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Kajillionaire

de Miranda July
Avec Evan Rachel Wood, Gina Rodriguez, Richard Jenkins
Fiction, États-Unis, 2020, 1h44, v.o. s-t fr., 16/16

Theresa et Robert ont passé 26 ans à former leur fille unique, Old Dolio, à escroquer, arnaquer et voler à chaque occasion. Au cours d'un cambriolage conçu à la hâte, ils proposent à une inconnue, Mélanie, de les rejoindre, bouleversant complètement la routine d'Old Dolio.
Artiste polyvalente (arts plastiques, musique, littérature) Miranda July revient au cinéma après presque dix ans d’absence. Dans ce troisième long-métrage, sélectionné à Sundance, elle confirme son sens de l’absurde et du rocambolesque et s’impose comme une figure centrale du cinéma indépendant américain.
«Tour à tour fou, tordu, tordant, bouleversant, Kajillionaire délaisse la comédie sociale sarcastique pour finir par un romantisme incongru qui tient du coup de théâtre et de la résolution magnifique d’une histoire jamais attendue» (Le Dauphiné Libéré).
«L’humour décalé côtoie avec tendresse la mélancolie d’un enfermement familial et l’amertume d’une incommunicabilité» (La Croix).
«La cinéaste déploie ainsi son art où la drôlerie côtoie sans cesse la tragédie, où le burlesque fricote avec l’absurde. Mais c’est surtout Evan Rachel Wood qui impressionne tant elle porte magnifiquement le poids du monde sur ses épaules, tout en affirmant, par sa seule présence, qu’un autre est possible» (Les Inrockuptibles).

Bio cinéaste
Miranda July, est une musicienne, actrice, scénariste, écrivaine et cinéaste américaine.
Elle est notamment la réalisatrice du film Moi, toi et tous les autres, son premier long-métrage sorti en 2005, qui a reçu lors du festival de Cannes 2005 le Prix de la Semaine internationale de la critique et le Prix de la Caméra d'Or, et du film The Future sorti en 2011. Elle écrit pour plusieurs journaux, et l'on peut régulièrement entendre ses performances à la radio dans l’émission The Next Big Thing. Miranda July a également sorti son premier livre, No one belongs here more than you, traduit en français et publié par Flammarion.


Mon légionnaire

De Rachel Lang
Avec Louis Garrel, Camille Cottin, Ina Marija Bartaité
Fiction, France, Belgique, 2021, 1h46, en français, russe et anglais s-t fr., 16/16

Ils viennent de partout, ils ont désormais une chose en commun: la Légion Étrangère, leur nouvelle famille. Mon Légionnaire raconte leurs histoires: celle de ces femmes qui luttent pour garder leur amour bien vivant, celle de ces hommes qui se battent pour la France, celle de ces couples qui se construisent en territoire hostile.
Cinq ans après Baden Baden, projeté au CityClub en sa présence, la cinéaste française Rachel Lang, militaire de formation, réalise un drame intimiste, très documenté et parfois proche du documentaire, sur le quotidien de soldats en opération, et, à travers cette chronique, sur le poids de l'engagement dans la vie privée.
«Loin de verser dans l’antimilitarisme primaire, Mon Légionnaire montre au contraire comment, même à distance, compagnons et compagnes font front commun, bâtissent chacun de leur côté un "esprit de corps", en dépit des frictions qui naissent au sein des couples, comme du spectre de l’échec. Le film doit sa réussite au fait qu’il ne s’en tient pas aux seules coulisses domestiques, mais accompagne les hommes dans leurs opérations militaires, se coltine aussi l’aventure et ses dangers, le lointain et ses horizons» (Le Monde).

RENCONTRE
En présence de la cinéaste le vendredi 8 octobre à 20h.

Bio cinéaste
Après avoir étudié la philosophie et l’art dramatique, Rachel Lang entre à l’IAD en Belgique.
Ses deux premiers courts-métrages parcourent les festivals avec près de 10 prix et plus d’une centaine de sélections. Baden Baden, son premier long-métrage, débute sa carrière à la Berlinale (Forum 2016) et termine la trilogie sur le passage à l’âge adulte. Engagée de longue date dans la réserve opérationnelle de l’Armée de Terre, Rachel a été projetée au Sahel en 2017. Mon Légionnaire est son deuxième long métrage.


