novembre   


Projection spéciale

vendredi 1 novembre
20h

Projection et discussion: No Other Land

La rencontre entre Basel, qui enregistre l’occupation et la destruction de son village en Cisjordanie, et Yuval, un jeune militant israélien. Sacré meilleur documentaire à Berlin et lauréat du Prix du public à Visions du Réel, No Other Land, réalisé par un collectif palestino-israélien, est un film poignant et un acte créatif qui ouvre le dialogue. À l'affiche tout le mois de novembre et à découvrir lors d'une séance spéciale en présence de Pierre Hazan, conseiller auprès du Centre pour le dialogue humanitaire et auteur de l'ouvrage «Négocier avec le diable, la médiation dans les conflits armés». Sortie organisée en collaboration avec Ciné-doc et Visions du Réel on Tour.

no other land de Basel Adra, Yuval Abraham, Hamdan Ballal et Rachel Szor
(Doc., Palestine/Norvège, 2024, 1h36, v.o. s-t fr., 16/16) – Depuis plus de cinq ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l'occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Entre méfiance, colère et camaraderie naît une alliance impossible et un film déchirant, qui ouvre à la fois blessures et dialogue.

«Basel Adra et Yuval Abraham sont ennemis - du moins sur le papier. Ils étaient pourtant réunis en février dernier sur la scène de la Berlinale pour recevoir leurs récompenses (Prix du meilleur documentaire, Prix du public), faire un discours, proclamer leur amitié au monde, leur collaboration possible et tenter d’envoyer ainsi un message d’espoir et de paix. Immédiatement après leurs mots, ils recevaient des menaces de mort. No Other Land, coréalisé avec Hamdan Ballal et Rachel Szor, est pourtant une démonstration qu’un dialogue est possible. Entre des scènes d’évacuation et de destruction d’une urgence extrême capturées dans le risque au téléphone portable, le film laisse la part belle aux silences, aux regards. Car il n’y a souvent plus rien à dire. La fumée du narguilé envahit l’écran et sublime l’immense intelligence humaine du film. Savoir se taire, partir si l’on peut, quand il le faut, rester humble devant une telle dualité: alors que l’un bouillonne de la colère impérieuse du militantisme, l’autre incarne l’oppression et la lutte depuis des générations.» (Anne Delseth, programmatrice Cinéma CityClub / Visions du Réel)

Partenariat
En collaboration avec Ciné-doc et Visions du Réel on Tour
> Le site de Ciné-doc
> Le site de Visions du Réel on Tour

À l'affiche en novembre
> Toutes les projections

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

Rencontre cinéma

dimanche 3 novembre
20h

Rencontre: Misty de Georges Gachot

«Ladies and Gentlemen, l’homme pour qui le piano a été inventé: Mr Erroll Garner». En collaboration avec le JazzOnze+ Festival, le Cinéma CityClub propose une projection en avant-première du film Misty de Georges Gachot. Le documentaire, mêlant images d'archives et interviews, retrace la vie du célèbre pianiste américain. Projection en présence du cinéaste et du trompettiste Nils Petter Molvær.


misty de georges gachot
(Doc., Suisse, 2024, 1h40, v.o. s-t fr., âge à venir) – Autodidacte de génie, le pianiste Erroll Garner a marqué à jamais le visage du jazz. Son titre Misty, composé dit-il dans un avion entre deux concerts, est devenu un standard dès sa sortie et reste encore l’une de ballades les plus reprises au monde. Enchaînant les succès, il a pourtant connu une vie tumultueuse… Qui se cachait derrière le sourire charmeur de cet enfant des ghettos de Pittsburgh que le talent a propulsé sur les plus grandes scènes internationales?

partenariat
Projection proposée en partenariat avec le JazzOnze+ Festival, qui se tient du 29 octobre au 3 novembre 2024 à Lausanne.
> Le site de JazzOnze+

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarif unique: 10.-


Projection spéciale

mardi 5 novembre
17h30

Projection spéciale: Smoke Sauna Sisterhood d'Anna Hints

Élu meilleur documentaire aux European Film Awards, récompensé du Prix de la mise en scène documentaire à Sundance, Smoke Sauna Sisterhood est le premier long-métrage de la cinéaste estonienne Anna Hints et le fruit de sept ans de travail. La réalisatrice a tourné les sublimes images dans l’intimité d’un sauna à fumée de la communauté võro du sud-est de l’Estonie, dont la tradition est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Montrant en clair-obscur les corps de celles qui écoutent plutôt que de celles qui parlent, la cinéaste nous emporte avec elles dans des histoires bouleversantes, révoltantes et inspirantes, où se croisent tous les rituels de la vie. Un film puissant pour que la honte se mue en force, pour que les rires et la joie d’être ensemble jaillissent. Projection spéciale en collaboration avec la Haute école de travail social et de la santé Lausanne.

