février   


Concert jeune public

dimanche 5 février
17h

Concert jeune public avec Camilla Sparksss

Lullabies est un spectacle artisanal et multimédia émouvant et mélancolique, fruit de l'imagination de la très créative musicienne helvético-canadienne, Camilla Sparksss. Une performance audiovisuelle qui émerveillera les enfants et replongera les adultes dans l’enfance. En collaboration avec l’Association du Salopard.

Le CONCERT (suggéré dès 7 ans)
Les chansons et les histoires de Lullabies, le nouveau projet de Camilla Sparksss, frappent les yeux et le cœur. La musicienne cherche à y raviver la magie de l’enfance, un monde fantastique qui prend vie dans l'obscurité, entre l'éveil et le sommeil. Camilla Sparksss entre pieds nus, sa mise en scène féerique éclaire socles et cadres donnant vie à des images "phénakistoscopiques" ludiques et fantastiques, projetées derrière elle. Au centre se trouve le Mellotron, la racine instrumentale de l’histoire qu’elle nous raconte, celle d’une musicienne qui s’amuse avec toutes sortes de trucs et de bidules: un contrôleur, un mixeur vidéo, des platines, des vinyles, un micro et de nombreux effets pour la voix. Camilla Sparksss joue comme avec des jouets, s'amuse et nous emmène dans un drôle de monde de conte de fées, tranquillement et gentiment. Un concert qui se prête autant aux grands doux rêveurs qu’aux enfants.

LE P'TIT CITYCLUB
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INFOS PRATIQUES
Portes: 16h30, Durée du concert: environ 1h
Tout public, suggéré dès 7 ans
Tarif unique: 15.- par entrée

vidéo
> Extrait


Rencontre cinéma

jeudi 9 février
20h

Happy Pills d'Arnaud Robert et Paolo Woods, en leur présence

Peut-on mettre le bonheur en pilule? Durant cinq ans, le journaliste suisse Arnaud Robert et le photographe hollando-canadien Paolo Woods ont parcouru le monde à la recherche des pilules miracles produites par l'industrie pharmaceutique et qui régissent aujourd'hui notre bonheur. Des médicaments censés réparer une blessure humaine, rendre heureux, exciter, améliorer le travail, empêcher de sombrer... Une enquête qui a donné lieu à une exposition, montrée en 2021 à la Ferme des Tilleuls, un livre, paru aux éditions delpire & co., et un film, notamment sélectionné au Festival dei Popoli à Florence et aux Journées de Soleure. Happy Pills est à découvrir lors d'une séance spéciale en présence des deux réalisateurs.

Happy Pills d'Arnaud Robert et Paolo Woods
(Documentaire, Suisse, 2022, 1h21) – La définition du bonheur semble avoir été longtemps déléguée aux religions, aux philosophies ou même au politique. Aujourd’hui, c’est l’industrie pharmaceutique qui déploie tous les outils contemporains (la science, le marché, la communication) pour offrir une réponse standardisée aux ultimes aspirations humaines. Happy Pills propose un voyage à travers six pays et à la rencontre de plusieurs protagonistes, qui, chacun, ont besoin de la chimie pour mener une "vie meilleure". Des antidépresseurs aux opioïdes, en passant par les antidouleurs, le film explore la réponse industrielle à la quête existentielle du bien-être et questionne notre société de consommation et l’eldorado d’une joie sur ordonnance.

Un livre et une exposition
En plus du film, Happy Pills est une exposition et un livre, paru aux éditions delpire & co.
> Plus d'informations

BIO RÉALISATEURS
Arnaud Robert est un journaliste, réalisateur et écrivain suisse. Son travail a notamment été publié dans National Geographic, Le Monde, Le Temps, La Repubblica, Néon, Les Inrockuptibles et Vibrations. Il est aussi un contributeur régulier de la Radio Télévision Suisse.
Arnaud Robert a réalisé trois documentaires (Bamako is a miracle, Bondyé Bon et Gangbé!). Ses films ont été primés au festival Vues d’Afrique de Montréal et au Festival Jean Rouch de Paris. Son dernier moyen-métrage a été sélectionné en compétition officielle à Visions du Réel, ainsi qu'à Agadir, Guadalajara, New York, Neubrandenburg, Moscou, Saint-Louis du Sénégal, etc. Il est par ailleurs l’auteur de plusieurs ouvrages dont Hors-Bord, une série de sept volumes cosignée avec le peintre Frédéric Clot, State (éd. Photosynthèses, Arles) avec Paolo Woods, Journal d’un Blanc (éd. De L’Aire, Vevey), une compilation de ses chroniques dans le journal haïtien Le Nouvelliste. Il a également signé en 2016 l’ouvrage 50 Summers of Music sur le Montreux Jazz Festival (éd. Textuel). En 2008, il est l’un des concepteurs de l’exposition Vodou, un art de Vivre, créée au Musée d’Ethnographie de Genève et présentée ensuite dans une dizaine de pays. Arnaud Robert a notamment obtenu le Prix de journalisme Jean-Dumur, le Prix des Radios Francophones Publiques et, en 2020, le Swiss PressAward pour son enquête sur la révolution des toilettes, parue sur Heidi.News et dans la revue XXI.
Paolo Woods est un photographe de nationalités canado-néerlandaise, établi à Florence. Il se consacre à des projets de longue durée qui mêlent la photographie au journalisme d’investigation.
Il publie des ouvrages sur les réseaux du pétrole, les guerres de George W. Bush, l’Iran. En 2007 et 2008, il documente avec le journaliste Serge Michel l’essor de la présence chinoise
en Afrique. Le livre tiré de ce travail, Chinafrique, est traduit en 11 langues et s’écoule à plus de 40’000 exemplaires pour la seule édition française. En 2011, Woods s’installe en Haïti. Avec le réalisateur et journaliste Arnaud Robert, il publie deux ouvrages sur l’île, State et Pepe. Le Musée de l’Elysée à Lausanne présente pour la première fois ce travail. Puis, avec le photographe Gabriele Galimberti, il travaille pendant trois ans sur les paradis fiscaux. L’ouvrage tiré de cette enquête, The Heavens, est verni lors d’une exposition aux Rencontres de la Photographie d’Arles. Les plus importantes publications du monde (Time, Le Monde, The Guardian, National Geographic, etc) diffusent régulièrement ses photographies. Ses images apparaissent dans de nombreuses collections publiques et privées à travers le monde. Il est, par ailleurs, le récipiendaire de deux prix World Press Photos.

