29 janvier


Le P'tit CityClub

11h
15h

Ciné-concert: Le Voyage du Lion Boniface

11H: COMPLET
15H: COMPLET

DÈS 2 ANS

Après Komaneko proposé en avril dernier, le duo français SZ revient à Pully pour un nouveau ciné-concert: les deux frères multi-instrumentistes présenteront Le Voyage du Lion Boniface, un spectacle onirique teinté de rock, d’electronica et de jazz autour de deux films du maître du film d’animation russe Fyodor Khitrouk.

Le CINÉ-CONCERT
«SZ»: derrière ce nom curieux se cachent deux frères de Grenoble, Franck et Damien, adeptes du sampling – procédé visant à remonter des extraits sonores pour créer une nouvelle musique –, et spécialistes de la musique à l’image. Ensemble, ils jouent une musique cinématographique aux ambiances électroniques, jazz et rock.
Pour ce ciné-concert, le duo a choisi deux films au graphisme coloré et expressif d’un maître de l’animation: Fyodor Khitrouk, créateur notamment de Winnie l’ourson. Franck et Damien s’amusent à souffler le chaud et le froid au milieu de percussions, guitares, claviers, voix et objets sonores rigolos, et servent ici un accompagnement musical savoureux et original qui s’allie merveilleusement à l’univers magique et majestueux du cinéaste russe.

Les films projetés: Les Vacances de Boniface et L’Ourson de Fyodor Khitrouk
(Animation, Russie, 1964-1965, 32 minutes, 0/6 ans) – Quand le lion Boniface quitte son cirque pour des vacances en Afrique, il ne peut s’empêcher d’amuser les enfants, tout en cherchant à renouer avec ses racines… Et quand un petit ours n’a pas sommeil, il part à la découverte du monde hivernal qui lui réserve bien des surprises!
Avec ses films au dessin subtil et enchanteur, Fyodor Khitrouk a marqué l'histoire du cinéma d'animation. Au cours de sa longue carrière, il a reçu de nombreux prix des plus grands festivals de cinéma, notamment la Palme d'or du court-métrage à Cannes en 1974.
LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de janvier à mai 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des représentations.
Durée des ciné-concerts: environ 35 minutes.
Tarif unique: 10.- par entrée
Ciné-concert à 11h: complet


films du mois

18h

Noche de Fuego

De Tatiana Huezo
Fiction, Mexique, Argentine, Brésil, Allemagne, Etats-Unis, Suisse, 2021, 1h50, v.o. s-t fr., 16/16

Dans un village isolé niché dans les montagnes mexicaines, la population se retrouve chaque jour sous le feu des cartels, en premier lieu les femmes et leurs filles. Pour empêcher qu’Ana, huit ans, se fasse enlever, sa mère Rita lui coupe les cheveux et lui montre où ses amies et elle peuvent se cacher en cas d’urgence. Au fil des ans, la présence des narcotrafiquants se renforce… Mais les jeunes filles ne comptent pas rester invisibles toute leur vie. Leur désir d’insouciance résistera-t-il à la violence qui les entoure?
Venant du documentaire, la cinéaste mexicaine Tatiana Huezo passe avec brio à la fiction. Elle offre dans Noche de Fuego des images particulièrement saisissantes et inventives et parvient à donner corps à la menace omniprésente des narcotrafiquants… Primé à Cannes et à San Sebastián, représentant du Mexique aux Oscars 2022, Noche de Fuego raconte avec force une histoire de survie.
«Tourné dans un village perché dans la Sierra Gorda, ce beau premier long-métrage de fiction de la cinéaste décrit, à hauteur de gosses puis d’adolescentes, les assignations genrées qui charpentent la vie d’une région montagneuse en proie à la tyrannie des cartels et militaires, où la plupart des hommes se révèlent singulièrement absents» (Libération)
«En un court enchaînement d’images percutantes, la mexicaine Tatiana Huezo témoigne d’une aisance remarquable pour donner vie à un monde, avec un sens de la nuance et de l’imaginaire, ainsi qu’un appétit contagieux pour des images riches d’évocation.» (Le Polyester)


films du mois

20h

Armageddon Time

De James Gray
Fiction, États-Unis, 2022, 1h55, v.o. s-t fr., 16/16

Années 1980. Paul grandit dans le Queens, à New York, au sein d’une famille d’origine juive. Au lieu de se concentrer sur ses études, il préfère peindre et dessiner. Seul son grand-père soutient ses ambitions artistiques. Paul et son meilleur ami Johnny, un Afro-Américain, font ensemble les 400 coups. Jusqu’à ce que les parents de Paul décident de placer leur enfant en école privée… L’histoire intime du passage à l’âge adulte d’un garçon du Queens dans les années 1980, de la force de la famille et de la quête générationnelle du rêve américain… Sélectionné en compétition à Cannes, avec notamment Anne Hathaway et Anthony Hopkins au casting, Armageddon Time soigne un style épuré pour mieux servir l’intime. Un film d’une grâce infinie sur la perte de l’innocence.
Après avoir signé cinq drames (dont We Own the Night et Two Lovers) ayant pour théâtre sa ville natale de New York où il met en scène des groupes d’individus aux liens aussi étroits que troubles, James Gray s’est lancé dans d’ambitieuses explorations d’autres continents et univers, avec The Lost City of Z se déroulant en partie dans la jungle amazonienne, et Ad Astra, qui suit un astronaute aux confins du système solaire. Avec Armageddon Time, le réalisateur ne revient pas seulement à New York, mais surtout dans le quartier de maisons mitoyennes de Flushing, dans le Queens, où il a grandi: «Je suis allé dans la jungle et dans le cosmos, et j’ai adoré ça. Mais à un moment donné, on comprend que l’infini est en soi. Et, si l'on parvient à s’exprimer sincèrement et sans détour, c’est ce qu’on peut faire de mieux. Je voulais rentrer à la maison, et faire un film qui serait le plus personnel possible.»
James Gray à propos du film: «L'histoire comme les mythes émergent toujours du microcosme de l’intime. Avec Armageddon Time, je me suis efforcé de faire le film le plus personnel et le plus lucide que j’ai pu. J’ai voulu me libérer des conventions propres à un genre et éliminer tout ce qui pourrait faire obstacle à la sincérité. Le rêve américain a toujours tenu une place importante dans l’histoire que ma famille aimait se raconter sur elle-même. On ne gobait pas toutes les platitudes, mais on embrassait de tout cœur le schéma narratif dominant. Mes parents se croyaient suffisamment lucides pour faire la différence entre mythe et réalité, mais je les ai vus se débattre avec les limites inhérentes à un système construit sur l’illusion d’une société sans classes. Le monde leur intimait de faire des compromis. En fin de compte, on a fait du mieux qu’on a pu, mais parfois, cela ne suffit pas. Ce film parle d’une époque passée qui fait écho à notre situation actuelle. J’aime les gens qui peuplent cette histoire. Aujourd’hui, ils ne sont que fantômes.»

avril 2024      
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