SMOKE SAUNA SISTERHOOD d'Anna hints
(Doc., Estonie/France/Islande, 2023, 1h29, v.o. s-t fr., 16/16) – Au cœur des forêts estoniennes, au bord d’un lac, se trouve une petite cabane en bois. À l’intérieur, un sauna à fumée traditionnel. Des femmes de tous âges s’y réunissent. Dévêtues, enveloppées par les volutes, elles se confient les unes aux autres. Dialoguant sans tabou, dévoilant leurs secrets, elles parlent de désir, de sexualité, de maternité, d’amour, mais aussi de deuil, de souffrance et de la violence des hommes. Matérialisant ces récits en un hors-champs sidérant, Smoke Sauna Sisterhood est un hymne à la sororité.


«Les ombres, les volutes de fumée et les reflets luisants sur les peaux rosies composent un tableau d’une beauté abstraite, celui d’un espace sûr et inconnu à la fois, libre et accueillant.» (Cineuropa)

partenariat
Projection proposée en collaboration avec la Haute école de travail social et de la santé Lausanne.
> Le site de la HETSL

INFOS PRATIQUES
Portes: 17h, Projection précédée d’une introduction: 17h30. Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Rencontre cinéma

mardi 5 novembre
20h30

vendredi 8 novembre
20h30

Rencontre: Riverboom de Claude Baechtold

COMPLET

Le photographe et journaliste Claude Baechtold vient présenter son premier long-métrage documentaire, Riverboom qui raconte, avec humour et auto-dérision, le périple qu'il a mené en 2002 avec les reporters Serge Michel et Paolo Woods à travers l'Afghanistan, peu après les attentats du 11 septembre 2001. À la fois road-movie entre amis, tragi-comédie documentaire, reportage de guerre et récit de voyage, Riverboom, œuvre surprenante et au ton résolument absurde, sera ensuite à l'affiche tout le mois de novembre.
Riverboom De Claude Baechtold
(Doc., Suisse, 2024, 1h39, en français avec s-t fr., 12/14) – Riverboom, c'est l’odyssée déjantée de trois jeunes reporters de guerre dans le chaos afghan, peu après les attentats du 11 septembre 2001: Serge Michel, un journaliste genevois bourreau de travail, Paolo Woods, un photographe de guerre florentin aussi jovial qu’inconscient, et Claude Baechtold, un typographe suisse d'une prudence maladive. Embarqué dans cette aventure malgré lui, Claude achète une caméra video au bazar de Kaboul pour filmer cette folle équipée qui va changer sa vie… avant de perdre les cassettes pendant vingt ans.


«Le temps d’un film, ce pays habituellement synonyme d’enjeux géopolitiques désastreux et de condition féminine bafouée, s’est mué en terrain propice à de drolatiques aventures. Celles de Serge, journaliste suisse moraliste et toujours pressé, de Paolo, photographe décontracté jusqu’à l’inconscience et de Claude, typographe timoré, embarqué à l’insu de son plein gré pour filmer "l’usage du monde" avec un caméscope qu’il sait à peine faire fonctionner.» (L'Obs)

CLAUDE BAECHTOLD À PROPOS DE SON FILM
En Suisse comme ailleurs, il y a ceux qui restent et ceux qui partent. La mort de mes parents m’a fait basculer dans la deuxième catégorie. C’est ainsi qu’en quelques jours, je suis passé du statut de graphiste typographe à celui de reporter de guerre. Prendre le large, mais pour trouver quoi ? Quand nous partons, nous sommes perdus : Serge s’est fait quitter par sa femme, Paolo voit son père fuir le domicile conjugal pour une pulpeuse californienne et moi, j’ai perdu mes parents. L’humour afghan, l’absurdité de la guerre ainsi que la promiscuité forcée d’un interminable roadtrip vont modeler notre futur trio avec une intensité qui n’aurait pas été possible chez nous. Quand nous ressortons de la voiture après notre grand tour, nous ne sommes plus perdus, nous sommes soudés pour
la vie. Nous ne nous quitterons plus. L’Afghanistan a scellé notre destin.

