léna Aubert (contrebasse, choeurs), Juri Caneiro (percussions, choeurs, chant diphonique)
L'actrice et réalisatrice d'origine jordano-palestinienne Cherien Dabis sera présente au Cinéma CityClub pour présenter son long-métrage suivant l'histoire de trois générations d'une famille palestinienne sur près de 75 ans.
Dans cette fresque familiale poignante et intime, l'actrice et réalisatrice d'origine jordano-palestinienne Cherien Dabis nous raconte l'histoire de trois générations d'une famille palestinienne sur près de 75 ans. Retenu dans la sélection officielle du Festival de Sundance 2025, et présenté en festival de New York à Shanghai en passant par Sydney, cette chronique épique et sensible porte en elle l'âme de toute une culture et de tout un pays meurtri.
«Ma
vie est remplie d’histoires sur la douleur et le conflit que j’ai vues
et vécues en Palestine. Et pourtant, mon expérience en tant
qu’Américaine palestinienne vivant en grande partie dans la diaspora est
bien pâle comparée à celle de ceux et celles qui vivent en Palestine et
à celle des générations qui m’ont précédée. Mon père est un réfugié
palestinien qui a passé la plus grande partie de sa vie en exil. J’ai
grandi avec ses histoires, ainsi qu’avec celles de ma famille et de ma
communauté qui y vivent toujours, des histoires de 1948, 1967 et les
intifadas. Leurs expériences ont été transmises de manière si profonde
et émouvante qu’elles me semblent parfois appartenir à mes propres
souvenirs.
Le terme «postmemory» se définit comme l’expérience
selon laquelle sa propre réalité quotidienne est éclipsée par le
souvenir d’un passé bien plus important, vécu par ses propres parents.
L’accent est toutefois mis sur les événements qui sont déjà passés. Que
se passe-t-il lorsque le passé n’est pas encore passé ? Comment guérir
d’un traumatisme qui n’a pas encore été surmonté? Qui n’a pas été
reconnu ? Et qui est effacé de la conscience du monde ?»
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