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Rencontre cinéma

lundi 13 février
20h

Erica Jong - Breaking the Wall de Kaspar Kasics, en sa présence

Présenté à Locarno et aux Journées de Soleure, Erica Jong - Breaking the Wall de Kaspar Kasics brosse le portrait d'Erica Jong, autrice emblématique, qui, depuis les années 1970, se bat pour l'égalité des droits des femmes. Un documentaire qui revient sur parcours et son engagement, à découvrir en présence du cinéaste zurichois.

ERICA Jong - Breaking the Wall de Kaspar Kasics
(Documentaire, Suisse, 2022, 1h35, en anglais s-t fr., 10/10) – Depuis son premier recueil de poésie, Le Complexe d'Icare (Fear of Flying) paru pour la première fois en 1973 et qui a connu un succès international, Erica Jong se bat pour l'égalité des droits des femmes, à tous les niveaux, politique, sociétal, privé et sexuel. Aujourd’hui, toujours portée par la puissance des mots, elle poursuit ce même objectif sans relâche, avec une énergie et un humour inépuisables. Le docu­men­taire du réalisateur zurichois dessine le portrait de cette femme devenue une figure emblématique des luttes féministes aux États-Unis, nous montre un aperçu de sa vie new-yorkaise, de son histoire et de son enga­ge­ment.
«Un film qui met en évidence les plus belles qualités de la féministe américaine: sa vitalité, son intelligence et son humour.» (Tagesanzeiger)
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Rencontre cinéma

mercredi 22 février
20h

El Agua d'Elena López Riera, en sa présence

L'été dans la campagne espagnole, une histoire d'amour, les traditions, et la menace d'une tempête… Sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, à Toronto et à Zurich, El Agua est le premier long-métrage de la cinéaste espagnole Elena López Riera. Un film hispano-suisse vibrant et envoûtant, entre fantastique et réalisme, qui raconte une région et rend hommage aux femmes et aux liens qui les unissent. À l'affiche tout le mois de mars, El Agua est projeté le mercredi 22 février en présence de la cinéaste.

El Agua d'Elena López Riera
(Fiction, Suisse, Espagne, France, 2022, 1h44, en espagnol s-t fr., 16/16) – C'est l'été dans un petit village du sud-est de l'Espagne. Une tempête menace de faire à nouveau déborder la rivière qui traverse le petit village où habite Ana, qui rêve de quitter la région. Une ancienne croyance populaire assure que certaines femmes sont prédestinées à disparaître à chaque nouvelle inondation, car elles ont «l'eau en elles». Au bord de la rivière, une bande de jeunes essaie de survivre à la lassitude de l’été, ils fument, dansent, se désirent. Dans cette atmosphère électrique, Ana et José vivent une histoire d'amour, jusqu'à ce que la tempête éclate…
Tourné dans la région de Valence où la cinéaste a grandi et basé sur une importante recherche documentaire, El Agua raconte un territoire, ses croyances et ses cultures, et montre avec justesse trois générations de femmes qui cohabitent et s’épaulent quotidiennement dans cette atmosphère électrique qui précède la tempête.
«Dans un premier long-métrage magique, Elena López Riera convoque une tradition de son village natal, et fait déborder la force de l'eau autant que celle de l'adolescence» (Libération)
«Un premier film mystique et résolument féministe.» (Les Inrockuptibles)
«Le cinéma espagnol se porte bien, en témoigne la prodigieuse récolte de films émanant de jeunes réalisateurs. On peut désormais ajouter à la liste le nom d'Elena López Riera, dont le premier long-métrage provoque un véritable envoûtement, embrassant toute une région. D'un matériau quasi anthropologique, la cinéaste tisse un récit mi-réel, mi-fantastique. Quant à l'héroïne, interprétée par Luna Pamies, disons qu'elle est pareille à une fée: la jeune comédienne fait des merveilles, son magnétisme rendant crédible la part fantasmagorique du récit. El Agua réussit un tour de magie, telles ces ailes d'oiseaux qui se déplient comme des éventails.» (Le Monde)