Je fais maintenant partie des Suisses voyageurs, ceux qui se sont perdus sur la route et que l’aventure a défaits et reconstruits. Les cassettes vidéo de ce voyage avaient été confiées à un ami pour qu’il les digitalise. Il les égare avant même que je puisse
voir leur contenu. Ce n’est qu’une vingtaine d’années plus tard qu’il me rappelle : “dis donc j’ai retrouvé tes cassettes au fond de mon garage, tu les veux toujours
ou je les balance à la poubelle ?” En les regardant vingt ans après le tournage, je réalise qu’elles ont justement ceci d’intéressant qu’elles montrent ce que les journalistes classiques n’auraient pas filmé: la vraie vie de trois reporters jeunes fauchés et pas très malins à travers le quotidien d’un pays en guerre. C’est ainsi que j’ai voulu raconter ce que j’ai vécu, ce voyage tragique et pourtant hilarant par moment, car le monde est ainsi quand on le voit autrement qu’à travers un écran de télévision.

BIO CINÉASTE
Né à Lausanne, graphiste diplômé de L’ECAL, c’est en Iran que Claude Baechtold développe son travail photographique en collectionnant de manière compulsive la voiture nationale iranienne. Avec son collectif Riverboom qu’il fonde en Afghanistan avec les reporters de guerre Serge Michel et Paolo Woods, il lance une collection de guides de voyages aux destinations improbables dont le pôle Nord, qui lui vaudra le Grand Prix Images Vevey en 2006.

Il revisite les genres mineurs de la photographie: roman photo d’aventure – diaporama accéléré́ transformé en film d’animation psychédélique – guides de voyages répertoriant pêle-mêle moustaches irakiennes, chars soviétiques et Kayaks Inuits – jeux de memory illustrant des duels visuels entre la Suisse et le reste du monde. Cette approche novatrice l’impose comme un tenant du nouveau reportage. Journaliste d’investigation, il a écrit pour les journaux suisses: L’Hebdo, Le Matin dimanche et NZZ am Sonntag. En 2021, il coécrit pour le média Heidi.news une enquête sur l’industrie du béton, qu’il adapte en bande dessinée. “Béton, enquête en sable mouvant” parait en avril 2024, aux Presses de la cité, Paris. Il est désormais réalisateur et a terminé en 2023 Riverboom, son premier film, mais n’hésite pas à reprendre la plume quand une bonne histoire lui tombe dessus.

À L'AFFICHE EN NOVEMBRE
> Toutes les projections

INFOS PRATIQUES
Portes: 20h, Projection suivie d'une discussion: 20h30
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
Séances complètes


Projection spéciale

mercredi 6 novembre
19h

Projection et discussion: Ceux qui rougissent

En collaboration avec la SSR Suisse Romande, la Manufacture et Box Productions, le Cinéma CityClub projette, en intégralité, la série courte Ceux qui rougissent, créée par Julien Gaspar-Oliveri, Maud Konan et Johan Rouveyre. Primée "Meilleure série" dans la compétition formats courts à Séries Mania et sélectionnée au GIFF à Genève, Ceux qui rougissent offre, en huit épisodes de dix minutes, une immersion surprenante, frontale et émouvante dans une classe théâtrale d'un lycée français. Une série courte coproduite entre la France et la Suisse par Melocoton, Arte France, Box Productions et la RTS à découvrir en avant-première, en présence de Julien Gaspar-Oliveri, réalisateur et acteur, et de Valéria Bertolotto, responsable académique du Bachelor Théâtre de la Manufacture.

Ceux qui rougissent, SÉRIE RÉALISÉE PAR Julien Gaspar-Oliveri
(Série fictionnelle créée par Julien Gaspa-Oliveri, Maud Konan et Johan Rouveyre, France/Suisse, 2024, 8x10', en français, 16/16) – Une dizaine de lycéennes et de lycéens en option théâtre voient débarquer un professeur remplaçant pour un mois. Alors que les élèves déclament Shakespeare en gardant leur distance, l’enseignant coupe court à la répétition. Au cœur d’un âge où l’on avance souvent masqué, le regard trop haut ou la tête trop baissée, la question de l’intime s’impose à elles et eux…

«Cette série brouille la limite entre fiction et documentaire: hormis le prof incarné par le co-scénariste et réalisateur, les élèves sont joués par de jeunes comédiens amateurs qui ont nourri le scénario par leurs improvisations.» (Téléstar)