Bonne mère

De Hafsia Herzi
AVEC Halima Benhamed, Sabrina Benhamed, Mourad Tahar Boussatha
Fiction, France, 2021, 1h39, en français, 16/16

Nora, la cinquantaine, femme de ménage, veille sur sa famille dans une cité des quartiers nord de Marseille. Elle est préoccupée par le sort de son grand fils Ellyes, qui, incarcéré depuis plusieurs mois pour des faits de braquage, attend son procès avec un mélange d'espoir et d'inquiétude. Nora fait tout pour lui rendre cette attente la moins insupportable possible...
Second long-métrage de l’actrice et réalisatrice Hafsia Herzi, après Tu mérites un amour projeté au CityClub en 2019, Bonne Mère est une exploration sensible et digne du personnage de mère-courage dont elle interroge les ressorts sacrificiels. En 2021, Bonne mère a reçu le Prix d’ensemble de la section Un Certain Regard du Festival de Cannes.
«En un mot comme en cent, Bonne Mère est un film magnifique d’élégance, formelle et morale» (Positif).
«Débutant comme la chronique humble d'un quotidien dédié aux autres, le récit de vie de cette Bonne Mère prend une folle ampleur à mesure que Hafsia Herzi déploie toute l'étendue d'un cinéma du regard et de la lumière» (Écran large).
«Une fiction qui raconte le quotidien dans les "quartiers difficiles" avec plus de pertinence que la plupart des longs discours sociologiques et politiques» (Les Echos).

Bio Cinéaste
Révélée en 2007 par La Graine et le mulet d'Abdellatif Kechiche, Hafsia Herzi fait ses premiers pas au cinéma en tant qu'actrice.
Elle obtient pour ce rôle le prix Marcello Mastroianni à la Mostra de Venise, le César du meilleure espoir féminin en 2008 ainsi que de nombreux prix d'interprétation dans le monde entier. En 2010, elle réalise Le Rodba son premier court-métrage. Tu mérites un amour, son premier long-métrage totalement auto-produit, est sélectionné à la 58e Semaine de la Critique à Cannes et au Festival du film francophone d’Angoulême où il obtient le Valois de la meilleure mise en scène. Toujours à Cannes, c’est cette fois-ci la section Un Certain Regard qui l’a sélectionnée et lui a attribué le Prix d’ensemble avec son deuxième long-métrage, Bonne Mère, qui se déroule dans les quartiers nord de Marseille dans lesquels Hafsia Herzi a grandi.


SÉANCE RELAX
Dimanche 24 octobre à 16h30
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux personnes en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité à toutes et tous de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.


Nemesis

DE THOMAS IMBACH
Doc., Suisse, 2020, 2h12, v.o. s-t fr., 16/16

Nemesis explore la destruction d’une gare unique à Zurich et la construction d’une nouvelle prison et d’un centre de police à sa place. Vu de la fenêtre du cinéaste, et avec le témoignage de réfugiés en attente d’expulsion en commentaire, le film scrute la façon dont nous faisons face à l’extinction de l’histoire et aux bouleversements sociétaux.
Une chronique personnelle sur le temps qui passe et les témoins de l'histoire, primée au festival de film documentaire d'Amsterdam et sélectionnée en compétition internationale à Visions du Réel en 2020.
«En slow motion, en accéléré ou en marche arrière, les images 35mm enregistrées au fil des saisons rendent compte du temps qui passe. La voix off qui les accompagne égrène des récits personnels ou empruntés à des réfugiés prisonniers en attente d’expulsion, témoin d’une histoire construite déjà avec la peur de l’étranger. À l’image de la capsule temporelle enterrée au début du chantier sous des airs de cor des Alpes, Nemesis garde la trace de ce que l’on voudrait camoufler» (Visions du Réel).

BIO CINÉASTE
Né en 1962, Thomas Imbach est un cinéaste indépendant installé à Zurich.
De 1987 à 2007, il produit avec sa société Bachim Film, puis fonde en 2007 la société Okofilm Productions avec Andrea Štaka. Dès ses premiers films, Well done (1994) et Ghetto (1997), il développe un style très particulier, empruntant au «cinéma vérité» et jouant avec la succession frénétique des plans et en explorant les limites entre documentaire et fiction. Thomas Imbach a réalisé de nombreux documentaires et films de fiction, primés dans les festivals internationaux. Nemesis est son second film réalisé depuis sa fenêtre après Day Is Done en 2011 dont le tournage a duré 15 ans.

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