novembre   


Rencontre cinéma

mercredi 5 novembre
20h

Rencontre: Reedland de Sven Bresser

Présenté à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2025, le troublant long-métrage questionnant l'humanité, la nature et l'existence du mal sera projeté en présence du cinéaste Sven Bresser.

Reedland de Sven Bresser
(Fiction, Pays-Bas/Belgique, 2025, 1h51, v.o. néerlandais sous-titrée français, 16/16 ans) – Lorsqu’il découvre le corps sans vie d’une jeune fille sur ses terres, Johan, fermier solitaire, est submergé par un étrange sentiment. Alors qu’il s’occupe de sa petite-fille, il se lance à la recherche de la vérité, déterminé à faire la lumière sur ce drame. Mais le mal se cache parfois derrière les apparences les plus ordinaires...

Sven Bresser à propos de son film
« Un homme, la nature et le mal. La relation entre ces éléments est au cœur de Reedland : le portrait d’un paysage néerlandais qui se transforme lentement en paysage intérieur complexe de son personnage principal. Malgré son intrigue, je ne vois pas le film comme un polar classique. La recherche d’une vérité factuelle – l’identité du coupable – était un prétexte pour explorer une vérité plus complexe et profondément humaine, et l’occasion de réfléchir aux questions de culpabilité et d’innocence, de violence (masculine) et de xénophobie. Je ne voulais pas diaboliser le mal avec ce film, mais plutôt examiner son fonctionnement, dépasser les catégorisations faciles du bien et du mal. Pour moi, Reedland est une étude de caractère mystérieuse et ambiguë, dans laquelle l’affection et la violence cohabitent dans un même corps. Un film sur la lumière, la noirceur et l’espace incertain entre les deux. »

«Pour les spectateurs qui souhaitent aller au-delà des séries policières scandinaves classiques diffusées à la télévision tout en restant dans le domaine du cinéma narratif accessible, Reedland est une découverte exceptionnelle.» (Catherine Bray, Variety)

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    me 5.11  /  20h


Rencontre cinéma

mardi 18 novembre
20h

Rencontre: Autostop de Roman Hüben

Présenté à Visions du Réel, le nouveau film de Roman Hüber est un documentaire expérimental trouvant son origine dans une pièce de théâtre du même titre et mise en scène par Floriane Mésenge. Le film sera présenté en présence du cinéaste et des comédien·nes

En partenariat avec Visions du Réel dans le cadre de VdR On Tour.
Autostop de Roman Hüben
(Documentaire, Suisse, 2025, 1h, en français, 16/16) – Pendant des années, Floriane a enregistré ses conversations avec les personnes qui l’ont prise en autostop. Aujourd’hui elle rejoue avec deux comédiens les situations qu’elle a vécues et enregistrées en rendant mot pour mot les échanges à l’aide d’une oreillette. Ensemble, ils explorent les possibles de l’interprétation du vécu en questionnant le rapport à la mémoire et surtout le rapport entre la fiction et le documentaire.

Roman Hüben à propos de son film
« Avec Autostop je mets en scène un road-movie expérimental, entre documentaire et fiction, qui interroge notre rapport à nos souvenirs et nos possibilités de les remettre en scène, de les sublimer, de jouer avec. Je voulais faire un film plein de joie, qui prend une forme ludique et qui laisse comédiens la place pour exprimer leur talent et leur potentiel comique.

Depuis des années je suis fasciné par la base de données d’archive que Floriane a constitué au fils de ses trajets en autostop. Les conversations qu’elle a enregistrées sont d'une franchise désarmante et parfois tellement improbables que l’on peine à croire qu’elles ont été réellement vécues. 

À partir de ces archives, Floriane a crée la pièce de théâtre documentaire Autostop avec Maxime Gorbatchevsky et Jean-Daniel Piguet. Quand j’ai vu une représentation de cette pièce, j’ai été frappé par une évidence : il fallait faire un film sur eux et sur leur démarche, comme un documentaire de re-enactement. J’ai voulu faire un film sur la fabrication de la fiction, qui assume son côté “fait-maison” et qui offre plusieurs niveaux de lecture au spectateur. »

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    ma 18.11  /  20h


Projection spéciale

jeudi 20 novembre
20h

Le Divan du jeudi : Serre moi fort de Mathieu Amalric

Le Centre de Psychanalyse de Lausanne, qui a pour objectif le développement de la psychanalyse en Suisse francophone, poursuit son cycle de films interrogeant les liens entre la psychanalyse et le cinéma, deux disciplines naissant conjointement à la fin du 19e siècle. Après Hors Normes en mai passé c'est le film Serre-moi fort de Mathieu Amalric qui vous est proposé en ce mois de novembre. 
Serre moi fort de Mathieu Amalric
(Fiction, France, 2021, 1h37, en français, 16/16) – Ça semble être l'histoire d'une femme qui s'en va.
À l’aube, elle jette un dernier œil sur son mari et ses deux enfants endormis, hésite à laisser un message sur la table de la cuisine, puis se ravise et met plutôt en évidence un paquet de céréales avant de sortir prendre sa voiture et la route. Serre Moi Fort est un bouleversant patchwork temporel pour raconter une femme qui fuit, avance, recule.