«Tantôt réveillées, exprimées, assumées, les joies, peurs, craintes de ces ados s'affirment, au fil des épisodes, qui nous en disent tellement sur leur génération.» (Télé 7 Jours)

«Les jeunes comédiens offrent vérité et candeur à leurs personnages, très vite attendrissants.» (Télé Loisirs)


BIO DU CINÉASTE
Originaire d’Antibes, Julien Gaspar-Oliveri se forme comme acteur au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris.
Au théâtre, il joue sous la direction de Dominique Czapski, Didier Bezace, Jean Bellorini. Il met en scène Tchekhov et plusieurs pièces de Jean-Luc Lagarce au théâtre Antibéa où il est artiste associé. Il débute le cinéma avec Loin de Benjamin, son premier court-métrage. Il réalise ensuite Passe, avec Laure Calamy, puis Villeperdue, un moyen-métrage avec Carole Franck, Lucie Debay et Benjamin Siksou, Prix du jury et du public au festival de Namur. Dans L’Âge Tendre, son court-métrage suivant, il brosse le portrait d’une adolescente perdue, campée par Noée Abita. Puis il se lance dans la réalisation d’un documentaire sur les élections municipales 2020. Actuellement en montage, le film retrace la campagne du candidat écologiste à la mairie de Paris. Avide d’expériences nouvelles, Julien adapte ensuite un court-métrage pour une collection France 2 sur les nouvelles héroïnes, avec Pauline Lorillard dans le rôle-titre. Il enseigne également le théâtre et le cinéma au Cours Florent. Avec Ceux qui rougissent, il poursuit son exploration de l’adolescence et du catalyseur d’émotions qu’est la pratique du théâtre. Il est actuellement en écriture de son premier long-métrage, qui a pour sujet l’inceste, coécrit avec sa collaboratrice à l’écriture de L’Âge tendre, Claudia Bottino.


partenariat
> Le site de la SSR Suisse Romande
> Le site de La Manufacture
> Le site de Box Productions

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Projection suivie d'une discussion: 19h,
Apéritif offert par la SSR à l'issue de la séance.
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

Projection spéciale

jeudi 7 novembre
19h

Projection et discussion: Brillantes

En collaboration avec l'Association Lire et Ecrire, le Cinéma CityClub propose une projection spéciale du film Brillantes de Sylvie Gautier. Touchant et poétique, Brillantes brosse le portrait d'un collectif féminin qui se bat contre la détérioration de ses conditions de travail, et aborde avec douceur et sensibilité la question de l'illettrisme. Projection suivie d'une discussion avec Sylvie Gautier, réalisatrice du film.

Brillantes de sylvie Gautier
(Fiction, France, 2023, 1h43, en français, 16/16) – Karine, femme de ménage, est la mère à plein temps de Ziggy, 17 ans. Lorsque l'entreprise qui l'employait est rachetée, soumise aux lois du capitalisme, Karine devra choisir entre être fidèle à elle-même ou mentir pour protéger sa famille.

«Un film dur et doux, politique et intimiste, pas séduisant mais bien mieux que ça : brillant. » (Le Parisien)

«Sensible, touchant et engagé. » (Marie Claire)

«Sylvie Gautier sait dépeindre la solidarité d’un collectif, un milieu où les patronnes ne sont pas mieux loties que celles sur lesquelles elles exercent leur pouvoir.» (L'Obs)

partenariat
L’Association Lire et Écrire s’engage depuis 1988 en faveur des adultes en difficulté avec l’écrit, pour les soutenir dans leur autonomie et leur intégration dans la société.
> Le site de l'association

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Projection précédée d'une introduction: 19h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

Projection spéciale

jeudi 14 novembre
20h

Le divan du jeudi soir

Le Centre de Psychanalyse de Lausanne, qui a pour objectif le développement de la psychanalyse en Suisse francophone, poursuit son cycle de films interrogeant les liens entre la psychanalyse et le cinéma, deux disciplines naissant conjointement à la fin du 19e siècle. Après notamment Spellbound d'Alfred Hitchcock, Sibyl de Justine Triet et A Dangerous Method de David Cronenberg, Un Divan à Tunis de Manele Labidi Labbé est projeté au CityClub lors d'une nouvelle séance du Divan du jeudi soir. S'entourant de la lumineuse Golshifteh Farahani, la réalisatrice franco-tunisienne Manele Labidi Labbé réalise une comédie pleine de tendresse dans un Tunis en reconstruction. Projection précédée d'une introduction.
un divan à tunis de Manele Labidi Labbé
(Fiction, France, 2019, 1h28, en français, 10/14) – Selma Derwish, 35 ans qui, après avoir exercé en France, ouvre son cabinet de psychanalyse dans une banlieue populaire de Tunis. Les débuts sont épiques, entre ceux qui prennent Freud et sa barbe pour un frère musulman et ceux qui confondent séance tarifée avec "prestations tarifées". Mais au lendemain de la Révolution, la demande s'avère importante dans ce pays schizophrène. Alors que Selma commence à trouver ses marques, elle découvre qu'il lui manque une autorisation de pratique indispensable pour continuer d'exercer…


