
Après Toni en famille en 2023, le jeune réalisateur Nathan Ambrosioni retrouve l'actrice Camille Cottin pour son troisième-long métrage, traitant de la famille et du droit de disparaître, accompagnés de l'autrice, chanteuse et actrice Juliette Armanet. Cinéaste prodige, Nathan Ambrosioni est considéré comme l'un des plus prometteurs de sa génération et sera présent au Cinéma CityClub pour présenter son film le mardi 9 décembre.
« Le jeune cinéaste n’a pas son pareil pour reconstituer des moments d’enfance justes, crédibles et qui transpirent la véracité. Des instants pris sur le vif ou préparés mais qui, dans les deux cas, sonnent vrai. » (Jorik Vesperhaven, Sens Critique)

Présenté en Première à Cannes, le nouveau film de Kirill Sebrennikov cinéaste russe expérimentant les formes et les langages sans jamais s'installer dans l'attendu, La disparition de Josef Mengele est une adaptation du roman du même nom d'Olivier Guez, lauréat du prix Renaudot 2017. Porté par l'acteur Auguste Diehl, glaçant dans son interprétation, le film invite à se questionner sur la banalité du mal, sans jamais l'excuser.
« Kirill Serebrennikov raconte davantage l'histoire d'un homme incapable d'ouvrir les yeux que celle d'un tortionnaire. Une vraie leçon d'Histoire et une leçon bienvenue en ces temps d'irrationalité. » (Benjamin Bidolet, Abus de Ciné)
« Si ces images abjectes enfreignent en connaissance de cause le tabou de la représentation des camps, elles offrent un contrechamp terrible et nécessaire à l’angle mort choisi par Jonathan Glazer dans La Zone d’intérêt qui avait laissé l’atrocité du génocide hors champ. Dans les pas de son compatriote Elem Klimov, Serebrennikov nous oblige à voir. Et à trembler. » (Jérémie Couston, Télérama)
« Il est question d’une humanité qui n’a pas fini de converser avec ses fantômes et de craindre leur menace, la permanence de la barbarie parmi les tyrans et totalitarismes de notre temps. » (Nathalie Chifflet, Le Dauphin Libéré)

Tourné dans le massif du Jura ainsi qu'au Groenland, lieu de prédilection du cinéaste qui y avait déjà tourné Le Voyage au Groenland, et présenté en première mondiale dans la section « Panorama » de la Berlinale 2025, le nouveau film de Sébastien Betbeder réunit Blanche Gardin, magistrale dans un rôle sobre et touchant, ainsi que Bastien Bouillon et Philippe Katerine pour incarner une fratrie partie pour un voyage qui les changera à jamais.
« Habituée au trash, l’humoriste Blanche Gardin est surprenante d’émotion dans l’escapade mi-jurassienne mi-groenlandaise de Sébastien Betbeder. Un nouveau film à la fois grinçant et délicat. » (Samuel Douaire, Télérama)
« Sans jamais sombrer dans le pathos, on vibre avec le personnage de Gardin et on s’immerge avec le sourire malgré tout dans la communauté inuite. On parle aussi avec beaucoup de justesse des liens dans une fraternité. C’est beau, c’est fort mais c’est aussi simple encore une fois sans que ce soit péjoratif. Un film étonnant dans sa construction et réussi dans ce qu’il entreprend. » (Rémy Fiers, Sens Critique)

Adapté de l'ouvrage du même nom de Constance Debré, sorti en 2020 et retraçant en autofiction son combat suite à la perte de garde de son fils, le film de la jeune cinéaste Anna Cazenave Carbet a fait ses débuts à Cannes dans la section Un Certain Regad, et suit Clémence, brillamment interprétée par l'actrice Vicky Krieps, dans son combat pour une émancipation identitaire envers et contre tout.
« Anna Cazenave Cambet adapte le livre autobiographique de Constance Debré sans en effacer la radicalité, mais en y insufflant romanesque et sentimentalité. Une réussite. » (Boris Bastide, Le Monde)
« Dans son second long-métrage Anna Cazenave Cambet, offre une lecture très personnelle du roman autobiographique de Constance Debré. Un ouvrage de cinéma délicat, servit par une prestation magistrale de Vicky Krieps. » (Adrien Gombeaud, Les Échos)

« Chapitré par saisons, d’un printemps à l’autre, "L’Amour qu’il nous reste" se pare aussi d’un humour à froid, grâce notamment à quelques passages oniriques représentant ces choses que l’on peut parfois s’imaginer, notamment par désir qu’un karma vienne rétablir une certaine justice. S’amusant avec ces représentations, l’auteur questionne aussi la virilité du père, tandis qu’il affirme le désir d’émancipation de la mère, au sein de cette comédie dramatique surprenante et pleine de tendresse où la nature islandaise, filmée en gros plan joue le rôle ponctuel de facteur d’apaisement. » (Olivier Bachelard, Abus de Ciné)
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