Bio cinéaste
Née en 1982 à Orihuela dans la province d'Alicante, Elena López Riera est une réalisatrice espagnole, qui signe avec El Agua son premier long-métrage.
Après une thèse de doctorat sur le Cinéma argentin contemporain, elle enseigne la littérature comparée à l'Université de Genève, à l’Université Carlos III de Madrid et à Valence. Elle réalise les courts-métrages Pueblo – l'histoire d'une homme qui rentre à son village natal après des années d'exil –, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2015, et Las vísceras – qui se déroule dans village du sud de l’Espagne et évoque aussi une légende ancestrale –, sélectionné en compétition au Festival de Locarno. Son dernier court-métrage Los que desean, qui raconte une course entre une pigeonne et une meute de pigeons, a été nommé aux European Film Awards et a remporté le Pardino d'Oro au Festival de Locarno en 2018. El Agua, son premier long-métrage développé notamment en résidence à la Cinéfondation du Festival de Cannes, a connu sa première mondiale à la Quinzaine des Réalisateurs, puis a été sélectionné dans de nombreux festivals, parmi lesquels le TIFF, San Sebastián, Zurich et le Festival du film romantique de Cabourg.
En parallèle à sa carrière de réalisatrice, Elena López Riera est membre du comité de sélection du festival Belfort Entrevue, est consultante au Festival de cinéma européen de Séville et est membre du comité de sélection de Visions du Réel à Nyon.

À l'affiche en mars
> Toutes les projections
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Film et concert

samedi 25 février
19h

Film et concert: Au plus près

Concert vernissage de l’album Closer de Tobias Preisig, précédé du film A Bright Light d’EmmanuelLE Antille

Le violoniste suisse Tobias Preisig, l'un des deux membres du groupe électro Egopusher, vient vernir son deuxième album solo, Closer, une interprétation musicale de ses impressions et rencontres quotidiennes. En première partie, projection du documentaire A Bright Light d’Emmanuelle Antille consacré à Karen Dalton, égérie oubliée des années 1960. Une soirée «Film et musique» fascinante avec, au cœur de ses deux programmes, la force du processus créatif des artistes. En collaboration avec Le Romandie.

21h: Tobias Preisig (CH) en concert
«À quoi ressemble l'ordinaire? Que ressentez-vous lorsque vous vous promenez dans votre quartier, encore et encore? Comment aborder cette question en utilisant le son?». Après un premier album solo remarqué, Tobias Preisig explore dans Closer la magie de l'ordinaire et les textures de la vie quotidienne. Enregistré à son domicile dans un studio fait maison, une première pour le compositeur, Closer porte bien son titre: le violon de Tobias Preisig donne l'impression d'avoir été capturé au plus près de l’instrument. Un son très proche, détaillé, à la façon du mode macro d'un appareil photo. Le musicien le dit lui-même: son album est une «collection de vignettes – des compositions qui ressemblent à des photos prises avec des expositions multiples. Prismatique et stratifié». Il s'entoure sur cet album de trois amis: Alessandro Giannelli, son partenaire au sein du groupe Egopusher, qui a ajouté des tambours et des percussions sur quelques morceaux, James Varghese qui a joué de la basse électrique, et Jan Wagner, qui, en plus d’avoir conçu l'architecture du son, a joué du Wurlitzer, des synthés et, conjointement avec Tobias Preisig, le son chaud du Mellotron. Sur scène, il joue en solo, au violon et à la basse, et nous dévoile sa musique mélodique, légère, inspirée de ses promenades et de ses rencontres. Un moment gracieux et complice où l'on s'évade avec lui dans ses paysages intérieurs oniriques.
Précédé à 19h du documentaire A Bright Light d’Emmanuelle Antille
(Doc., Suisse, 2018, 1h34, en français et en anglais avec s-t fr., 8/14) – A Bright Light est un essai cinématographique et musical qui voyage à travers les États-Unis sur les traces de Karen Dalton, musicienne et poétesse américaine à la voix époustouflante, adulée par ses pairs mais aujourd’hui presque méconnue du grand public. Un voyage mené par trois femmes, qui du Colorado à Woodstock, rencontrent celles et ceux qui connaissaient Karen Dalton et qu’elle influence aujourd’hui encore. En revenant sur son parcours et son œuvre, le film brosse le portrait de cette artiste d’exception et questionne le processus de création et ses chemins à la fois inattendus et fascinants.
LIENS
> Le site de Tobias Preisig
> Le Bandcamp de Tobias Preisig

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Projection: 19h, Concert: 21h
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (membres, réduit)
Petite restauration sur place

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