«Magnifiquement porté par Golshifteh Farahani, dans le rôle d’une psychanalyste, le premier film de Manele Labidi est plein de fraîcheur.» (Le Figaro)

«Très jolie chronique d'un retour aux origines, Un Divan à Tunis multiplie les scènes émouvantes ou très drôles, mettant en prise cette jeune psy avec des personnages hauts en couleur ou les affres de la vie quotidienne en Tunisie.» (Le Parisien)

«Golshifteh Farahani irradie dans ce petit théâtre tragi-comique à Tunis.» (Bande à part)

LE CENTRE DE PSYCHANALYSE DE LAUSANNE
> Toutes les infos

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection précédée d'une introduction: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

Film et concert

samedi 16 novembre
19h

Film et concert: Fluide cosmique, ou la beauté des renouveaux avec Baix

Le duo Baix, mené par Naomi Cohen, à la basse électrique, et Jeanne Pâris, à la voix, réinvente et modernise des pièces du répertoire classique. Un concert tour à tour poétique et électrique, composé notamment de musiques traditionnelles flirtant avec des pédales d’effets ou de slap sur des airs d’opéra, précédé du film Orlando, ma biographie politique de Paul B. Preciado, où la vie, l'écriture et l'image se mêlent dans une quête de vérité.

21h: Baix en concert
En ce monde en perpétuelle évolution, il est plus que jamais d’actualité de revisiter l’ancien, d'en garder la substantifique moelle tout en lui ajoutant la beauté du renouveau. C’est ce que fait Baix, tout jeune duo issu de la Haute École de Musique de Lausanne, qui revisite avec exigence et malice un répertoire allant des musiques anciennes et baroques aux compositions d'Olivier Maessien. Avec des arrangements uniques pour basse électrique et voix, agrémentés de pédales d’effets, Naomi Cohen et Jeanne Pâris visent à transcender les frontières temporelles et à nous plonger dans un univers aussi moderne que médiéval, où les conventions esthétiques sont réinventées, et où la transgression des normes est célébrée. Le duo offrira un concert intimiste qui s’élèvera avec des pièces musicales inouïes, et saura aussi rester les pieds sur terre en s’octroyant la joie de franches rigolades. Un moment sincère et jouissif, qui prolongera parfaitement la projection du film de Paul B. Preciado – une œuvre surprenante et anticonformiste, inspirée du fameux personnage d'Orlando de Virginia Woolf, insaisissable, fascinant et en perpétuelle mutation.

Avec: Jeanne Pâris (voix), Naomi Cohen (basse électrique)


Concert précédé à 19h du film Orlando, ma biographie politique
(De Paul B. Preciado, Doc., France, 2023, 1h38, en français, 16/16) – Un siècle après la publication du roman Orlando: une biographie de Virginia Woolf, Paul B. Preciado, philosophe, écrivain et militant transgenre, adresse une lettre à l’écrivaine anglaise pour lui dire que son personnage, qui change de sexe au milieu de l’histoire, est devenu réalité. Pour son film, Preciado organise un casting dans l’espace public et sur les réseaux sociaux. Il réunit 26 personnes trans et non-binaires contemporaines, âgées de 8 à 70 ans, qui incarnent toutes Orlando.
Punk, poétique et politique, Orlando, ma biographie politique, primé notamment à Berlin, est un voyage où la vie, l'écriture, la théorie et l'image se mêlent dans une quête de vérité.

