13 septembre
Where the Wind Comes From
d'Amel Guellaty
Fiction, Tunisie, 2025, 1h40, v.o. arabe sous-titrée français, 12/14
Alyssa, une jeune femme rebelle de 19 ans, et Mehdi, un jeune homme timide de 23 ans, rêvent de fuir leur réalité. Lorsqu'ils découvrent un concours leur offrant une chance de s'échapper, ils se lancent dans un road trip vers le sud de la Tunisie, surmontant les obstacles qui se dressent sur leur chemin.
Sélectionné au Sundance Film Festival 2025, à la fois poétique et ancré dans la réalité d’une société patriarcale et rigoriste, ce road-movie à travers une Tunisie méconnue, aussi belle qu’étouffante, capte avec finesse l’élan vital d’une génération en proie à la désillusion, héritée des espoirs déçus du Printemps arabe. Mais une douce fantaisie vient habiter ce récit, dont la tendresse est transmise par des personnages rêvant d'un monde meilleur, de paix et de liberté.
«Le portrait d'une génération qui veut se réinventer.» Cineuropa
«Une analyse de personnages, un portrait de la Tunisie moderne et une ode à la jeunesse du pays après le Printemps arabe, tout cela à la fois.» Variety
Les Linceuls (The Shrouds)
De David Cronenberg
Fiction, Canada/France, 2024 , 1h59, v.o. anglais sous-titrée français, 16/16
Karsh, 50 ans, est un homme d’affaires renommé. Inconsolable depuis le décès de son épouse, il invente un système révolutionnaire et controversé, GraveTech, qui permet aux vivants de se connecter à leurs chers disparus dans leurs linceuls. Une nuit, plusieurs tombes, dont celle de sa femme, sont vandalisées. Karsh se met en quête des coupables.
Connu pour son traitement des questions des technologie moderne, et puisant dans son histoire personnelle de deuil, le cinéaste canadien David Cronenberg propose une nouvelle œuvre entre l'histoire d'amour et le drame transgressif, présentée en sélection officielle en compétition au Festival de Cannes 2025. Œuvre fascinante, à l'ambiance et au propos uniques, le film est notamment porté par son casting remarquable – notamment Diane Kruger, impressionnante dans son interprétation de trois rôles différents. Un film intime sur le deuil, ses tabous et ce qu'il nous fait.
«Les Linceuls, par les arabesques de son récit généreusement délirant, se pose tout du long cette question: de quoi est fait cet attachement obsessionnel au corps de l’autre, qui persiste en son absence ?» (Mathieu Macheret, Le Monde)
«Avec ce long métrage proprement crépusculaire, le cinéaste retranscrit puissamment la douleur du deuil, dans un monde où les caméras épient jusque l’intérieur des cercueils» (Laura Tuillier, Libération)
«David Cronenberg parle de la mort et du deuil de façon très intime dans un
thriller d'espionnage fantomatique, à la fois grave, ironique et émouvant» (Frédéric Foubert, Première)