Sélectionné au Festival de Cannes, Serre Moi Fort est librement adapté de la pièce de Claudine Galea, Je reviens de loin. Pour son huitième long-métrage en tant que réalisateur, Mathieu Amalric trouve en la fascinante Vicky Krieps son plus beau double et crée un mélodrame virtuose captant les sentiments impérissables.
«Personne ne tient longtemps debout: tout tourne, se détruit, se reconstruit, rien n'est stable ni solide dans ce film qui affirme radicalement son homogénéité dans sa fragilité même» (Cahiers du Cinéma).
«Mêlant plusieurs voix, entre souvenirs d'une vie de famille et fantasmes d'une réalité parallèle, cette œuvre intime et délicate, signée Mathieu Amalric, se révèle d'une beauté et d'une précision folles» (Télé Loisirs).
«On se souvient de tout, ou presque, de ce film qui ne se raconte pas, mais qui se meurt et qui se vit. Du soulagement de savoir que face à la douleur la plus impossible, il reste toujours la folie. Au moins pour un temps» (La Septième Obsession).

LE CENTRE DE PSYCHANALYSE DE LAUSANNE
> Toutes les infos

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    je 20.11  /  20h


Film et concert

samedi 22 novembre
18h30

Film et concert « Extase et tournoiements » avec Marc Vilajuana (ES)

En cette fin novembre, célébrons l'entre-saison qui tournoie avec le musicien catalan Marc Vilajuana, l’une des plus belles voix et présence qui soient, dont le concert sera précédé du film Et puis nous danserons, une magnifique histoire d’amour et de danse venue de Géorgie.
21h: Concert de Marc Vilajuana (ES)
Marc Vilajuana a une aura de faune, une beauté intemporelle, et le talent de savoir cristalliser des instants-mystères. Chanteur, percussionniste, danseur, il puise avec allégresse dans la chanson d’auteur catalane, le minimalisme répétitif de la musique du 20e siècle, sa profonde pratique du chant sacré ancien et la magie que provoque toujours l’improvisation. Absolument sublime, son double album Solstici et Equinocci est sorti il y quelques années, et le prochain est désormais en cours de composition. Entre-temps, juste pour le plaisir partagé et pour se réchauffer l’âme avant le grand hiver, le CityClub est ravi d’accueillir cette voix à nulle autre pareille et sa musique d’une sensibilité rare. En concert, il s’accompagne de son ami et guitariste Joel Carro, et déploie un recueil de compositions originales pour voix, piano, guitare et percussions traditionnelles ibériques. Un concert suspendu, absolument divin.

Concert précédé à 18h30 du film et puis nous danserons de Levan Akin
(Fiction, Suède/France/Géorgie, 2019, 1h46, v.o. géorgien sous-titrée français, 14/16) –  Tbilissi, le eune Merab est élève d’une prestigieuse école de danse traditionnelle. Quand Irakli intègre la troupe, Merab voit en lui un concurrent de taille. Une rivalité amicale s’installe entre les deux hommes, qui se mue peu à peu en une irrépressible attirance. Mais dans une société encore dominée par les valeurs conservatrices de l’Église orthodoxe, l’homosexualité reste un tabou. Exalté par l’euphorie du premier amour, Merab ne peut s’y abandonner tout à fait, de peur de signer la fin d’une carrière à peine entamée...


Premier film géorgien traitant d'une thématique LGBTIQ, le cinéaste suédois d'origine géorgienne Levan Akin s'est inspiré de la Gay Pride à Tbilissi en 2013 où de jeunes gens courageux ont tenté en vain de défiler, attaqués par une foule de milliers de personnes organisée par l'église orthodoxe. Ayant tourné le film à Tbilissi, l'équipe a dû prétendre travailler sur un autre sujet afin de se protéger de représailles face à la thématique du film. Présenté en 2019 à la Quinzaine des Cinéastes du Festival de Cannes ainsi que dans la section Queer Palm, Prix de la meilleure interprétation pour Levan Gelbakhiani et Grand Prix du meilleur film pour le cinéaste Levan Akin au Festival International du film d'Odessa, le film est ensuite sélectionné aux Oscars dans la catégorie du meilleure film international.

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    sa 22.11  /  18h30

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