«Chère Virginia Woolf, je vous écris car je voulais vous raconter l’histoire de ma vie en tant que trans non-binaire. Le problème (ou la chance), c’est que vous m’avez devancé dans l’écriture de ma biographie en publiant Orlando il y a cent ans.» (Paul B. Preciado)

«Paul B. Preciado nous donne à voir un monde en mutation perpétuelle, et prédit une révolution qui nous mènera vers la disparition des identités genrées. Il poursuit ici, bien sûr, son travail philosophique et militant, palliant l’invisibilisation des personnes trans, ainsi que de leurs luttes, grâce à la puissance de l’image et de la mise en scène. Un film radical, anticonformiste et résolument punk: tout simplement inoubliable.» (Visions du Réel)


liens
> Page youtube de Baix
> Page instagram de Baix

INFOS PRATIQUES
Portes : 18h30, Film : 19h, Concert : 21h
Tarifs : 25.- (plein) / 20.- (étudiant·e·s, avs, ac, ai, ri, carteculture)
Petite restauration sur place

Rencontre cinéma

mardi 19 novembre
20h

Rencontre: Naître Svetlana Staline de Gabriel Tejedor

À travers des images d'archives rares, des interviews et des images animées, Gabriel Tejedor retrace dans Naître Svetlana Staline le parcours et le destin de Svetlana Staline, fille unique du dictateur Joseph Staline. Le portrait d'une femme résolument libre, au cœur du siècle passé et de ses enjeux géopolitiques, à découvrir lors d'une avant-première en présence du cinéaste.

Naître Svetlana Staline de Gabriel Tejedor
(Doc., Suisse, 2023, 1h20, en français, 16/16) – 1967, en pleine Guerre froide, la fille unique de Joseph Staline se rend à l’ambassade américaine de New Dehli et demande l’asile. Svetlana laisse derrière elle son pays et ses deux enfants. Pourchassée par la presse, le KGB et de nombreux admirateurs, celle que l’on surnommait la princesse du Kremlin n’aura de cesse de fuir. Du sommet de l’empire soviétique à la solitude et la pauvreté des dernières années dans un home du Wisconsin, Gabriel Tejedor retrace le destin d’une femme résolument libre, au cœur du siècle et de ses enjeux géopolitiques…

«Entre images d’archives, interviews et animations, le film donne une voix à Svetlana, elle qui a été, toute sa vie, tributaire des dynamiques internationales et des décisions des États.» (FIFDH)


INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

Rencontre cinéma

mardi 26 novembre
20h

Rencontre: Brunaupark de Felix Hergert et Dominik Zietlow

Les immeubles du quartier de Brunaupark à Zurich sont sur le point d’être détruits pour ériger un nouveau complexe immobilier. Victimes de cette spéculation, les centaines de locataires contestent leur éviction. Durant trois ans, les cinéastes Felix Hergert et Dominik Zietlow ont posé leur caméra dans ce micro­cosme et sont allés à la rencontre de cette commu­nauté hétérogène. Ils réalisent avec Brunau­park, primé à Visions du Réel, la chronique joyeuse d'un quartier qui affronte son destin. Avant-première en présence de Dominik Zietlow.

brunaupark De Felix Hergert et Dominik Zietlow
(Doc., Suisse, 2024, 1h31, vo s-t fr., 16/16) – Ciccio et sa pizzeria éponyme sont l’âme du quar­tier. Elena vit depuis plus de 10 ans ici et elle aime la convi­vialité du voisi­nage. La famille Stiess apprécie le cadre idyl­lique et Madame Müller le loyer bon-marché. Toutes ces personnes font partie d’un micro­cosme très parti­cu­lier, le Brunau­park de Zurich. Mais des chan­ge­ments radi­caux s'annoncent. Propriétaire des appar­te­ments, la caisse de pension du Crédit Suisse prévoit de trans­former les immeubles et a résilié leurs baux à loyer. Derrière les fenêtres et les portes, la résistance s’orga­nise. La plupart des loca­taires quittent le quar­tier, d’autres restent et se défendent contre la perte de leur chez eux. Pendant ce temps, des loca­taires tempo­raires emménagent. Les nouveaux rencontrent les anciens. La vie au Brunau­park continue, mais l’incer­ti­tude quant à l’avenir s’installe…

«Dans un travail au long cours, les cinéastes vont à la rencontre des individu·e·s qui font vivre ce quartier et qui restent déterminé·e·s à lutter pour préserver un lieu de vie tout à fait fonctionnel ; mais aussi pour résister à ce que l’issue de cette démolition impliquera : l’impossibilité de trouver un nouveau logement abordable dans un contexte de pénurie de l’offre. Une chronique joyeuse d’un quartier résilient, en attente de son destin.» (Visions du Réel)


INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
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